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Un Ouïghour détenu en Chine réussit à se filmer en détention, des images rares

CHINE – Merdan Ghappar avait l’habitude de poser devant l’objectif. En tant que mannequin ouïghour pour l’énorme détaillant en ligne chinois Taobao, cet homme de 31 ans affichait sa beauté dans des vidéos promotionnelles élégantes de vêtements. Une vidéo, transmise par la famille du jeune homme à la BBC et publiée le mardi 4 août, montre ses conditions de détention, sans que l’on ne sache à aucun moment de quoi il est exactement accusé. Au lieu d’un studio fastueux, la toile de fond consiste ici en une pièce nue aux murs sales, avec de l’acier posé sur les fenêtres. Et à la place de prendre la pose, Merdan Ghappar s’assied en silence, une expression anxieuse sur le visage. “Mon corps entier est couvert de poux” Tenant la caméra de la main droite, il révèle ses vêtements sales, ses chevilles enflées et des menottes fixant son poignet gauche au cadre métallique du lit, le seul meuble apparent de la pièce. Attn: ⁦@AmbLiuXiaoMing⁩: “The list of questions sent by the BBC to the Chinese authorities”—whether Merdan Ghappar is suspected any crime, why he “was shackled to a bed,” about “torture…None of the questions was answered.” More for the prosecutor. https://t.co/EIzntfNR2x — Sophie Richardson (@SophieHRW) August 4, 2020 Merdan Ghappar a aussi pu envoyer des messages, également transmis à la BBC par sa famille, via l’application de réseaux sociaux chinoise WeChat. Il explique qu’il a d’abord été détenu dans une prison d’un poste de police à Kucha, dans la région autonome du Xinjiang (ouest de la Chine). “J’ai vu de 50 à 60 personnes détenues dans une petite pièce ne dépassant pas 50 mètres carrés, des hommes à droite, des femmes à gauche. Tout le monde portait un soi-disant ‘costume quatre pièces’: une cagoule noire sur la tête, des menottes, des chaînes pour les jambes…

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Donald Trump menace de bannir Tiktok, ces utilisateurs lui répondent

TIKTOK – Le 31 juillet, Donald Trump a annoncé vouloir bannir TikTok aux États-Unis. Le président américain accuse l’application de travailler pour le compte des autorités chinoises. Les TikTokers n’ont pas tardé à lui répondre, avec beaucoup d’humour et parfois un peu de colère. “Tu peux essayer de nous censurer, tu peux faire un caprice, mais la constitution est de notre côté (…) la liberté d’expression ne peut pas être bannie”, clame une utilisatrice de TikTok @Maya2960. Certains utilisateurs n’ont pas pu retenir leurs larmes. #RipTikTok et #BanTikTok comptabilisent des millions de vues.  TikTok pourra rester aux États-Unis s’il est racheté d’ici le 15 septembre, a nuancé ce 3 août le président Donald Trump. Microsoft est actuellement en négociations pour racheter la branche américaine de TikTok à sa maison-mère chinoise ByteDance.  À voir également sur Le HuffPost: Des utilisateurs de Tik Tok entrent encore en guerre contre Donald Trump Source

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De mystérieuses graines chinoises inquiètent les autorités américaines et canadiennes

AGRICULTURE – Les services de l’Agriculture de plusieurs États américains ont publié ces derniers jours des communiqués mettant en garde leurs habitants face à des colis suspects contenant de mystérieuses graines, vraisemblablement envoyés depuis la Chine. “Les types de graines dans les colis sont actuellement inconnus et sont susceptibles de contenir des espèces végétales envahissantes”, a récemment prévenu le département agricole de l’Ohio. “Si vous recevez un colis de ce type, merci de NE PAS semer ces graines. Si elles sont dans un emballage scellé, n’ouvrez pas le paquet”, a conseillé l’autorité, qui redirige vers le ministère américain de l’Agriculture (USDA). Le département agricole de l’Ohio précise que “des graines non désirées peuvent être des espèces envahissantes, contenir des herbes nuisibles, introduire des maladies pour les plantes locales ou être dangereuses pour le bétail”. “Nous préférerions que les gens nous contactent pour se débarrasser convenablement de ces graines”, recommandent les forces de l’ordre de l’État. Des consignes similaires ont été émises par les ministères de l’Agriculture des États de Washington, de Louisiane, de Virginie et du Kansas. Selon des médias locaux et des photos partagées par des habitants sur les réseaux sociaux, des paquets ont aussi été envoyés dans l’Utah, l’Arizona et en Géorgie. Report Unsolicited Seeds: Anyone who has received unsolicited seeds in the mail from China or any other country is encouraged to contact the GDA Seed Lab at 229-386-3145 or e-mail SeedLab@agr.georgia.gov. The seed packages may appear similar to the photos below. pic.twitter.com/eMUVo0MVjM — Georgia Department of Agriculture (@GaDeptAg) July 27, 2020 Officials in at least four states are urging residents to report any unsolicited packages of seeds that appear to have been sent from China, warning that they might be invasive or otherwise harmful https://t.co/4WnAuMJw9c — NYT Science (@NYTScience) July 27, 2020 Les motivations derrière ces envois…

