“Say Nothing” est un drame captivant sur la désillusion politique
L’adaptation FX du livre de Patrick Radden Keefe capture à la fois l’attrait de la cause de l’I.R.A. et la manière dont la violence pèse sur ses auteurs.
L’adaptation FX du livre de Patrick Radden Keefe capture à la fois l’attrait de la cause de l’I.R.A. et la manière dont la violence pèse sur ses auteurs.
Donald Trump a réussi à se faire réélire à la présidence des États-Unis, l’emportant face à Kamala Harris. Dans cette édition de « Du côté de chez Sam », nous tentons d’analyser les raisons d’une chute ou d’un retour politique, selon le point de vue adopté : Démocrate ou Républicain. Que ce soit des Noirs, des Blancs, des Hispaniques, des hommes ou des femmes, des jeunes ou des personnes âgées, riches ou pauvres ? Quelles dynamiques sociales ont permis à Donald Trump de surpasser Kamala Harris ? Pourquoi cette dernière n’a-t-elle pas réussi à conserver le soutien des électrices, des jeunes ou de la communauté latino, acquis grâce à Joe Biden ? Un échec flagrant lié à une stratégie minutieusement élaborée par le Parti républicain. Pourquoi les États pivot, ces zones pouvant changer de camp, ont-ils majoritairement voté pour les Républicains ? Et qu’en est-il du facteur religieux, le “God factor” ? Catholiques, musulmans, juifs ou évangéliques… quelles sont les communautés qui ont influencé les résultats ? Une autre question se pose : le vote des classes. Bernie Sanders a adressé une lettre cinglante aux démocrates, déclarant dès l’ouverture : “Un parti démocrate qui a trahi les travailleurs ne devrait pas être surpris si les travailleurs quittent le Parti démocrate. Cela a commencé avec les classes ouvrières blanches, et maintenant, cela inclut les travailleurs afro-américains et hispaniques.” Chris a analysé les résultats des sondages effectués après le vote pour offrir une première analyse approfondie. Il nous en fait part…
environ vingt coups de couteau sur trois hommes. À Paris (75), des activistes qui voulaient « casser du PD » ont attaqué plusieurs personnes peu après l’annonce de la dissolution. Il y a moins d’un an, en réaction à l’assassinat de Thomas Perroto, un groupe de 80 néofascistes a mené une expédition raciste à Romans-sur-Isère (26), dans le quartier populaire de la Monnaie. StreetPress a aussi recensé des violences à Limoges (87), Mâcon (71), Saint-Brieuc (22), Montpellier (34) ou Rennes (35). C’est dans ce cadre que nous publions aujourd’hui une cartographie de l’extrême droite radicale.
Cliquez sur ce lien pour consulter la cartographie.
Nous avons identifié 320 groupes ou sections locales dans 130 villes françaises, avec des détails sur leurs antécédents, leurs actions ou leurs membres estimés. Ces organisations sont classées en cinq catégories, allant des identitaires aux catholiques intégristes, en passant par les monarchistes ou les nationalistes-révolutionnaires. Comme pour nos autres enquêtes, ce travail est accessible gratuitement. Il s’inscrit dans la logique d’autres cartographies sur l’extrême droite, comme celles réalisées par La Horde ou Libération. Toutes ont un même objectif : mieux les connaître pour mieux les contrer.
NOTRE CARTOGRAPHIE DE L’EXTRÊME DROITE RADICALE
StreetPress adaptera également cette enquête en quatre épisodes vidéo. Le premier sortira ce 7 novembre 2024.
Pour décrire cet éventail de groupuscules, StreetPress s’est principalement appuyé sur ses lecteurs et soutiens. La cartographie a été financée grâce à leurs dons et s’est basée sur les données collectées dans le cadre de notre grande enquête participative sur l’extrême droite, lancée en octobre 2023. Nous avons ensuite listé chaque mouvement d’extrême droite connu par département, distinct des groupes actifs et des bandes inactives ou dormantes, et nous avons consulté de nombreuses sources à travers la France pour obtenir un maximum d’informations.
Ce travail souligne que l’extrême droite dispose d’un réseau local important. Parmi les centaines de groupes, une dizaine sont présents dans plus de quatre villes. Et, sans surprise, ceux qui sont implantés sur tout le territoire comptent souvent un nombre élevé de militants ou d’adhérents. On trouve par exemple les royalistes de l’Action française, les catholiques intégristes de la Fraternité Saint-Pie-X, le mouvement Égalité et Réconciliation dirigé par Alain Soral, ainsi que les Braves, le collectif du suprémaciste Daniel Conversano. Une précision importante : de nombreux groupes répertoriés peuvent partager des membres. Par exemple, un militant peut être affilié à l’Action française à Lille (59) et participer à des actions avec des identitaires locaux.
