Jesse Eisenberg a quelques questions
Le multitalent discute de son nouveau film, “A Real Pain” ; luttant avec ce que cela signifie d’être bon ; et les scénarios, chansons et blagues qui “ne voient jamais le jour.”
Le multitalent discute de son nouveau film, “A Real Pain” ; luttant avec ce que cela signifie d’être bon ; et les scénarios, chansons et blagues qui “ne voient jamais le jour.”
Le 14 septembre, une personne de nationalité française a été enfermée au centre de rétention administrative de Matoury, en Guyane. La préfecture lui a même délivré une obligation de quitter le territoire français. Une bévue qui illustre la politique du chiffre menée par les autorités.
Daron Acemoglu, Simon Johnson et James Robinson, lauréats du « prix Nobel d’économie », proposent une lecture limitée des effets des institutions héritées de la colonisation sur la prospérité des pays.
Le projet ambitieux de vérification d'identité Worldcoin, désormais appelé World, veut un avenir où les humains sont « vérifiés par orbe ».
Le déploiement mondial de l'énergie solaire et éolienne, ainsi qu'une augmentation des ventes de véhicules électriques, signifient que les émissions provenant de l'énergie dérivée des combustibles fossiles vont enfin atteindre une pente descendante.
Barbe, cheveux, moustaches et pas une trace de vêtements à l’horizon. C’est le nouveau concept que certains salons de coiffure, récemment apparus au Brésil, proposent à leurs clients. Selon les professionnels du milieu, il ne s’agirait pas d’une simple mode, mais d’une réelle tendance. À ma connaissance, il existe actuellement quatre salons de ce type dans le pays, dispersés dans les régions du sud-est et du nord-est, chacun avec un style bien propre. Pionnier au Brésil, selon son fondateur Ródney Araújo (29 ans), la Barbearia Naturista, située à Fortaleza, dans l’une des régions les plus chaudes du pays, a été le premier salon à investir dans ce secteur en 2021. « Mon enseigne est la seule à être officiellement et légalement enregistrée en tant que telle ; beaucoup essaient de copier notre nom pour obtenir plus de clients, mais ils ne font pas partie de notre équipe », explique-t-il. Avec huit employés et de nombreux espaces pour chaque type de service, le centre d’esthétique pour homme propose un éventail de soins de beauté en plus du rasage et de la coiffure. Publicité Ródney a ouvert la voie pour que le naturisme s’étende au-delà des plages et des campings, pour que cette philosophie de vie atteigne d’autres espaces, en particulier dans les zones urbaines, avec une formule nouvelle. En raison de la forte demande, les heures de service se sont même vues prolongées jusqu’à 2 heures du matin, tous les soirs. « Je voulais motiver les hommes à prendre soin de leur corps et de leur âme, en montrant une forme de beauté intérieure que peu voient », déclare-t-il. Renato Erjo (âge non communiqué), DJ et client de Barbearia Naturista. VICE : Pourquoi avoir fait le choix de ce salon ? Renato : Le naturisme fait partie de ma vie depuis…
Katia Simone Lessa de Freitas (55 ans) a été élevée au Brésil par ses grands-parents paternels. Jusqu’à l’âge de 12 ans, elle pensait qu’ils étaient ses parents. Quand la mère de Katia est tombée enceinte d’elle, elle était une travailleuse du sexe (TDS) pleine d’ambition. Le futur père, lui, était un ado de 17 ans qui la menait en bateau, avec notamment des fausses promesses d’une vie meilleure. On est dans les années 1960, et à cette époque il est considéré comme scandaleux que le plus jeune membre de la famille fasse un enfant avec une femme noire, pauvre et, qui plus est, plus âgée. L’interruption de la grossesse étant impossible à ce moment-là, une tante a convaincu la famille paternelle d’élever le bébé, enregistré comme étant la fille des grands-parents. La mère biologique de Katia n’y avait posé aucune objection. Peu après, elle a rencontré un client suédois et l’a suivi en Europe, où elle a ensuite divorcé et repris son activité de travailleuse du sexe. À l’âge de 16 ans, quelques années après avoir découvert l’identité de sa mère biologique, Katia a rejoint cette dernière en Suède, sans toutefois savoir qu’elle était TDS, ni qu’elle trempait dans des affaires louches. Pour la première fois, Katia raconte son histoire, en préservant les noms, notamment celui de cette figure maternelle qui a longtemps été sa plus grande peur. J’ai grandi sans connaître mes vraies racines. Pendant 12 ans, j’ai cru que mes grands-parents étaient mes parents et que mon père était mon frère, même s’ils étaient blancs et que j’étais métis. Souvent, les gens du quartier m’abordaient et me disaient que j’étais la petite-fille de ceux que je pensais être mes parents. J’ai commencé à les interroger à ce sujet, et j’ai insisté jusqu’à ce qu’ils me disent la vérité….
