C’estC’est le sujet délicat dans le débat actuel sur la lutte contre le trafic de drogues, un thème évité systématiquement, et sur lequel les ministres de la justice et de l’intérieur n’ont pas évoqué un seul mot lors de la présentation, le vendredi 8 novembre, des mesures de la prochaine loi concernant cette question : l’isolement de la France par rapport au mouvement international de dépénalisation et de légalisation des drogues.
ÀÀ lors d’une visite à Marseille visant à montrer leur cohésion et leur détermination sur cette question, les ministres de la justice, Didier Migaud, et de l’intérieur, Bruno Retailleau, ont dévoilé, le vendredi 8 novembre, leur stratégie de lutte contre la toxicomanie.
« Pas« Pas de bla-bla inutile s’il vous plaît. » Lors de sa première réunion avec ses ministres, le 23 septembre, Michel Barnier souligne sa philosophie : « Agir davantage que communiquer et agir avant de communiquer. » En face de lui, Bruno Retailleau a bien intégré le message. Quelques heures plus tard, il accorde sa première interview au Figaro avant d’apparaître au « 20 heures » de TF1 puis à la matinale de CNews le lendemain matin.
L’approche de Donald Trump envers Big Tech a oscillé entre des appels à des réglementations plus strictes pour certains acteurs et une approche laxiste pour d’autres. Voici comment il pourrait orienter la politique technologique lors d’un second mandat.
L’IA est-elle capable de commettre des erreurs et de transformer des innocents en criminels ? Plongez dans la réalité avec l’histoire de Martin Bernklau, un journaliste allemand injustement accusé par l’IA.
De nos jours, l’IA est employée dans divers secteurs et commence déjà à s’intégrer dans le domaine judiciaire et les enquêtes criminelles. Certains profileurs l’utilisent déjà pour conduire des recherches et des investigations. Mais, peut-on vraiment considérer l’IA comme infaillible à 100 % ? Voici quelques exemples, pas si isolés, qui pourraient vous donner des frissons, surtout quand l’IA fait passer des innocents pour des coupables.
Quand l’IA hallucine ou désigne des innocents comme criminels…
Avant le triste épisode de Bernklau, des témoignages avaient déjà montré que certains systèmes d’IA, censés fournir des données précises et fiables, ont déjà mené leurs utilisateurs à des erreurs. Celles-ci sont souvent qualifiées de « hallucinations » de l’IA. Cela se produit lorsque l’outil s’égare en présentant des informations fictives comme étant factuelles.
Martin Bernklau a été confronté à cette réalité troublante lorsqu’il a fait une recherche personnelle avec Copilot de Microsoft. À sa grande surprise, l’IA le désignait comme un criminel, mentionnant des délits graves tels que des violences, des évasions d’asile et même des accusations de trafic de drogue.
Mais qu’est-il arrivé à Copilot pour accuser le journaliste de criminalité ? Simplement parce que l’IA avait amalgamé son profil personnel avec les affaires criminelles qu’il avait couvertes, reliant ainsi son nom aux crimes reportés.
Plus inquiétant encore, Copilot a divulgué des informations personnelles erronées, y compris l’adresse et le numéro de téléphone de Bernklau. Ces données inexactes, accessibles à tous, ont menacé sa sécurité et ont gravement porté atteinte à sa vie privée.
Cette expérience de Bernklau s’inscrit dans un cadre plus large. Aux États-Unis, une affaire similaire a conduit Mark Walters, un animateur radio, à poursuivre OpenAI. L’outil d’IA avait faussement affirmé que Walters était impliqué dans des activités frauduleuses, des accusations sans fondement. Ce procès pourrait créer un précédent pour les responsabilités des entreprises d’IA face à des allégations de diffamation.
L’IA et la justice pourront-elles réellement coexister ?
L’intelligence artificielle a fait des faux pas et a faussement accusé des innocents. Ironiquement, même avec ses erreurs, l’IA dans le domaine judiciaire est de plus en plus adoptée. Son objectif est de simplifier la gestion des affaires et de générer des documents juridiques. En Inde, les tribunaux utilisent l’IA pour traduire les procès dans les dialectes locaux, facilitant ainsi la compréhension par tous les participants.
En revanche, en Australie, des tribunaux et des commissions examinent l’intégration de l’IA dans le traitement judiciaire. Cependant, Catherine Terry, avocate et présidente d’une commission sur la réforme de la justice en Australie, évoque les dangers d’une dépendance excessive. Elle affirme que « L’IA pourrait altérer la voix des témoins, qui est essentielle pour la preuve. »
C’est probablement la raison pour laquelle plusieurs tribunaux australiens, comme ceux du Queensland et de Victoria, imposent que toute utilisation d’IA dans les documents juridiques soumis à la cour soit clairement indiquée. Mais cela suffira-t-il à éviter les cas “hallucinants” d’IA dans les affaires judiciaires ?
Selon moi, il est crucial de mettre en place une réglementation stricte concernant l’IA dans le domaine de la justice. L’application de cette technologie doit être accompagnée de contrôles rigoureux. Cela évitera des erreurs graves et garantira une utilisation éthique et responsable de l’IA.
Les cols blancs, en plein cœur du commerce de stupéfiants En France, le trafic de drogues génère près de trois milliards d’euros de revenus annuels et représente 0,1 point du produit intérieur brut. 240 000 individus dépendent directement ou indirectement de ce trafic de stupéfiants en France. C’est une multinationale du crime qui influence l’économie légale. Le trafic de stupéfiants est une activité illégale qui produit une immense quantité d’argent liquide, mais qui ne peut pas être réutilisée directement. Il est donc nécessaire d’accompagner ce trafic de dispositifs de blanchiment pour réintroduire ces fonds dans les circuits légaux, permettant ainsi aux trafiquants de s’enrichir vraiment et de consolider leur pouvoir. Alors que les inquiétudes grandissent en France sur l’influence de ces groupes criminels sur notre démocratie, une affaire judiciaire vient mettre en lumière ces mécanismes sophistiqués. Cette affaire a nécessité plus de cinq ans d’investigation, dix ans de poursuites judiciaires et l’intervention de plusieurs dizaines de policiers, gendarmes et magistrats spécialisés à travers toute la France, ainsi que des coopérations internationales avec plusieurs pays. Le 16 mai 2024, dix-neuf individus ont été condamnés pour le blanchiment de plusieurs millions d’euros en quelques mois. Une affaire représentative où tout un réseau s’est retrouvé sur le banc des accusés, des trafiquants aux cols blancs qui les enrichissent, sans qui rien ne serait possible. Bienvenue au cœur du blanchiment d’argent sale où trafiquants, commerçants et chefs d’entreprise convergent vers un seul et même objectif : la richesse.
Mon cerveau tourne en boucle quand on me dépose au centre. Je trippe encore et quand je ferme les yeux, différentes réalités possibles défilent devant moi. Si je me concentre assez sur l’une d’entre elles, j’arriverai à rentrer dedans.
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