Au procès des viols de Mazan, l’horrible «représentation de la femme» des prévenus
Avignon (Vaucluse).– Une femme réduite à un simple corps, un corps considéré comme un objet, mis à disposition uniquement pour le plaisir masculin. C’est ce que révèlent progressivement les sessions du procès de Dominique Pelicot et de cinquante autres accusés, poursuivis pour viol aggravé sur Gisèle Pelicot alors qu’elle était sous l’emprise de drogues administrées par son ancien époux, devant la cour criminelle du Vaucluse.