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TikTok va être interdit aux États-Unis, annonce Donald Trump

AFPLe président américain Donald Trump a annoncé son intention d’interdire aux États-Unis le réseau social TikTok. ÉTATS-UNIS – Les Américains devront-ils désinstaller TikTok de leur téléphone? Le président Donald Trump a annoncé vendredi 31 juillet qu’il allait interdire aux États-Unis ce réseau social, soupçonné par Washington de pouvoir être utilisé par le renseignement chinois. “En ce qui concerne TikTok, nous l’interdisons aux États-Unis”, a déclaré Donald Trump à des journalistes à bord de l’avion présidentiel Air Force One. “Compte-rendu de l’équipe à bord d’Air Force One retranscrit par le journaliste référent pour la presse écrite David Cloud, du Los Angeles Times″ Face aux caméras, Donald Trump a assuré avoir “plusieurs options” concernant l’avenir de TikTok aux États-Unis: ”il se pourrait que nous l’interdisions, il se pourrait que nous fassions d’autres choses”, a-t-il lancé, comme vous pouvez le voir dans la vidéo ci-dessous. TikTok dément partager des données avec Pékin TikTok appartient au groupe chinois ByteDance. L’application compte près d’un milliard d’utilisateurs dans le monde et est très populaire auprès d’un public jeune.  TikTok faisait l’objet d’une enquête du CFIUS, l’agence américaine chargée de s’assurer que les investissements étrangers ne présentent pas de risque pour la sécurité nationale. Des responsables américains ont exprimé ces dernières semaines la crainte que la très populaire plateforme vidéo ne soit utilisée par Pékin à des fins négatives pour les États-Unis. Steven Mnuchin, le secrétaire américain au Trésor, avait fait savoir mercredi qu’il ferait une “recommandation” sur TikTok à la Maison Blanche cette semaine. TikTok a souvent dû se défendre de ses liens avec la Chine, où ByteDance possède une application similaire, sous un autre nom. Elle a toujours nié partager des données avec les autorités chinoises et a assuré ne pas avoir l’intention d’accepter de requêtes en ce sens. Lire aussi: Comment TikTok se retrouve mêlée aux…

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Les Ouïghours soutenus par “les colleuses” sur les murs de Paris

ACTUALITÉ – Les “colleuses”, ces militantes qui collent des slogans et messages féministes sur les murs de la capitale, affichent leur soutien aux Ouïghours, cette ethnie musulmane prise pour cible par la Chine, comme vous pouvez le voir dans la vidéo en tête de cet article. Depuis plusieurs années, ce peuple de la province du Xinjiang, située au nord-ouest de la Chine, est peu à peu décimée par le pouvoir chinois. Des études et des recherches ont démontré qu’environ 1,5 million de ces musulmans turcophone seraient enfermés dans des “camps de rééducation”. La communauté internationale commence seulement à s’emparer de ce sujet et à dénoncer les exactions de la Chine, notamment accusée de stériliser de force les femmes ouïghours. Selon les Nations Unies, l’entrave aux naissances d’un groupe ethnique est l’un des cinq critères de génocide. Les “colleuses” parisiennes ont ainsi dénoncé cette politique et notamment le contrôle du corps du corps des femmes.  Leurs messages ont également visé les marques présentes dans la province du Xinjiang et dont certaines feraient fabriquer leurs produits dans des usines ayant recours au travail forcé des Ouïghours. À voir également sur Le HuffPost: Ces réfugiés ouïghours dénoncent le “silence” de la France Source

