Réduire la couverture de soins est un choix politique irresponsable
Les Français sont très attachés à la Sécurité sociale.
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L'année 2023 a vu la « enshittification » des plateformes de Facebook à Google Search. Une nouvelle stratégie de sortie signifie que les plateformes devront jouer gentiment avec vos données, même si vous partez pour un concurrent.
L'ère du Far West sans loi de l'IA et de la technologie touche à sa fin, car les autorités de protection des données utilisent la législation nouvelle et existante pour se montrer plus sévères.
Les prédictions optimistes concernant les grandes réalisations de l'intelligence artificielle seront balayées par des performances décevantes et des résultats dangereux.
AFPSur cette photo prise en avril 2020, la député Agir Laure de La Raudière s’exprime à l’Assemblée nationale. Elle a été nommée ce 5 janvier 2021 pour présider l’Arcep. POLITIQUE – Emmanuel Macron a choisi la députée d’Eure-et-Loire (Agir) Laure de La Raudière, ancienne responsable de France Telecom-Orange, pour prendre la tête de l’Autorité de régulation des télécoms (Arcep) a indiqué l’Élysée dans un communiqué ce mardi 5 janvier. Pour succéder à Sébastien Soriano, dont le mandat a pris fin début janvier, “le président de la République envisage, sur proposition du Premier ministre, de nommer Mme Laure de La Raudière en qualité de présidente de l’Autorité de régulation des communications électroniques, des postes et de la distribution de la presse (Arcep)”, a précisé l’Élysée. Pour être confirmée, cette nomination doit maintenant recevoir l’aval de la commission des affaires économiques de l’Assemblée nationale ― dont Laure de La Raudière est membre ― et de son équivalent au Sénat. Spécialiste reconnue du numérique et des télécoms, Laure de la Raudière, âgée de 55 ans, a réalisé une partie de sa carrière chez France Telecom-Orange entre 1990 et 2001 à différents postes de direction. Un choix “aberrant” pour le patron de Free Son passé chez Orange a cependant fait tiquer le fondateur de l’opérateur Free Xavier Niel. Interrogé sur BFM Business avant l’annonce officielle, il avait affirmé que “ce serait aberrant pour la concurrence”. “On a une autorité indépendante en France qui depuis 20 ans a fait le boulot pour permettre à la concurrence d’exister. Et ça me paraîtrait incohérent d’avoir un gouvernement ou un président ou un Premier ministre qui prenne une décision qui soit celle-ci”, avait taclé le patron de Free. “Je ne suis pas sûr que Donald Trump lui-même aurait osé faire un truc pareil aux États-Unis”, avait-il ajouté, tout en reconnaissant…
ALIMENTATION – Réunions secrètes dans des hôtels, coups de téléphone répétés… Douze industriels du jambon et de la charcuterie ont été condamnés jeudi à payer 93 millions d’euros au total pour des ententes sur les prix entre 2010 et 2013. La plus forte sanction (35,5 millions d’euros), rendue publique jeudi par l’Autorité de la concurrence, vise le leader français de la production porcine, la coopérative Cooperl, qui possède six sites intervenant dans la fabrication de charcuterie. Suivent le groupe de distribution Les Mousquetaires (Intermarché, Netto), qui fabrique également des produits sous ses propres marques comme Monique Ranou (31,7 millions d’euros d’amende), et le groupe Fleury Michon (près de 14,8 millions d’euros d’amende). La Cooperl et Fleury-Michon feront appel de cette décision, ont-ils annoncé à la mi-journée. “Les industriels concernés (les ‘charcutiers-salaisonniers’) se coordonnaient pour acheter moins cher les pièces de jambon auprès des abatteurs et/ou s’entendaient par ailleurs sur les hausses de prix des produits charcutiers qu’ils entendaient pratiquer auprès des enseignes de la grande distribution, pour leurs marques de distributeurs (MDD) ou ‘premiers prix’”, indique l’Autorité de la concurrence dans un communiqué. “Les ententes ont concerné de très nombreux produits de consommation courante (jambon cru, jambon cuit, saucissons, rosette, chorizo…)”, est-il ajouté. Dans le cas de l’entente sur le prix de la matière première, “les charcutiers-salaisonniers se contactaient individuellement par téléphone avant le début des négociations avec les abatteurs, généralement le jeudi après-midi ou le vendredi matin, afin d’aboutir à une position commune de négociation”, décrit l’Autorité. Concernant les prix proposés à la grande distribution, “ces échanges ont eu lieu, s’agissant des produits crus/secs de charcuterie, à travers de multiples échanges téléphoniques bilatéraux ainsi que lors d’au moins six réunions multilatérales secrètes entre concurrents dans des hôtels de Paris et de Lyon”, ajoute-t-elle. Une “manipulation”, selon la Cooperl Les pratiques…
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