Get in—Nous poursuivons un Waymo vers l’avenir
Talonner un robotaxi pendant des heures et des heures est bizarre. Et révélateur. Et suscite la jalousie. Mais un monde sans conducteur arrive pour nous tous. Alors ferme la porte et boucle ta ceinture.
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Les nations riches n’ont pas encore offert les centaines de milliards de dollars que les économistes estiment nécessaires pour aider le monde en développement à réduire ses émissionsLes dirigeants des plus grandes économies mondiales qui se réunissent à Rio de Janeiro lundi doivent s’accorder pour fournir le financement dont les plus pauvres du monde ont besoin pour lutter contre la crise climatique ou faire face à une “carnage économique”, a averti l’ONU.Les pays du G20 s’apprêtent à se rassembler au Brésil pour deux jours de discussions, tandis que bon nombre de leurs ministres restent en Azerbaïdjan où des négociations cruciales au sommet de la crise climatique Cop29 ont stagné. Les gouvernements des pays riches n’ont pas encore présenté d’offres de centaines de milliards de dollars en aide financière que les économistes estiment nécessaires pour aider les pays plus pauvres à réduire leurs émissions de gaz à effet de serre et à s’adapter aux impacts des événements météorologiques extrêmes. Continue reading…
Chaque semaine, Alternatives Economiques vous propose une sélection de quatre graphiques qui offrent un regard nouveau sur l’actualité.
Au programme de ce graphorama : la diminution des salaires réels dans le secteur privé pendant trois ans en raison de l’inflation ; les émissions mondiales de CO2 atteignent un nouveau pic ; le Pacs fête ses 25 ans et rivalise avec le mariage ; le PIB des Brics se rapproche de celui du G7.
D’un côté, des prix qui flambent, de l’autre, des salaires qui augmentent de manière insuffisante pour suivre le rythme. Les travailleurs ont déjà subi cette situation en 2021 et 2022. Nouvel élément : ils en ont également fait l’expérience en 2023. C’est ce que révèle la dernière publication de l’Insee (Institut national de la statistique et des études économiques) concernant les salaires du secteur privé.
Pour plus de précisions, les salaires nominaux ont crû de 4 % l’année précédente, ce qui est significatif. Toutefois, cette augmentation a été entièrement « absorbée » par une hausse des prix de 4,9 % durant la même période. Cette troisième année de déclin des salaires réels fait de 2021-2023 un chapitre inflationniste sans précédent. D’autant plus que certains économistes estiment que l’Insee sous-estime réellement l’inflation.
Depuis un quart de siècle, les années de baisse du pouvoir d’achat dans le privé étaient à la fois rares, isolées, et relativement limitées. La période de 2012-2013, marquée par l’austérité post-crise financière de 2008, avait entraîné deux années consécutives de déclins. Cependant, la durée était plus brève et les pertes étaient moins significatives.
Les salariés verront-ils bientôt la fin de ce sinistre souvenir d’inflation ? Selon les dernières prévisions de l’Observatoire français des conjonctures économiques (OFCE), les salaires réels devraient augmenter de 0,6 % en 2024. Une légère amélioration, mais aucune raison de croire que le retard accumulé sera facilement comblé. Et la situation est encore pire pour les fonctionnaires, dont le point d’indice ne parvient pas à suivre l’évolution de l’inflation.
Vincent Grimault
Malgré des avancées remarquables dans les énergies renouvelables à l’échelle planétaire, les émissions de CO2 dues à la combustion des énergies fossiles continuent d’augmenter au lieu de diminuer afin de freiner le réchauffement climatique. En 2024, celles-ci devraient progresser de 0,8 %, atteignant 37,4 milliards de tonnes, selon le Global Carbon Project, une organisation qui regroupe plusieurs dizaines de chercheurs à travers le monde.
Les émissions de gaz et de pétrole augmentent le plus considérablement (+ 2,4 % et + 0,9 %). Le charbon, qui demeure la principale source d’émissions de CO2 fossile, connaît une hausse plus modérée (+ 0,2 %). À ces émissions, il faut ajouter les 4,2 milliards de tonnes de CO2 rejetées en raison du changement d’utilisation des terres (surtout forestières), même si celles-ci tendent à diminuer depuis la moitié des années 1990.
