Une enquête sur la façon dont les procureurs sélectionnaient les jurys pour la peine de mort
Une des notes sur des jurés potentiels disait : « Je l’aimais mieux que tout autre juif Mais Pas Question », puis ajoutait : « Doit Kicker, trop Risqué. »
Une des notes sur des jurés potentiels disait : « Je l’aimais mieux que tout autre juif Mais Pas Question », puis ajoutait : « Doit Kicker, trop Risqué. »
Si j’avais proposé plus tôt que nous invitions quelqu’un coincé à venir avec nous à New York, Hugh aurait dit non. Mais maintenant, il n’y avait vraiment aucun moyen pour lui de se désister.
Avec “Nightbitch”—dans lequel Amy Adams se transforme en chien—le réalisateur dépeint la parentalité comme une transformation viscérale.
Coca-Cola est soumis à un examen attentif pour avoir utilisé l’IA pour générer sa nouvelle publicité de vacances.
“No Other Land” et “Union” sont des films que Hollywood et l’Amérique corporative ne veulent pas que vous voyiez.
Les fans de Taylor Swift ont accusé Ticketmaster et sa société mère de conspirer avec des tiers pour augmenter les prix des billets de concert en violation d’une loi à l’origine destinée à cibler le crime organisé.
Chaque samedi, Alternatives Economiques met en avant des livres qui méritent votre attention. Cette semaine, nous vous suggérons : La droitisation française, par Vincent Tiberj ; Le jardin et la jungle, par Edwy Plenel ; Quand les travailleurs sabotaient, par Dominique Pinsolle ; Critique de la raison décoloniale. Sur une contre-révolution intellectuelle, par un collectif de chercheurs.
A l’époque où Cnews triomphe, le Rassemblement national (RN) affiche des résultats historiques et Bruno Retailleau devient ministre de l’Intérieur, il est difficile de penser que la France ne s’oriente pas vers la droite. Pourtant ! Dans son dernier livre, Vincent Tiberj démontre, en utilisant un indicateur statistique inédit – les indices longitudinaux de préférence –, que les citoyens sont de plus en plus culturellement ouverts, de moins en moins xenophobes, et qu’ils ne deviennent pas plus libéraux.
Comment peut-on alors expliquer les résultats électoraux, clairement en faveur de la droite ? En s’appuyant sur ses études sur l’abstention électorale, le sociologue met en évidence les faiblesses de la démocratie française. Il décrit une « grande démission » des citoyens qui, loin d’être apolitiques, rejettent le système institutionnel et partisan. Une bonne nouvelle pour la gauche, ces citoyens de plus en plus progressistes sont bien présents.
Cependant, des réformes institutionnelles et politiques profondes seront nécessaires pour persuader ces électeurs de retourner aux urnes par choix, et non par obligation quand la situation l’exige.
Vincent Grimault
La droitisation française. Mythe et réalités, par Vincent Tiberj, PUF, 2024, 310 p., 15 €.
Le haut représentant de l’Union européenne pour les Affaires étrangères, Josep Borrell, a comparé l’Europe à un jardin et le reste du monde à une jungle, ce qui a choqué Edwy Plenel, journaliste et cofondateur de Mediapart. En rappelant à quel point la violence est une composante essentielle de l’histoire européenne, à travers la colonisation, les guerres mondiales, les génocides perpetrés sur le continent ou encore la répression des étrangers, l’auteur remet en question l’idée que le Vieux Continent serait un espace de sérénité.
Face à l’humanité sélective des dirigeants européens, Edwy Plenel propose le droit international comme guide. On ne peut pas défendre le peuple ukrainien tout en ignorant les droits du peuple palestinien, car ce sont les mêmes principes en jeu. En négligeant les droits des Palestiniens, on renforce l’extrême droite et les fascistes, qui sont les principaux opposants à l’égalité des droits.
Le livre, qui aborde en profondeur la question du colonialisme et fait quelques allusions à la Nouvelle-Calédonie, propose une analyse très pertinente des relations entre l’Europe et le reste du monde.
Eva Moysan
Le jardin et la jungle. Adresse à l’Europe sur l’idée qu’elle se fait du monde, par Edwy Plenel, La Découverte, 2024, 216 p., 18 €.
Il fut un temps où la CGT avait envisagé d’intégrer la pratique du sabotage dans ses méthodes d’action. Ici, le sabotage est à entendre comme un mauvais travail intentionnel : une lenteur excessive, laisser tomber ses outils dans la machine, etc., tout ce que la classe ouvrière pouvait imaginer comme « ruses de guerre » contre les capitalistes pour améliorer leurs conditions. Bien que ce phénomène ait été observé en Écosse dès 1889, il a été théorisé en France par l’anarchiste Emile Pouget. Cette pratique a traversé l’Atlantique pour se retrouver dans l’IWW, un syndicat révolutionnaire américain.