StreetPress a organisé ces groupes en familles idéologiques. Les monarchistes, favorables au retour de la royauté, s’allient souvent avec les catholiques intégristes, dont les discours mettant « les lois divines » au-dessus des lois humaines sont fréquemment antirépublicains. Les identitaires, eux, multiplient les actions et rassemblements pour influer sur les débats politiques liés aux étrangers. Ils sont parfois soutenus par les nationalistes-révolutionnaires, des bandes composées de néonazis ou de néofascistes. Ces derniers sont les plus nombreux : environ 70 à travers la France. Et les plus radicaux : bien qu’ils comptent localement plusieurs dizaines de militants, ils n’hésitent pas à s’unir pour mener des affrontements. On a ainsi pu les voir à Saint-Brévin (44), où ils ont formé un bloc d’une centaine de manifestants contre un centre d’accueil pour réfugiés et tenté de provoquer des échauffourées avec des contre-manifestants de gauche. Quant aux confusionnistes, ils adoptent des thèmes, voire des doctrines, issus d’autres courants politiques pour élargir leurs soutiens.
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Lackawanna County était autrefois un bastion démocrate. En 2024, c’est un champ de bataille fortement contesté, où les enjeux vont bien au-delà de la politique.
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THOMAS COEX via Getty ImagesLe président de la Conférence des évêques de France, Eric de Moulins-Beaufort, le 5 octobre 2021 à Paris. HONTE – Le président de la Conférence des évêques de France, Eric de Moulins-Beaufort, a exprimé “sa honte”, “son effroi” ce mardi 5 octobre après la publication du rapport accablant de la Commission indépendante sur les abus de l’Eglise (Ciase) depuis 1950. “Mon désir en ce jour est de vous demander pardon, pardon à chacune et chacun”, a -t-il déclaré à destination des victimes de pédocriminalité, devant la presse. “A travers votre compte rendu, nous avons entendu la voix des personnes victimes, entendu leur nombre. Leur voix nous bouleverse, leur nombre nous accable. Il dépasse ce que nous pouvions supposer”, a-t-il encore souligné, assurant que les évêques allaient “consacrer du temps” à sa lecture. De son côté, Véronique Margron, la présidente de la Corref (instituts et ordres religieux) a interrogé :“peut-on bien recevoir un désastre ?” “Que dire, sinon éprouver (…) une honte charnelle, une honte absolue”. Face à cette enfance qui a été “violentée”, face à une “telle tragédie” et face à ces “crimes massifs commis dans (son) église”, elle a exprimé son “chagrin”. 330.000 victimes entre 1950 et 2020 La Commission Sauvé, qui a enquêté sur l’ampleur de la pédocriminalité, a estimé à 216.000 le nombre de victimes mineures de clercs et de religieux entre 1950 et 2020. Si l’on ajoute les personnes agressées par des laïcs travaillant dans des institutions de l’Eglise (enseignants, surveillants, cadres de mouvements de jeunesse…), le nombre grimpe à 330.000, a indiqué Jean-Marc Sauvé en dévoilant les conclusions de la Commission indépendante sur les abus dans l’Eglise (Ciase). “Ces nombres sont bien plus que préoccupants, ils sont accablants et ne peuvent en aucun cas rester sans suite”, a déclaré Jean-Marc Sauvé. Deux ans…
RELIGION – Dans le noir du soir, les “Je vous salue Marie” s’égrènent. Mais ce dimanche, ils n’accompagnent pas les morts du Covid-19. Ce 8 novembre marque en effet le premier dimanche sans messe pour des milliers de chrétiens en France, reconfinement oblige. Et dans certaines villes à très forte majorité catholiques comme Versailles, les fidèles ont décidé de se faire entendre, quitte à enfreindre l’interdiction de rassemblement. Le premier confinement leur avait déjà coûté. Cette fois-ci, en répondant à l’appel de trois étudiants sur les réseaux sociaux, plusieurs centaines de catholiques se sont réunis sur le parvis de la cathédrale Saint-Louis pour réclamer le retour des messes; en raison du reconfinement, seules les obsèques peuvent être célébrées à trente. Samedi, le Conseil d’État avait en effet maintenu l’interdiction des cérémonies religieuses avec public, en faisant valoir entre autres la dégradation de la situation sanitaire. Il a également souligné qu’une concertation des pouvoirs publics avec les représentants du culte était nécessaire pour discuter de la prorogation de l’état d’urgence et de l’éventuelle prolongation des mesures de restrictions. “Nous nous y préparerons sans délai, avec le ferme espoir de trouver un protocole satisfaisant”, a assuré l’archevêque de Reims, lors du discours de clôture de l’assemblée plénière des évêques qui s’est tenue en visioconférence de mardi à dimanche. En attendant, sur les réseaux sociaux, les initiatives des fidèles se multiplient, sous le cri de “On veut des messes!”. Quelques heures avant le rassemblement à Versailles, c’était devant la cathédrale de Nantes que d’autres catholiques s’étaient réunis en chantant le chapelet. À voir également sur Le HuffPost: À Lourdes, une messe du 15 août masquée et avec un public restreint Source
