Si vous avez manqué notre session de questions-réponses en direct, réservée aux abonnés, avec le chroniqueur IA de WIRED, Reece Rogers, vous pouvez regarder cette rediffusion du livestream.
Dans le cadre d’un procès en cours sur le droit d’auteur, The New York Times déclare avoir passé 150 heures à examiner les données d’entraînement d’OpenAI à la recherche de preuves potentielles, pour qu’OpenAI efface tout son travail.
Les créateurs qui vendent des actifs sur itch.io devront désormais être beaucoup plus transparents sur l’utilisation de l’IA générative. La place de marché pour les créateurs numériques indépendants a introduit une nouvelle règle qui exige des utilisateurs qu’ils étiquettent leurs projets s’ils ont été produits à l’aide d’outils d’IA générative, tels que ChatGPT et Midjourney. Les utilisateurs verront une boîte de divulgation de génération d’IA lorsqu’ils téléchargeront leurs projets. S’ils confirment que leur projet contient du contenu généré par l’IA, ils devront indiquer quels types de contenu ont été réalisés avec l’IA générative, qu’il s’agisse de graphismes, de sons, de texte et de dialogue ou de code.
S’ils ont une page d’actifs publique, ils verront une boîte de dialogue lorsqu’ils accéderont à leur tableau de bord, facilitant ainsi le marquage en masse de leurs projets. Ils pourront sélectionner plusieurs projets de leur liste et ensuite indiquer s’ils contiennent ou non du contenu généré par l’IA. Tous les actifs avec sortie d’IA recevront l’étiquette “Généré par IA”, tandis que ceux sans seront étiquetés comme “Pas d’IA.” Chaque type de contenu aura également sa propre sous-étiquette.
itch.io exige que tous les actifs ayant utilisé l’IA de quelque manière que ce soit, même si le créateur l’a modifié manuellement, soient étiquetés comme Généré par IA. Et s’il trouve un travail non étiqueté ayant utilisé un outil d’intelligence artificielle, il rendra cet actif inéligible à l’indexation afin que les acheteurs potentiels ne puissent plus le trouver. Cependant, il n’est pas clair quelles mesures la place de marché prend pour contrôler son site web. Bien que la nouvelle politique d’itch.io puisse ne pas être suffisante pour ceux qui préfèreraient interdire complètement le contenu généré par l’IA, les étiquettes permettront aux acheteurs qui ne souhaitent pas d’actifs d’IA dans leur travail de les filtrer.
Cet article est apparu à l’origine sur Engadget à l’adresse https://www.engadget.com/ai/itchio-marketplace-now-requires-asset-creators-to-disclose-their-use-of-generative-ai-130031999.html?src=rss
Lorsque Satya Nadella a pris la direction de l’entreprise, celle-ci était lente et démodée. Il a assaini une culture toxique, a conçu le deal de la décennie et a remis Microsoft au sommet.
À la recherche d’un chien à accueillir ? Que diriez-vous de vous laisser charmer par ce « chien robot » développé par le MIT et équipé d’IA générative ! Jusqu’où ce chien robot peut-il aller pour satisfaire les attentes de ses propriétaires ? Analysons cette innovation dans ce qui suit !
Un chien robot avant-gardiste avec des capacités qui dépassent l’imagination ! C’est ainsi que je peux décrire ce chien robot innovant du MIT reposant sur l’IA générative. Il est vrai que toutes les grandes entreprises impliquées dans la création de robots l’affirment, l’apprentissage de robots pour effectuer des tâches complexes s’avère relativement compliqué. Cela exige une quantité considérable de données.
Malheureusement, cette importante exigence en données est le principal obstacle au progrès des systèmes robotiques efficaces. C’est dans ce cadre que les chercheurs du MIT ont brillé. Ils ont réussi à former leur chien robot à réaliser des tâches assez complexes telles que le saut d’obstacles et plus encore. Explication !
Lorsque la robotique se heurte à des obstacles…
Traditionnellement, les robots étaient programmés manuellement pour réaliser des tâches spécifiques. Bien que cette méthode garantisse des résultats exacts, elle présente un manque de flexibilité face aux aléas du monde réel.
Les techniques d’apprentissage automatique sont prometteuses pour remédier à ce problème en rendant les robots plus réactifs, mais elles exigent d’énormes quantités de données issues d’expériences concrètes, souvent coûteuses et difficiles à obtenir.
Pour contourner cette contrainte, les chercheurs ont eu recours à des simulations informatiques reproduisant des environnements virtuels. Ces simulations facilitent la génération rapide de scénarios divers.