Un nouveauté pour 2024 : les émissions de la Chine ont peu crû, et celles du secteur pétrolier ont même diminué dans le pays. Par conséquent, les rejets mondiaux de CO2 ont été principalement influencés par l’Inde – où toutes les sources de combustibles fossiles augmentent – et par plusieurs pays en voie de développement où les énergies renouvelables peinent à satisfaire la montée de la demande énergétique.
Matthieu Jublin
Entre le mariage et la cohabitation libre, le pacte civil de solidarité (Pacs), qui avait provoqué tant d’effervescence lors des débats à l’Assemblée, a trouvé sa place dans le panorama de la vie conjugale française. Adopté il y a exactement 25 ans, le 15 novembre 1999, il a connu une ascension rapide durant dix ans avant de se stabiliser. Contrairement à certaines inquiétudes, il n’a pas supplanté le mariage, même si celui-ci perdure en déclin : en 2022, on comptabilise encore 242 000 mariages, contre 210 000 pactes.
Les usages ne sont en réalité pas identiques : plus axé sur le couple, le Pacs propose des options simplifiées pour un premier engagement, toujours facilement annulable (il suffit d’un courrier) – et dans un cas sur deux, la dissolution est causée par le mariage des partenaires.
Plus formalisé, le mariage intervient désormais plus tard dans la vie : en moyenne, pour un couple hétérosexuel, il se concrétise à 34,7 ans pour les femmes et 36,6 ans pour les hommes. Malgré son accessibilité aux couples de même sexe, ceux-ci continuent à privilégier le Pacs (10 000 contrats signés en 2022 contre 7 000 mariages).
Cependant, il ne faut pas oublier que le Pacs est nettement moins protecteur : en cas de décès, notamment, le partenaire restant ne bénéficie pas de la pension de réversion et, sauf en cas de testament en ce sens, n’est pas reconnu comme héritier. De telles dispositions peuvent désavantager les personnes les plus vulnérables sur le plan économique, notamment les femmes.
Xavier Molénat
Les Brics représentent-ils une menace pour la suprématie économique occidentale ? C’est l’objectif déclaré lors de leur sommet annuel s’étant déroulé à Kazan (Russie) fin octobre, le premier depuis l’adhésion de cinq nouveaux pays (Ethiopie, Egypte, Émirats arabes unis, Iran, Arabie saoudite) qui rejoignent le Brésil, la Russie, l’Inde, la Chine et l’Afrique du Sud.
Cette réunion a ravivé le projet d’une monnaie commune visant à défier le dollar et à atténuer l’impact des États-Unis, dont les sanctions économiques, telles que celles qui ciblent la Russie, pourraient ainsi être plus facilement contournées. Le groupe représente désormais 27 % du PIB mondial, contre 45 % pour le G7 (Allemagne, Canada, États-Unis, France, Italie, Japon et Royaume-Uni). L’écart se rétrécit d’année en année, notamment grâce à la rapide croissance de la Chine. De plus, les nouveaux membres des Brics augmentent considérablement le poids du groupe dans les exportations de matières premières énergétiques (gaz, pétrole).
« Cependant, l’hétérogénéité des pays membres ainsi que la faible intégration commerciale au sein du groupe limitent sa capacité à influer sur le fonctionnement des échanges mondiaux et le système monétaire international », souligne une note de la Banque de France. En effet, le commerce entre les pays des Brics ne représentait que 3,7 % du commerce mondial en 2021. Le chemin est encore long avant de vraiment ébranler le G7.
Juliette Le Chevallier
Donald Trump a remporté des voix à travers les lignes raciales et de classe mardi soir. Les Républicains sont-ils maintenant la voix plus diversifiée de la classe ouvrière ?
L’auteur kényan, décédé en 2019, a sans pitié démoli les clichés de l’écriture sur le continent. Son œuvre est aussi pertinente que jamais.
