Crise en Corée du Sud en direct : motion de mise en accusation du président Yoon soumise, disent les partis d'opposition

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Crise en Corée du Sud en direct : motion de mise en accusation du président Yoon soumise, disent les partis...

La Corée du Sud avec le secrétaire général Mark Rutte déclarant la relation avec le pays d’Asie de l’Est comme étant inébranlable. “Nous suivons les événements en Corée du Sud, nous sommes intéressés par l’évolution de la situation,” a-t-il déclaré lors d’une réunion de l’OTAN à Bruxelles. “Notre relation avec la Corée du Sud est essentielle, notre relation avec la Corée du Sud est inébranlable,” a-t-il ajouté. Corée du Sud. Il est 16h à Séoul ce mercredi. Voici un récapitulatif des deux derniers jours tumultueux dans la politique sud-coréenne :

Les partis d’opposition ont soumis une motion de mise en accusation du Président Yoon Suk Yeol pour sa déclaration de loi martiale de courte durée.

Yoon fait face à des appels croissants à démissionner après avoir déclaré la loi martiale dans une adresse surprise, tard dans la nuit de mardi, un…

Les établissements d'enseignement supérieur mettent en garde contre l'imminence d'une crise financière.

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Les établissements d’enseignement supérieur mettent en garde contre l’imminence d’une crise...

De mémoire de recteur, un tel événement n’avait jamais été observé : sous le slogan « Universités en péril », France Universités, l’association rassemblant les présidents d’universités et d’établissements publics d’enseignement supérieur, appelle à la mobilisation pour que ce mardi 3 décembre soit une « étape sans précédent de prise de conscience sur la réalité des universités ». L’université de Lille, en particulier, fermera ses portes pour la journée. Cela fait plusieurs semaines que ces responsables luttent pour éviter une nouvelle diminution des financements octroyés par l’État dans le cadre des discussions sur le projet de loi de finances 2025. Ils ont l’intention de continuer à exercer une pression, même si ce budget pourrait disparaître avec le gouvernement cette semaine.

Mais au fond, que se passe-t-il ? En surface, l’augmentation de 89 millions d’euros du budget de l’enseignement supérieur et de la recherche, porté à 26,8 milliards d’euros, pourrait sembler montrer « l’engagement du gouvernement à investir pour l’avenir via l’enseignement supérieur, l’innovation et la recherche », selon le communiqué du ministère. Cependant, en tenant compte de l’inflation, cela représente bien une baisse des ressources. Une nouvelle d’autant plus préoccupante que les universités ont dû faire face, sans moyens supplémentaires, à des augmentations de dépenses concernant les personnels ou les coûts d’énergie.

Une augmentation des dépenses non compensée

Pour l’année 2025, le ministère admet, dans un communiqué diffusé ce 3 décembre, qu’il demande aux établissements d’enseignement supérieur de consentir à un effort de 350 millions, soit « environ 3 % du budget global des universités ».

« Ce projet stipule que les universités doivent prendre en charge plus de 180 millions d’euros de dépenses additionnelles pour financer les retraites de leurs personnels. Ces dépenses s’ajoutent aux autres mesures imposées par l’État sans compensation ces dernières années. Près de 500 millions de dépenses supplémentaires pour toutes les universités sur deux ans ! », avaient déjà mis en garde 80 présidents et directeurs d’établissements publics du supérieur dans une tribune collective publiée le 30 octobre dans Les Echos.

Le gouvernement envisage même d’instaurer un « mécanisme de solidarité » pour soutenir les universités les plus en détresse, financé par un prélèvement de 1 % sur la subvention pour charge de service public (SCSP) versée à chaque institution.

Le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, Patrick Hetzel, tout comme sa prédécesseuse Sylvie Retailleau, soutient que les universités disposent de fonds de roulement importants, estimés par le ministère à 5,7 milliards d’euros, qui pourraient leur permettre d’absorber ces nouvelles dépenses en 2025. Un chiffre contesté par France Universités, qui évoque 2,5 milliards d’euros cumulés.

Surtout, « nous savons pertinemment que cet argent n’est pas inactif, répond France Universités. En réalité, la majorité de la trésorerie d’un établissement est engagée dans des opérations spécifiques et contractualisées, ce qui signifie qu’elle ne peut pas être réaffectée à des dépenses courantes telles que les factures d’électricité, les salaires des personnels universitaires ou encore les pensions ».

La décision politique de plonger les universités dans le déficit en décidant d’une hausse des dépenses sans compensation se voit très clairement sur ce graphique. github.com/cpesr/RFC/bl…[image or embed] — Julien Gossa (@juliengossa.cpesr.fr) 28 novembre 2024 à 09:23

Les universités craignent par ailleurs de faire face aux conséquences d’une remise en cause généralisée des aides à l’apprentissage dans le supérieur, actuellement ciblées par le gouvernement et certains parlementaires. C’est pourquoi France Universités avait plaidé pour que ces aides soient préservées uniquement pour les formations validées par le ministère de l’Enseignement supérieur, ce qui permettrait néanmoins de lutter contre les « effets d’aubaine qui favorisent injustement le développement d’établissements privés lucratifs » dont la qualité est très incertaine.

Au bord du gouffre financier

Il n’y a rien de véritablement nouveau, bien sûr, dans cette rigueur budgétaire. Cela fait maintenant environ dix ans que la dépense par étudiant à l’université est en déclin, à l’exception d’un léger et récent rebond, et elle se situe dans un niveau peu flatteur dans les comparaisons internationales.