Cependant, elles sont limitées par ce que l’on appelle le « sim-to-real gap », un décalage entre les environnements simulés et la réalité. Cela compliquait le transfert des compétences acquises en simulation dans le monde réel.
LucidSim : la solution utilisant l’IA générative pour un chien robot surperformant !
Pour surmonter cette limitation, l’équipe du MIT CSAIL a élaboré LucidSim. Ce système propose un pipeline de génération de données combinant simulateurs physiques et modèles d’IA générative de pointe.
En s’appuyant sur des outils tels que les générateurs de texte à image, les chercheurs ont conçu des scènes réalistes à partir de descriptions fournies par ChatGPT. Ces illustrations étaient ensuite intégrées à un simulateur, MuJoCo, afin de superposer des données géométriques et physiques précises à ces visuels.
Pour enrichir les données visuelles, une autre innovation nommée Dreams in Motion a permis de transformer ces images en courtes vidéos. Ce système simule le déplacement d’un robot dans un environnement, produisant plusieurs images d’animation à partir d’une seule image.
Grâce à ce processus, l’équipe a été en mesure de former un modèle d’IA capable de diriger leur chien robot pour diverses tâches. Ainsi, si vous choisissez d’adopter ce chien robot, sachez qu’il peut monter et descendre les escaliers, grimper aux arbres et même poursuivre un ballon. Que dire d’un chien vivant !
Et après, qu’est-ce qui va se passer ?
Après ce chien robot amélioré grâce à ce modèle d’IA générative, l’équipe du MIT envisage d’appliquer cette approche à d’autres types de robots. Cela concernera aussi bien les humanoïdes que les bras robotiques nécessitant une grande précision. Cette avancée pourrait indéniablement permettre de former et déployer des robots dans tous les domaines.
Elle pourrait optimiser l’emploi des robots dans l’industrie et favoriser leur utilisation à domicile. Je pense que nous nous dirigeons vers un futur où l’adoption de systèmes robotiques dans notre vie quotidienne ne sera plus une utopie. Imaginez-vous recevoir votre petit-déjeuner servi par un robot humanoïde ? Laissez votre avis dans les commentaires pour notre communauté passionnée de nouvelles technologies et de robotique !
Ce n’est plus une fiction ni un fantasme. Les sexbots, ou robots d’amour, sont une réalité, et de nombreuses entreprises se consacrent à la création de leurs propres modèles. Avec l’émergence de l’IA, l’idée de concevoir des robots capables de simuler la femme et de satisfaire leur propriétaire a vu le jour. Je me demande donc, dans ce secteur, quand les robots sexuels seront-ils accessibles ? Pour obtenir une réponse, j’ai interrogé ChatGPT, et voici ce qu’il a partagé en tant que chatbot IA.
Selon l’assistant conversationnel d’OpenAI, il existe déjà au moins trois modèles de robots sexuels sur le marché.
Cependant, je pense qu’il est essentiel de continuer les recherches, car le modèle utilisé par ChatGPT s’appuie uniquement sur des informations antérieures à 2024.
Ainsi, durant ce laps de temps, il est possible que d’autres sociétés aient mis au point des sexbots sans que ChatGPT soit au courant.
En lien avec ce contexte, j’ai élaboré un guide qui compile le top 5 des robots sexuels IA ou des sexbots les plus réalistes jamais confectionnés.
Trois entreprises montantes dans le secteur des robots sexuels selon ChatGPT
Parmi les nombreuses entreprises engagées dans la conception de robots IA sexuels, ChatGPT souligne que trois d’entre elles se sont distinguées.
En tant qu’acteur clé, le chatbot mentionne Realbotix, une branche d’Abyss Creations.
L’entreprise a déjà lancé sur le marché les modèles Harmony et Henry, le tout premier robot sexuel masculin en vente.
Ces deux robots, aussi avancés qu’ils soient, proposent des capacités de conversation hautement développées.
Parmi leurs caractéristiques, on trouve la mémorisation de détails personnels et une plus grande capacité d’adaptation aux goûts personnels de leur utilisateur.
Côté prix, les tarifs pour Henry et Harmony varient entre 11 000 et 15 000 euros.
Realbotix justifie d’ailleurs son prix par un haut degré de personnalisation et des mouvements faciaux finement détaillés.
En plus de Realbotix, nous avons aussi True Companion, qui a su s’imposer sur le marché des robots sexuels avec Roxxxy, un robot féminin destiné à instaurer un lien émotionnel.
Sa particularité, comme le souligne ChatGPT, est sa capacité à alterner différentes personnalités.
Néanmoins, il faudra débourser environ 7 000 dollars, soit près de 6 600 euros, pour se le procurer.
