Des photos d’aurores polaires (parce que c’est la saison)
Capture the Atlas a récemment publié la cinquième édition de son concours annuel de photographies d’aurores polaires. Une curation qui comprend les 25 meilleurs clichés pris en 2022 de ces « lumières du nord », un phénomène atmosphérique caractérisé par l’apparition de voiles colorés dans un ciel nocturne, dans divers pays – dont les États-Unis, le Canada, la Finlande, la Norvège, le Danemark, l’Islande, la Russie, le Groenland et la Nouvelle-Zélande. Cette sélection a pour but d’inspirer d’autres photographes et de maintenir l’intérêt général autour de ce spectaculaire tableau naturel, visible la nuit et en hiver, près du cercle polaire arctique. La liste de cette année met en lumière (héhé) les images de 25 photographes de 13 nationalités différentes. Elle est généralement publiée au début du mois de décembre pour coïncider avec la saison des aurores polaires. L’hiver dans l’Arctique s’étend généralement de fin septembre à début avril. Cette période est propice à l’observation de ce phénomène, le ciel étant suffisamment sombre pour que les aurores se détachent distinctement. Le meilleur moment pour les voir et les immortaliser est l’équinoxe d’automne (22 ou 23 septembre) et l’équinoxe de printemps (20 ou 21 mars) en raison d’une augmentation de l’activité du vent solaire. Les électrons émis par les taches solaires produisent des lumières atmosphériques après avoir été guidés vers les pôles par le champ magnétique de la Terre. Le terme « aurore boréale » aurait été inventé par Galilée en 1619 après J.-C., combinaison d’Aurora, déesse de l’aube dans la mythologie romaine, et de Boreas, personnification du vent du nord qui véhicule un courant d’air froid en hiver (et dieu mineur dans la mythologie grecque). Galilée supposait à tort que le phénomène observé était la conséquence de la réflexion de la lumière solaire sur l’atmosphère. Considérée comme le Graal des événements célestes à mater, l’aurore boréale est…