Le livre présente de nombreuses théories, mais la pratique est demeurée limitée, même si les adversaires des syndicats ont souvent exagéré cette question pour l’assimiler à la violence, la destruction et le crime. Les réflexions de Taylor sur l’organisation scientifique du travail ont émergé de cette problématique : comment éviter tout ce qui pourrait ralentir la production. Dès la fin des années 1910, l’idée même tombe en désuétude. Une partie méconnue de l’histoire économique.
Christian Chavagneux
Quand les travailleurs sabotaient. France, Etats-Unis (1897-1918), par Dominique Pinsolle, Agone, 2024, 455 p., 25 €.
S’il existe un domaine à l’interface de la sociologie et de l’histoire qui a connu un essor considérable récemment et où le débat est particulièrement vif, c’est celui des études décoloniales. Ce néologisme un peu particulier a établi une doxa selon laquelle il serait nécessaire de décoloniser tous les domaines (l’art, la connaissance, le droit…) au motif que les imaginaires et la culture occidentale sont fondamentalement coloniaux et donc porteurs de logiques racistes.
Comme le souligne Mikaël Faujour dans la préface de ce précieux livre collectif (écrit par des contributeurs d’Amérique latine) : « Bien que la théorie décoloniale se soit développée à partir de la spécificité de l’Amérique, considérant 1492 comme un tournant dans l’histoire, elle a dès son origine vocation à être transposée dans d’autres contextes géographiques et culturels, offrant ainsi un cadre d’analyse plus large du monde contemporain […]. »
De nos jours, il est évident que les thèses décoloniales sont de plus en plus acceptées par les jeunes et les étudiants militants. Ce livre, grâce à ses multiples éclairages puisant aux racines de ces théories, facilite la compréhension de leurs linéaments, de leurs complexités et des raisons de leur popularité dans presque toutes les régions du monde.
Christophe Fourel
Critique de la raison décoloniale. Sur une contre-révolution intellectuelle, par Collectif, Coll. Versus, L’échappée, 2024, 255 p., 19 €.
a:hover]:text-black [&>a:hover]:shadow-underline-black dark:[&>a:hover]:text-gray-e9 dark:[&>a:hover]:shadow-underline-gray-63 [&>a]:shadow-underline-gray-13 dark:[&>a]:shadow-underline-gray-63″>Comment tirer parti de “Créer une image” dans Google Docs.
Aussi : Rachel Syme teste des calendriers de l’avent opulents, Helen Shaw critique “Tammy Faye” et “A Wonderful World”, “Emilia Pérez” est en streaming, et plus encore.
Les lieux emblématiques de la ville de Montpellier seront éclairés durant trois soirées. La 9e édition de “Cœur de ville en lumières” débute ce jeudi soir. Des spectacles lumineux se tiendront ce jeudi, vendredi et samedi, de 18h30 à 22h30. En 2024, la ville souhaite mettre en avant l’influence internationale de Montpellier.
Il y aura des jeux olympiques projetés sur l’Arc de triomphe, de l’histoire de l’art sur l’opéra comédie, et des danses méditerranéennes au théâtre de l’agora. De plus, deux nouveaux emplacements ont été ajoutés : la maison des relations internationales avec un spectacle sur les relations entre Montpellier et la Chine, ainsi que le jardin des plantes avec une projection botanique.
Cœur de Ville en Lumières 2024 – Teaser
Pour ceux qui préfèrent l’action, des sessions géantes de jeux vidéo sont organisées à l’agora de la danse avec les 200 étudiants en arts visuels qui ont conçu les projections.
En revanche, il n’y aura pas de spectacle sur la place Max Rouquette, sous le château d’eau aux Arceaux, en rénovation. À la Préfecture, la projection est maintenue, mais se déplacera vers une autre façade : direction la place du marché aux fleurs et non celle des martyrs de la résistance, actuellement en travaux.
Il sera nécessaire d’être patient à certains endroits, comme au parvis de l’église Saint-Roch, où des contrôles d’accès sont mis en place pour des raisons de sécurité. La ligne 4 du tramway sera également déviée de 18h à 23h, ne desservant pas le centre-ville.
Plus de 420.000 visiteurs étaient attendus durant ces trois jours d’illuminations en 2023.
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