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Macron au Liban: “Le temps du réveil et de l’action est venu”

LIBAN – “Beyrouth est touchée en plein cœur avec un peuple qui pleure ses morts.” Cinq jours après la dramatique explosion survenue sur le port de la capitale du Liban, c’est avec ces mots qu’Emmanuel Macron, le président de la République française, a ouvert ce dimanche 9 août la vidéoconférence qui réunit les puissances désireuses d’apporter de l’aide au pays du Cèdre.  Dans son intervention, il a notamment expliqué qu’il fallait ”agir vite et avec efficacité” pour que l’aide parvienne “le plus efficacement possible” à la population sinistrée. “C’est l’avenir du Liban qui se joue”, a-t-il ajouté, “le temps du réveil et de l’action est venu.”  “L’explosion a détruit les réserves et il faut assurer la sécurité alimentaire de toute urgence”, a ajouté le chef de l’État français, qui a rappelé qu’il ne fallait que “la violence et le chaos” l’emportent.  Réformes et union internationale  Emmanuel Macron a ainsi appelé les autorités libanaises à “agir pour que le pays ne sombre pas et pour répondre aux aspirations que le peuple libanais exprime en ce moment-même légitimement dans les rues de Beyrouth”, une évocation des violentes manifestations anti-gouvernement qui ont éclaté ce samedi.  Depuis le fort de Brégançon, la résidence estivale des présidents français, Emmanuel Macron s’est ainsi positionné en faveur du peuple libanais. “Les autorités libanaises doivent maintenant mettre en place les réformes politiques et économiques demandées par le peuple”, a-t-il déclaré, dans la lignée des propos tenus lors de sa visite sur place.  Une quinzaine de pays doivent prendre part à cette conférence organisée sous l’égide de l’ONU et donc de la France, dont les États-Unis de Donald Trump. Or, “aujourd’hui, ceux qui ont un intérêt à la division et au chaos, ce sont les puissances qui voudraient en quelque sorte mettre à mal le peuple libanais”, a toutefois insisté…

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Liban: À quoi va servir et ressembler la conférence mondiale lancée par Macron?

AFPEmmanuel Macron le jeudi 6 août devant le silo à grains du port de Beyrouth, détruit lors de la double explosion d’un entrepôt deux jours plus tôt. EXPLOSIONS À BEYROUTH – “Une démarche d’urgence et d’espoir pour l’avenir”. Lors de sa visite à Beyrouth jeudi, Emmanuel Macron a promis une aide rapide et massive de la communauté internationale pour le Liban meurtri par une gigantesque explosion dans un entrepôt du port de sa capitale et une crise économique qui la frappe durement et en longueur. Le président français et l’ONU réunissent ce dimanche 9 août à 14h (12h GMT) les donateurs internationaux pour une conférence en ligne. La Chine, la Russie et l’Égypte se retrouveront “autour de la table”, ainsi que le président du Conseil Européen, Charles Michel, et plusieurs représentants de l’UE. Le Premier ministre britannique Boris Johnson et le roi Abdallah II de Jordanie répondront également présents.  “Tout le monde veut aider”, assure Trump Donald Trump a annoncé qu’il participerait à cette réunion, alors que le dernier bilan fait état d’au moins 158 morts, près de 6.000 blessés, des dizaines de disparus et des centaines de milliers de sans-abris. “Nous ferons une visioconférence dimanche avec le président Macron, les dirigeants du Liban et des dirigeants d’autres endroits dans le monde”, a tweeté  le président américain samedi. …We will be having a conference call on Sunday with President Macron, leaders of Lebanon, and leaders from various other parts of the world. Everyone wants to help! — Donald J. Trump (@realDonaldTrump) August 7, 2020 “Tout le monde veut aider!” a-t-il ajouté, mentionnant avoir parlé avec le président français. Emmanuel Macron prendra la parole en premier. Il sera suivi par le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, puis par le président libanais Michel Aoun. Le président égyptien Abdel Fattah Al-Sissi sera là selon les…

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Quand il a pris dans ses bras une Libanaise de Beyrouth, c’est tout le pays que le Président Macron a réconforté