VALERY HACHE via Getty ImagesDes Niçois rendent hommage aux victimes de l’attentat dans une église de leur ville, samedi 31 octobre 2020. NICE – Emotion et haute sécurité. De nombreux fidèles sont venus assister, à Nice, aux différentes messes de la Toussaint dans des églises surveillées par des militaires, mitraillette en bandoulière, trois jours après l’attentat qui a endeuillé la ville. Avant la messe de la Toussaint, quelque 150 personnes, parmi lesquelles le maire de Nice Christian Estrosi et le député des Alpes-Maritimes Christian Estrosi, ont participé ce dimanche 1er novembre à “une messe de réparation” dans la basilique Notre-Dame de l’Assomption ont trois fidèles ont été assassinés jeudi. Comme le précise l’Eglise catholique, il s’agit d’“un rite pénitentiel” pour pouvoir célébrer à nouveau, “quand une action gravement injurieuse est commise dans une église”. “On va réparer l’offense qui a été faite puisque quelqu’un a osé donner la mort dans l’église”, a expliqué le prêtre de la basilique, Franklin Parmentier, à Reuters. Quand une action gravement injurieuse est commise dans une église, il faut un rite pénitentiel pour pouvoir y célébrer de nouveau.?Rite de réparation en la basilique Notre-Dame de l’Assomption de #Nice, présidé par Mgr Marceau, à suivre en direct sur KTO https://t.co/5cvLJ19aLM — Église Catholique (@Eglisecatho) November 1, 2020 “L’abomination du geste terroriste a entaché la destination et la vocation de ce lieu”, a déclaré l’évêque de Nice, Mgr André Marceau, à l’entrée de la basilique dont les lumières avaient été éteintes. Ce lieu a été profané ”à travers ces trois vies volées au nom d’un faux visage de Dieu ou d’idéologie perverse, toxique et mortifère”, a-t-il dénoncé. Pour rendre la #BasiliqueNotreDame à ses fidèles après le terrible attentat de jeudi, une cérémonie de réparation y est organisée. En raison des mesures sanitaires le nombre de personnes y est limité….
PASCAL PAVANI via Getty ImagesL’archevêque de Toulouse Mgr Robert Le Gall le 27 septembre 2010 au diocèse de Toulouse (Photo credit should read PASCAL PAVANI/AFP via Getty Images) RELIGION – L’archevêque de Toulouse Mgr Robert Le Gall a affirmé ce vendredi 30 octobre que “la liberté d’expression a des limites” et qu’“on ne peut pas se permettre de se moquer des religions, (car) on voit les résultats que cela donne”. Ces propos tenus sur France Bleu Occitanie au lendemain de l’attentat de Nice dans une basilique (trois morts) ont été critiqués par le leader de la France insoumise Jean-Luc Mélenchon et des responsables socialistes régionaux. “On met parfois de l’huile sur le feu avec ces questions des caricatures” de Charlie Hebdo, a indiqué l’archevêque. “Il faudrait apaiser tout cela car ces caricatures sont contre les musulmans mais contre la foi chrétienne aussi”, a-t-il ajouté. Faut-il arrêter de diffuser ces caricatures dans les écoles notamment? “Je le pense profondément. On voit les conséquences, on met de l’huile sur le feu et c’est une escalade ensuite. La liberté d’expression a des limites comme toutes libertés humaines. On ferait mieux d’insister dans la devise républicaine sur la fraternité”, a-t-il assuré. Interrogé ensuite pour savoir s’il défendait la liberté de blasphémer la religion, Mgr Le Gall a répondu: “Non, personnellement, je ne pense pas. On ne se moque pas impunément des religions. On ne peut pas se permettre de se moquer des religions, on voit les résultats que cela donne”. “Les digues sautent” Pour le chef de la France insoumise, “les digues sautent”. “Un évêque excuse les crimes. Robert Le Gall, archevêque de Toulouse, la liberté de blasphémer les religions est en cause”, a-t-il réagi sur Twitter. les digues sautent. Un évêque excuse les crimes. Robert Le Gall, archevêque de Toulouse, la liberté de blasphémer…
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