Rhumeries, boîtes de nuit et néonazis : le drôle de business de Morgan Trintignant

CULTURE

Rhumeries, boîtes de nuit et néonazis : le drôle de business de Morgan Trintignant

Extrême droite, néonazi, Néonazis, Bars, Extrême, Rassemblement national, Eric Zemmour, boites de nuit, ExtremeDroite2022
Neveu de l’acteur Jean-Louis Trintignant et fils du pilote de course Maurice Trintignant, Morgan Trintignant est un patron à la tête d’un réseau de bars et de boîtes de nuit. C’est aussi un militant d’extrême droite radicale aux multiples connexions.
Portraits

ACTUALITÉS

À Clermont, Macron attendu au tournant sur “l’égalité des chances”

POLITIQUE – Celle-là, on l’avait un peu oubliée. En célébrant le 150e anniversaire de la proclamation de la République au Panthéon vendredi dernier, Emmanuel Macron rappelait que “l’égalité des chances” est une des priorités de son quinquennat. Quatre jours plus tard, il consacre, à Clermont-Ferrand, son premier déplacement de rentrée (sur le territoire français) à ces questions. Au programme: la visite du centre de formation aéronautique d’un lycée Professionnel, quelques pas dans le Hall 32, un centre de promotion des métiers de l’industrie et une visioconférence avec des recteurs. Pour l’Élysée, il s’agit de “donner une impulsion”, “dessiner un nouvel agenda de l’égalité des chances” et continuer à s’inscrire dans “la valeur d’émancipation, un marqueur macronien.” Mais dans les faits, le président de la République, en promettant d’aller “plus vite et plus fort” sur ces sujets, a lui-même reconnu qu’il n’en avait pas fait assez depuis son arrivée au pouvoir.  Sécurité, séparatisme (et égalité) Et il y a du travail pour revoir un système où il faut en France “180 années pour qu’un descendant d’une famille modeste atteigne le revenu moyen”, selon l’OCDE et que la crise du coronavirus a encore creusé les discriminations. Reste qu’en cette rentrée politique, le gouvernement ne met pas franchement l’accent sur ces sujets sociaux. L’omniprésence de Gérald Darmanin, conjuguée à une série de faits-divers choquants, a installé les questions sécuritaires en tête des priorités affichées par l’exécutif. Le discours d’Emmanuel Macron prononcé le 4 septembre pour célébrer la République illustre cette tendance.  Le chef de l’État a bien évoqué, en quelques phrases, l’importance de la République sociale, citant certains de ses illustres artisans comme Péguy, Jaurès, Blum ou Mendès-France. Mais son discours portait presque exclusivement sur les “devoirs” qu’impose la citoyenneté française et les dangers que connaît la République “fragile” et “attaquée.”  Emmanuel Macron…