Hey les zicos, on vous file des places pour le festival Déroutes à Nantes
© Déroutes. Atelier Baptiste Chauloux Comme on parle pas mal de déontologie journalistique ces derniers jours, il est de notre responsabilité morale d’être transparent avec vous : si on vous parle de la première édition de Déroutes, festival de musique qui se déroule à Nantes du 25 juin au 1er juillet, ce n’est pas uniquement parce que la programmation déboîte mais aussi parce que notre contributeur Marc-Aurèle Baly en est l’instigateur avec ses petits camarades. Publicité La dernière fois qu’on s’est vu, Marc-Aurèle s’était proposé d’écrire lui-même l’article vu qu’il avait fait le dossier de presse et qu’il n’était clairement pas à ça près, ce à quoi on avait répondu qu’il avait un petit coup dans le nez, qu’il pouvait aussi nous dire pourquoi ça valait le coup de se pointer à Déroutes et qu’il n’avait pas spécialement besoin de nous envoyer un papier des Inrocks sur le sujet pour nous motiver. Festival itinérant, Déroutes trace un sillon entre différents coins de Nantes que Marc-Aurèle qualifie de « vraiment chouettes ». Des bars, cafés-concerts, cinémas, terrasses, chantiers, usines ou espaces fluviaux disséminés dans le centre-ville, sur les bords de l’Erdre près de l’île de Versailles ou dans le quartier de Chantenay dans lesquels on pourra écouter « des scènes alternatives et des formes plurielles (…) allant du local à l’expérimental, des jeunes pousses aux hérauts nationaux ». Citons en vrac des noms familiers – Low Bat ou Les Hôpitaux – et du très frais comme Thomas Trapperapas et sa « pop bigarrée », phrase polie pour désigner son titre Pédés de droite, Mercedeath et son « électronique fumasse » portée par Cherry B Diamond et Salade Tomate Oignon ou Magicien Windows dont vous pouvez écouter les « synthétiseurs aux cœurs qui saignent » et l’excellent titre Vieux et chiant comme Orelsan dans son nouvel album ci-dessous : Publicité S’il avait écrit ce papier, Marc-Aurèle l’aurait probablement…