De plus, la structure de cette dépense a considérablement évolué ces dernières années, avec une baisse continue de la part de l’État – et des collectivités locales – en faveur, notamment, des entreprises.

N’arrive-t-on pas à la limite de ce que l’on peut exiger d’universités déjà exsangues ? Les trois quarts d’entre elles devraient clôturer l’année 2024 avec un déficit, selon France Universités. Aggraver leurs problèmes financiers revient à les condamner à des choix tragiques pour 2025, préviennent leurs dirigeants : réduction des budgets de recherche, gel des postes, report des travaux de rénovation énergétique ou d’accessibilité des bâtiments, diminution des capacités d’accueil, voire suppression de formations ou de branches locales.

Loin de cette vision catastrophique, le ministère assure encore actuellement « qu’aucune menace budgétaire globale ne pèse sur les universités ». Patrick Hetzel envisage plutôt, à l’horizon, un approfondissement de l’autonomie des universités, instaurée par la loi relative aux libertés et responsabilités des universités (LRU) de 2007. Le communiqué publié ce 3 décembre annonce d’ailleurs la parution imminente d’un décret destiné à introduire « plus de souplesse et à simplifier la gestion financière des établissements ». « Aucun établissement ne sera laissé sans solution », tient à préciser le ministre.

Ce dernier avait, il y a quelques jours, estimé qu’à plus long terme, l’augmentation des droits d’inscription « ne devrait pas être un tabou » même si « ce n’est pas le sujet principal ». Une belle provocation qui risque d’attirer encore davantage de manifestants le jeudi 5 décembre, lors de la grève de la fonction publique. À cette date, toutefois, il n’est pas certain que Patrick Hetzel soit encore ministre de plein exercice.

Président sud-coréen Yoon Suk Yeol

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État d’urgence en Corée du Sud : Yoon contre les forces anti-étatiques

Le président sud-coréen Yoon Suk Yeol a décrété l’état d’urgence pour défendre l’ordre démocratique contre les “forces anti-étatiques pro-nord-coréennes” et a accusé l’opposition de contrecarrer le gouvernement. Les activités parlementaires ont été suspendues, bloquant l’accès aux membres de l’Assemblée nationale. Les critiques proviennent aussi bien de l’opposition que de son propre parti conservateur. Yoon vise à éliminer les éléments qu’il considère comme nuisibles à la sécurité publique. Élu en 2022 par une faible marge, Yoon fait face à des tensions croissantes avec la Corée du Nord et à une polarisation politique similaire à celle des États-Unis.

Meta dit qu'elle modère par erreur trop de contenu

INTELLIGENCE ARTIFICIELLE

Meta dit qu’elle modère par erreur trop de contenu

Meta, selon Nick Clegg, fait face à des taux d’erreur trop élevés dans la modération de contenu sur ses plateformes, entraînant la suppression injustifiée d’un contenu inoffensif. Clegg a admis que l’entreprise avait été trop agressive dans la suppression de publications liées à COVID-19, influencée par des pressions externes. Malgré des dépenses de modération en hausse, les systèmes automatisés semblent manquer de précision. Les erreurs de modération continuent de poser problème, comme le montre un récent incident impliquant des photos de Donald Trump. Les règles de contenu de Meta pourraient bientôt subir des changements, mais rien de concret n’a encore été annoncé.

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Olaf Scholz promet 650 millions d’euros d’aide militaire à l’Ukraine.

Olaf Scholz a rencontré le président ukrainien, Volodymyr Zelenskyy, lors d’une visite non annoncée à Kyiv, qui était sa première depuis les premiers mois de la guerre à grande échelle alors qu’il cherchait à rassurer l’Ukraine sur le soutien allemand. Le chancelier allemand a annoncé un paquet d’aide militaire d’une valeur de 650 millions d’euros (540 millions de livres sterling) lors de son voyage, au milieu de doutes sur sa politique ukrainienne à domicile et de l’incertitude concernant la prochaine présidence de Donald Trump et ce que cela pourrait signifier pour la guerre en Ukraine. S’exprimant à Kyiv, Scholz a réitéré que la Russie ne devrait pas être autorisée à “imposer une paix dictée à l’Ukraine” dans le cadre de négociations et a déclaré qu’aucune décision ne devrait être prise sans la présence de l’Ukraine. Il a évoqué des espoirs de trouver “une paix juste, équitable et durable”. Il a dit que l’Allemagne…

La chanteuse malienne Rokia Traoré sera extradée d'Italie vers la Belgique

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Belgique reconnue coupable de crimes contre l’humanité au Congo colonial

L’État belge a été reconnu coupable de crimes contre l’humanité pour le retrait forcé de cinq enfants métis de leurs mères dans le Congo colonial. Dans un jugement très attendu rendu lundi, la cour d’appel de Belgique a déclaré que cinq femmes, nées au Congo belge et maintenant dans la soixantaine, avaient été victimes de “kidnappings systématiques” de la part de l’État lorsqu’elles ont été retirées de leurs mères alors qu’elles étaient petites et envoyées dans des institutions catholiques en raison de leurs origines métisses. “C’est une victoire et un jugement historique”, a déclaré Michèle Hirsch, l’une des avocates des femmes, aux médias locaux. “C’est la première fois en Belgique et probablement en Europe qu’un tribunal a condamné l’État colonial belge pour crimes contre l’humanité.” Monique…