Faire du drag et vivre dans une favela au Brésil c’est bien plus qu’une simple affaire de bravoure, c’est un acte de résistance. Dans les communautés pauvres de Rio de Janeiro, dominées par la violence entre factions rivales et de fréquentes confrontations plus que musclées avec la police, la notion d’« environnement hostile » va bien au-delà de la simple absence de sécurité. Heureusement, l’acceptation envers la communauté LGBTQIA+ s’est améliorée avec le temps dans certaines favelas, même si la situation est encore loin d’être paisible. Selon les informations recueillies auprès de Grupo Gay da Bahia, une ONG qui défend le droit des personnes LGBTQIA+, on a recensé pas moins de 135 morts violentes de personnes LGBTQIA+ au Brésil au cours du premier semestre 2022. La région du Nord-Est du pays a été pointée du doigt comme la plus dangereuse pour cette communauté. Publicité Dans ce contexte, en proie à la discrimination constante de leur entourage, ainsi qu’à la violence de classe, les drag queens des favelas doivent faire preuve de pas mal de courage pour porter des vêtements tape-à-l’oeil, des perruques colorées et du maquillage extravagant à l’extérieur, en plein jour, à la vue de tout le monde. Comme si l’intolérance ne suffisait pas, ces personnes doivent aussi faire face à la violence qui peut frapper à tout moment dans ces communautés pauvres – il n’est pas rare que les jeunes hommes noirs, quelle que soit leur orientation sexuelle, portent une bible dans leur sac à dos afin que la police les aborde plus gentiment lorsqu’elle se rend compte qu’ils sont religieux. Pour survivre dans la dignité, toutes les combines sont bonnes à prendre. Et c’est donc encore plus vrai quand on est drag queen (et gay). Wesley Jonas (24 ans), vit à Rocinha, considérée comme la plus grande…
On est en 2005. Chantal James s’apprête à quitter Toronto pour entamer ce qui n’est censé être qu’un voyage d’affaires comme un autre. Photographe diplômée de la Parsons School of Design de New York et éditrice, elle a déjà réalisé en Haïti et à Cuba plusieurs travaux liés aux récits historiques et à la culture locale, et Rio de Janeiro est sa prochaine destination. Elle ne se doute pas encore que son chemin va croiser celui des enfants sans abri qui vivent dans les égouts près de la plage d’Ipanema, l’un des quartiers les plus nobles de Rio. Un jour, alors qu’elle court le long du front de mer sous un soleil de plomb, elle aperçoit un jeune sans-abri qui essaye de traverser une rue très fréquentée, entre le va-et-vient des voitures, suivi par son petit chien. Soudain, l’animal se fait écraser, laissant derrière lui l’enfant inconsolable, en larmes. Chantal se souvient de cette triste scène : « J’étais choquée et je n’ai jamais pu oublier cette image. » Le lendemain, elle tombe cette fois-ci sur un groupe d’enfants, eux aussi sans-abri, âgé·es de 7 à 13 ans, sur la plage avec quelques chiots. Elle s’approche d’eux, un peu craintivement, en parlant en portunhol (une expression populaire qui caractérise le mélange entre l’espagnol et le portugais), et leur a fait une proposition inhabituelle. « Je leur ai proposé d’acheter un chiot pour le donner au garçon de la veille. Les enfants ont tout de suite été intrigué·es par mon geste », se souvient la photographe. Bientôt, elle est entourée d’autres jeunes, comme Graciele, Pam, Fumasa, Serginho, Geisiel, Natalia ou Robinho, curieux·ses de cette approche. Après tout, ce sont des gosses qui ont l’habitude d’être ignoré·es, voire même craint·es par les touristes et les locaux. C’est à ce moment qu’elle sort…
via Associated PressUn suspect reconnaît l’assassinat de Dom Phillips et Bruno Pereira en Amazonie (photo du 13 juin 2022) FAIT DIVERS – La police brésilienne a confirmé samedi la mort de l’expert indigène Bruno Pereira, dont les restes ont été retrouvés dans une zone isolée de l’Amazonie avec ceux du journaliste britannique Dom Phillips qui l’accompagnait, et que les deux hommes avaient été tués par “arme à feu”. Les restes de Pereira “font partie de ceux” retrouvés par les enquêteurs, a annoncé la police fédérale brésilienne (PF) dans un communiqué. Vendredi, elle avait indiqué que de premiers restes humains découverts sur indication d’un suspect étaient ceux de Dom Phillips. Pereira a été atteint par trois tirs, dont un à la tête, et Phillips par une balle au thorax, a-t-elle ajouté samedi. Phillips, 57 ans, collaborateur de longue date du journal The Guardian, et Pereira, 41 ans, expert reconnu des peuples indigènes, étaient en Amazonie dans le cadre d’un livre sur la préservation de l’environnement. À la recherche d’un quatrième suspect Ils ont été vus pour la dernière fois le 5 juin, alors qu’ils prenaient un bateau vers Atalaia do Norte (nord-ouest), dans la Vallée de Javari, zone réputée dangereuse où se déploient de multiples trafics de drogue, de pêche ou d’orpaillage illégal. Un troisième suspect de ces meurtres s’est rendu samedi matin au poste de police d’Atalaia do Norte, dans l’État d’Amazonas (ouest), a également annoncé la PF. L’homme, Jeferson da Silva Lima, est connu sous le nom de “Pelado da Dinha” et pour être “un hors-la-loi”, a-t-elle ajouté. D’après toutes les preuves et témoignages recueillis, “Pelado da Dinha était sur la scène du crime et a participé activement au double homicide”, a déclaré le commissaire de police Alex Perez Timóteo au site d’information G1. Un premier suspect avait été arrêté…
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