La troisième société, Android Love Dolls, a opté pour une approche un peu plus simpliste.
Elle n’a donc pas vraiment misé sur l’intelligence artificielle, mais plutôt sur l’esthétique et le réalisme de son robot sexuel.
Leurs créations, moins avancées technologiquement, mettent davantage l’accent sur l’aspect physique et sensoriel des robots.
Peut-on espérer de nouveaux modèles de sexbots dans les années à venir ?
D’après les spécialistes, les tout premiers robots sexuels véritablement avancés pourraient devenir plus abordables d’ici cinq à dix ans.
Dans l’intervalle, ChatGPT déclare que les sociétés de la SexTech travaillent pour satisfaire une demande croissante, notamment de personnes socialement isolées, de veufs ou de couples éloignés géographiquement.
Le développement imminent de robots sexuels soulève toutefois une interrogation : fourniront-ils uniquement du plaisir ou répondront-ils à un besoin émotionnel plus profond ?
À mesure que la technologie progresse, il est évident que ces machines ne surclasseront pas les relations humaines.
Cependant, il est probable qu’elles puissent avoir leur place dans une société en recherche de nouvelles formes de liaison.
Malgré des préoccupations partagées concernant le pouvoir de Google, les critiques de l’entreprise et les anciens dirigeants expriment peu d’accord sur ce qui peut réellement être fait, le cas échéant, pour augmenter la concurrence.
Les retards de production de puces et un problème de surchauffe supposé n’ont pas freiné Nvidia, qui a annoncé un autre trimestre de bénéfices records et a déclaré que les Blackwells sont désormais entre les mains de Microsoft et d’OpenAI.
De la tendance du “gaming confortable” à une nouvelle génération de compagnons IA, nos appareils essaient de nous envelopper dans un cocon numérique et physique.
Les poèmes créés par l’intelligence artificielle (IA) sont généralement plus appréciés que ceux composés par des humains.
Une étude récente menée par l’Université de Pittsburgh met en lumière une découverte étonnante. Les lecteurs non experts, qui ont pris part à l’étude, trouvent les poèmes d’IA plus accessibles et simples, une caractéristique qui semble faire toute la différence.
Les chercheurs ont présenté des poèmes de 10 poètes emblématiques, tels que Emily Dickinson et Shakespeare. Ils ont également inclus des poèmes imitant leurs styles, générés par ChatGPT 3.5. Les participants ont fréquemment cru que les poèmes d’IA étaient rédigés par des humains. Étonnamment, ils ont même jugé les poèmes humains comme étant moins authentiques. Cette tendance démontre la compétence de l’IA à reproduire des styles complexes tout en demeurant accessible.
La « complexité et l’opacité » des poèmes humains attirent les amateurs éclairés. Cependant, ces attributs peuvent décourager les lecteurs occasionnels. À l’opposé, les poèmes d’IA transmettent émotions et thèmes de manière plus immédiate. Grâce à cette clarté, l’IA capte l’attention des lecteurs qui désirent une lecture rapide et limpide. Ces derniers n’ont souvent ni le temps ni l’envie d’explorer un texte en détail.
Les participants ont aussi jugé les poèmes d’IA comme étant d’une meilleure qualité globale. Ce constat remet en question les idées reçues sur la poésie. Cela amène à se demander : que recherchent les lecteurs dans un poème ? La réponse varie selon leurs attentes et leur expérience littéraire.
La réaction vive des poètes
La poétesse Joelle Taylor, récipiendaire du prix TS Eliot, a réagi à cette étude. Un poème ne consiste pas seulement en une série d’algorithmes sophistiqués. « La poésie va au-delà d’une simple logique », déclare-t-elle. Elle définit cet art comme un mélange d’émotions, de contestation et de surprises inattendues. Joelle Taylor critique également les bases de données utilisées pour former l’IA. À ses yeux, ces modèles reflètent des traditions anciennes et peu diversifiées, éloignées de la richesse de la poésie humaine contemporaine.
Les chercheurs de l’étude incitent à réfléchir sur la régulation de l’IA. Ils préconisent d’assurer une transparence concernant l’origine des textes générés. Les lecteurs doivent savoir si un écrit émane d’une machine ou d’un auteur humain. L’IA doit-elle devenir une norme en matière artistique ? Cette question complexe pousse à redéfinir la place des émotions humaines dans la création.
Je trouve cette demande des chercheurs plutôt utopique. Comment pourrait-on réellement restreindre les machines à rédiger des poèmes en toute liberté ? Si l’intention est d’attirer plus de lecteurs plutôt que de s’investir dans des récits élaborés, ils devraient plutôt standardiser leur méthode et adhérer à la simplicité des IA.