Les pays désertiques comme les Émirats arabes unis cherchent des moyens de faire pleuvoir. Les nouvelles technologies pourraient rendre cela possible, mais à quel prix ?
GAZA – Raids israéliens sur Gaza, villes barricadées après des heurts entre Juifs et Arabes en Israël et affrontements qui prennent de l’ampleur vendredi 14 mai en Cisjordanie occupée: trois fronts sont désormais ouverts dans ce nouveau conflit qui a fait plus de 120 morts en majorité palestiniens. “On n’a pas vu des affrontements et des manifestations (de cette ampleur) depuis la deuxième Intifada”, le soulèvement palestinien contre Israël de 2000 à 2005 en Cisjordanie, territoire palestinien occupé depuis plus de 50 ans par l’armée israélienne, a déclaré à l’AFP un responsable de sécurité palestinien. En une seule journée et en pleine fête du Fitr marquant la fin du mois de jeûne musulman du ramadan, 10 Palestiniens ont été tués et plus de 150 blessés lors d’accrochages avec les troupes israéliennes dans plusieurs villes de Cisjordanie, selon un bilan officiel palestinien. Sur un autre front, l’armée israélienne a maintenu la pression sur la bande de Gaza, renouvelant raids aériens et tirs d’artillerie sur l’enclave palestinienne densément peuplée, contrôlée par les islamistes palestiniens du Hamas. Dans ce territoire sous blocus israélien depuis plus de 10 ans, les explosions et leurs champignons de fumée visibles à des kilomètres, ont laissé des pâtés de maisons entiers en ruines. “Je suis plus effrayée aujourd’hui que pendant toutes les autres périodes d’escalade, le bruit des missiles israéliens est très fort, terrible, fou”, a lancé Dima Talal, une lycéenne de 17 ans à Gaza. Parmi les cibles visées, selon l’armée israélienne, le réseau de tunnels souterrains qui permettent aux combattants et dirigeants du Hamas de se déplacer, ainsi qu’une “brigade terroriste” prête à tirer des roquettes vers Israël. Le Hamas et les autres groupes palestiniens à Gaza ont continué à tirer des roquettes sur Israël. Selon l’armée, le bouclier antimissile “Dôme de fer” a intercepté environ 90% des…
Getty Images“Vous venez de Syrie, vous êtes musulman ou chrétien? Vous buvez de l’alcool, vous mangez du porc? Voilà les trois questions phares posées à un Arabe.” J’habite en France depuis 8 ans, j’ai vécu plusieurs expériences, j’ai connu le racisme à cause de ma couleur, mon accent, mon origine. L’histoire la plus mémorable s’est déroulée en Corse: j’étais invité à un festival de poésie à Ajaccio, un 21 juin, lors de la Saint Jean. J’entre dans la salle avant la lecture, je dis bonsoir aux personnes présentes, ils me regardent bizarrement, personne ne me répond, j’essaie d’échanger avec certains, personne ne me parle. J’ai pensé avoir fait une bourde par inadvertance; je me renseigne auprès du responsable, il me répond laisse tomber, ils voient que tu es étranger. Dans les montagnes, les paysages sont magnifiques, inspirants, ils m’ont fait penser à ceux de la Syrie, sur la côte de la Méditerranée. Là-bas, souvent, je n’ai pas été le bienvenu dans la communauté alaouite à cause de mon prénom, Omar, qui me désigne comme sunnite. Aucune envie de revivre la même expérience de l’autre côté de la mer, mais comment faire face à ces gens pour qu’ils comprennent que je ne suis pas si mauvais? Suis-je obligé de fournir des preuves? Après la lecture, la fête commence, ils allument un grand feu, les flammes croisent les étoiles, les assiettes de viande grillée -le méchoui- tournent sur les tables, le vin corse, si fort, si bon, crée une ambiance chaleureuse, la soirée est longue en ce début d’été, la chaleur, le calme nous entourent, tout comme les arbres qui recouvrent la montagne. Une heure plus tard, on commence à échanger des blagues, on rit ensemble, certains trinquent avec moi, l’alcool ne privilégie aucun sang, il a le même effet sur un…
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