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La Chine défie les États-Unis en envoyant une sonde vers Mars

ESPACE – Une grande première pour Pékin. La Chine à l’assaut de la planète Mars: le géant asiatique a lancé ce jeudi 23 juillet avec succès une sonde qui va parcourir un long voyage jusqu’à la planète rouge, en pleine rivalité diplomatique et technologique avec les États-Unis. L’engin a été propulsé dans un ciel d’azur par une fusée Longue-Marche 5, la plus puissante de la panoplie chinoise, qui a décollé dans un nuage de fumée du centre de Wenchang, sur l’île tropicale de Hainan (sud), comme vous pouvez le voir dans la vidéo en tête d’article. Sous une température écrasante de 34 degrés, des ingénieurs et employés en blouse bleue ont applaudi après le tir. L’agence spatiale a confirmé une demi-heure plus tard la réussite du lancement. La sonde n’arrivera pas avant 2021. Elle devra d’abord effectuer en quelque sept mois le long trajet Terre-Mars. La distance varie mais est au minimum de 55 millions de kilomètres ― soit 1.400 fois le tour du monde. Ambitieuse, la Chine espère faire lors de cette première tentative indépendante presque tout ce que les États-Unis ont réalisé en plusieurs missions martiennes depuis les années 1960. C’est-à-dire placer une sonde en orbite, poser un atterrisseur sur Mars, puis en faire sortir un petit robot téléguidé afin qu’il mène des analyses en surface. Cette mission offre un regain de prestige à Pékin face à Washington, qui vient d’ordonner la fermeture du consulat de Chine à Houston, dernier avatar de l’intense rivalité entre les deux géants du Pacifique. “C’est manifestement un événement marquant pour la Chine. C’est la première fois qu’elle s’aventure au loin dans le système solaire”, indique à l’AFP Jonathan McDowell, astronome au Centre Harvard-Smithsonian pour l’astrophysique, aux États-Unis. “Si elle réussit, ce serait la première fois dans l’histoire qu’un atterrisseur et un robot téléguidé…

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Coronavirus: à Hong Kong la situation est “vraiment critique”

ASSOCIATED PRESSA Hong Kong, Carrie Lam s’inquiète d’une situation critique. CORONAVIRUS – La cheffe de l’exécutif hongkongais Carrie Lam a fait état ce dimanche 19 juillet d’une situation “critique” dans la lutte contre le coronavirus, l’ex-colonie britannique ayant enregistré plus de 100 nouvelles contaminations en 24 heures. La région semi-autonome fut une des premières zones touchées par l’épidémie apparue dans le centre de la Chine. Mais elle a initialement enregistré de très bons résultats dans le combat contre le Covid-19, au point qu’elle avait presque mis fin en juin aux contaminations locales. Cependant, le nombre de cas est reparti à la hausse ces deux dernières semaines et les médecins ont du mal à identifier les chaînes de transmission du coronavirus dans le territoire très densément peuplé de 7,5 millions d’habitants. Carrie Lam a annoncé dimanche que plus de 500 nouvelles contaminations avaient été enregistrées ces deux dernières semaines, portant le total de la ville à 1788 cas, dont 12 décès. Plus de 100 nouveaux cas ont été répertoriés lors de la seule journée de dimanche, ce qui constitue un record. “Je crois que la situation est vraiment critique et rien ne permet de penser qu’elle soit en train d’être contrôlée”, a déclaré Carrie Lam aux journalistes. Les autorités ont ordonné la semaine dernière de nouvelles mesures de distanciation sociale, parmi lesquelles la fermeture des salles de sport ou des discothèques, en imposant en outre le port du masque dans les transports en commun. Les restaurants ne peuvent servir qu’à emporter à partir de 18H00. Dimanche, Carrie Lam a annoncé de nouvelles mesures, et notamment un projet de rendre obligatoire le port du masque dans les espaces intérieurs publics, ou encore l’obligation de travailler depuis la maison pour le personnel non essentiel de la fonction publique. À voir également sur Le HuffPost: Contre…