POOL New / reutersLe président Emmanuel Macron prend une habitante de Beyrouth dans ses bras alors qu’il visite un quartier dévasté par l’explosion qui a eu lieu dans le port de la capitale du Liban, le 6 août 2020.   Le 4 août dernier nos cœurs ont explosé avec le port de Beyrouth. Lorsque nous avons appris la nouvelle, immédiatement les souvenirs du passé sont remontés: la guerre était-elle revenue? Nous avons retenu notre souffle, nous avons prié pour les victimes, nous avons prié pour le Liban. La visite du Président Macron est une source d’espoir inégalée pour les Libanaises et les Libanais qui n’en peuvent plus de la corruption et de la classe politique qui domine le pays et étouffe notre avenir depuis trop d’années. En venant hier au Liban, quand il a pris dans ses bras une Libanaise de Beyrouth, c’est tout le pays que le Président français a réconforté. La classe politique toute entière, et depuis trop d’années, est responsable des dégâts sociaux dramatiques, des tragédies familiales et des naufrages économiques que nous subissons. Nous vivons depuis des années une situation très difficile. Depuis la révolution d’octobre, où nous avons marché main dans la main, nous nous sentons trahis. Nous étouffons sous le poids d’une situation économique irrespirable, le dollar trop cher, tous les prix ont augmenté au moins par trois, jusqu’à 6 fois, la viande n’est plus au menu des tables pour beaucoup de mes compatriotes… Nous ne demandons pas la lune, nous demandons à vivre dignement, à être respectés, et entendus par nos dirigeants. Hélas ce n’est pas le cas. Plus que jamais l’espoir est revenu lorsque nous avons vu le Président français sur nos terres, auprès des nôtres.   Il portait une cravate noire, en signe de deuil alors que le Président Aoun n’a pas eu…

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Marée noire: La France vient en aide à l’Île Maurice

@PKJugnauth / TwitterSur Twitter, le Premier ministre de Maurice, Pravind Jugnauth, a partagé ces images de la marée noire causée par un navire en perdition. POLLUTION – “Nous déployons dès à présent des équipes et du matériel depuis La Réunion”, a tweeté ce samedi 8 août le président français, Emmanuel Macron, deux jours après que les autorités mauriciennes ont annoncé que des hydrocarbures s’écoulaient d’un vraquier échoué sur un récif depuis la fin juillet sur la côte sud-est de l’île. “Lorsque la biodiversité est en péril, il y a urgence d’agir. La France est là. Aux côtés du peuple mauricien”, a poursuivi Emmanuel Macron, alors que les autorités mauriciennes, et notamment le Premier ministre Pravind Jugnauth, avaient demandé jeudi une assistance matérielle et humaine pour lutter contre la pollution marine. Lorsque la biodiversité est en péril, il y a urgence d’agir. La France est là. Aux côtés du peuple mauricien. Vous pouvez compter sur notre soutien cher @PKJugnauth. Nous déployons dès à présent des équipes et du matériel depuis La Réunion. https://t.co/uxoNhAQWfS — Emmanuel Macron (@EmmanuelMacron) August 8, 2020 La préfecture de La Réunion a précisé dans un communiqué que face à l’écoulement de fuel due à une fissure dans la coque du navire en perdition, qu’un avion tactique de transport militaire (CASA CN-235) serait déployé. Barrages côtiers et absorbants À son bord se trouveront un officier de liaison de la Marine nationale et le correspondant réunionais de la lutte contre une pollution maritime par hydrocarbures, tous deux chargés d’analyser la situation et de conseiller leurs homologues mauriciens sur la marche à suivre.  L’avion, qui sera appuyé du bâtiment de soutien et d’assistance outre-mer Champlain de la marine nationale, transportera en outre du matériel, et notamment des barrages côtiers. Le navire aussi convoiera du matériel complémentaire (dont plusieurs types de récupérateurs…

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La popularité de Macron ne bénéficie d’aucun effet Castex – EXCLUSIF

