Le PS se déchire autour de Ségolène Royal pour les sénatoriales
SOPA Images via Getty ImagesLe PS se déchire sur la candidature de Ségolène Royal aux sénatoriales (photo du 22 juin 2020) POLITIQUE – Le Parti socialiste a investi Yan Chantrel comme candidat aux élections des sénateurs des Français de l’étranger, une investiture également briguée par l’ancienne ministre socialiste Ségolène Royal qui a regretté auprès de l’AFP “une décision de division et d’humiliation inutile”. “C’est bien Yan Chantrel (conseiller des Français de l’étranger basé à Montréal, NDLR) qui a obtenu l’investiture socialiste” lundi, a indiqué le PS, confirmant une information du Figaro. “Nous sommes un parti démocratique dans lequel il y a eu un débat, long, au cours duquel quatre candidats se sont présentés. Et en fonction de ce que chacun a pu apporter, en fonction aussi du choix des militants des Français de l’étranger, le choix a été d’investir Yan Chantrel”, a expliqué sur Public Sénat le premier secrétaire du parti, Olivier Faure. Royal a elle affirmé à l’AFP qu’elle restait “pour l’instant” candidate. “Je n’ai pas l’habitude de laisser tomber mes équipes” et “ce n’est pas les appareils politiques qui font une élection”, a-t-elle expliqué. “Inacceptable et injuste” L’ancienne finaliste à la présidentielle de 2007 avait annoncé en février qu’elle allait conduire à ce scrutin une “liste citoyenne” qui “transcende les clivages droite/gauche”, en raison de la décision de Claudine Lepage, actuelle sénatrice PS des Français hors de France, de ne pas se représenter. Le fait que sa candidature n’ait pas été retenue par le PS “est une décision de division et d’humiliation inutile et en décalage complet avec les aspirations à l’unité pour résoudre les lourds problèmes des Français à l’étranger” et “nuisible à l’ensemble du mouvement de gauche”, a-t-elle estimé. La décision a aussi suscité de vives réactions au sein du PS. Le parti est apparu divisé sur…