LUDOVIC MARIN via Getty ImagesEmmanuel Macron et Jean Castex lors des célébrations du 14 juillet à Paris.  POLITIQUE – Une popularité sans commune mesure avec celle de son prédécesseur à Matignon. Pour son premier test dans le baromètre YouGov pour Le HuffPost, le nouveau premier ministre Jean Castex cale sa cote sur celle du chef de l’État.  En effet, quand Édouard Philippe quittait le gouvernement début juillet avec 44% d’opinion favorables, l’ex-maire de Prades dans les Pyrénées-Orientales, enregistre 31%, selon ce sondage réalisé les 3 et 4 août. Soit un petit point de plus qu’Emmanuel Macron, qui voit sa cote progresser d’un point, pour s’établir à 30% d’opinions favorables.  Dans le détail, le nouveau chef du gouvernement, qui multiplie les déplacements sur le terrain, séduit surtout à droite et au centre. Les sympathisants du Centre sont ainsi 59% à jugé son action positive. Un score qui s’élève à 48% chez les électeurs de la droite modérée. Pas vraiment une surprise pour un homme issu des Républicains et venu dans le giron macroniste pour y incarner le fameux rapprochement avec les “territoires”, un terrain de chasse privilégié de la droite. À l’inverse, “le locataire de Matignon enregistre 22% d’opinions favorables auprès des sympathisants de la Gauche modérée et 18% auprès de ceux de l’extrême gauche”, note l’institut de sondages. Au delà de ces différents segments de l’opinion, Jean Castex semble surtout pâtir de sa faible notoriété. Dans ce même sondage, 39% des sondés préfèrent ne pas se prononcer sur l’action du nouveau chef du gouvernement. Un chiffre plus élevé que sa cote de popularité témoignant d’un certain flou de l’opinion à son égard. Mais pour rassurer l’ancien “Monsieur déconfinement”, ces chiffres étaient plutôt prévisibles. En juin 2017, soit un mois après son arrivée à Matignon, Édouard Philippe, également issu de la…

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Édouard Philippe personnalité politique préférée des Français – EXCLUSIF

LUDOVIC MARIN via Getty ImagesÉdourd Philippe photographié à l’Élysée le 29 juin (illustration) POLITIQUE – La puissance du port du Havre. Édouard Philippe, dont la cote de popularité affichait 15 points de plus que celle d’Emmanuel Macron lors de son départ de Matignon, est désormais la personnalité politique préférée des Français, selon la dernière vague de notre baromètre YouGov pour le mois d’août.  Une petite révolution dans notre palmarès des personnalités, puisque c’est Nicolas Hulot qui occupait la première place de ce classement depuis sa démission du gouvernement. L’écologiste figure maintenant à la deuxième place, devant Roselyne Bachelot (seule membre du gouvernement à figurer dans le top 5), Xavier Bertrand et François Baroin. Un ordre de quinté intéressant, puisque les deux derniers se disputent la place du favori à droite en vue de l’élection 2022.  Ce score enregistré par Édouard Philippe confirme ceux observés par d’autres instituts de sondage, Elabe et Ipsos, ces derniers jours. Ce qui montre qu’il y a une réelle tendance derrière la popularité de l’ex-premier ministre. Dans le détail, le maire du Havre fait le plein de soutiens au centre, où son score atteint 66% chez les sympathisants LREM. L’ancien locataire de Matignon a également la cote à droite, séduisant 24% des électeurs LR.     Aux avant-postes lors de la crise du coronavirus, la popularité d’Édouard Philippe n’a cessé de progresser, surtout dans les semaines qui ont suivi le déconfinement, période durant laquelle l’ancien chef du gouvernement avait le beau rôle d’annoncer les bonnes nouvelles: de la levée de l’interdiction de se déplacer au-delà de 100 kilomètres à la fin des attestations de déplacement en passant par la réouverture des commerces, cafés et restaurants.  Reste maintenant à savoir si cette tendance se confirmera le mois prochain ou si l’ancien locataire n’aura bénéficié, comme d’autres avant lui,…

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Emmanuel Macron, #LePèreDeTous au Liban: jamais un allié n’avait adressé un tel ultimatum aux autorités

– via Getty ImagesUne jeune Libanaise étreint le président Emmanuel Macron lors d’une visite dans le quartier de Gemmayzeh, qui a subi d’importants dégâts suite à l’explosion massive qui a détruit une partie de Beyrouth, au Liban, le 6 août 2020. La chaleur harassante qui surplombait la capitale libanaise ce jeudi 6 août n’aura pas eu raison du message que le Président de la République française voulait délivrer aux Libanaises et Libanais mais surtout à toute la classe politique du pays: une nouvelle ère doit voir le jour au pays du Cèdre.  Premier chef d’État étranger à se rendre au Liban depuis la tragique double explosion du port de la capitale le 4 août dernier, Emmanuel Macron était venu pour apporter son soutien aux familles endeuillées et aux sauveteurs engagés, il a en fait ouvert une nouvelle page de la relation bilatérale franco-libanaise.  Quelques minutes seulement après avoir été accueilli par son homologue Michel Aoun, c’est seul qu’il se présente face à la presse avec un discours particulièrement acerbe à l’endroit des autorités: la classe politique dans son ensemble doit assumer les responsabilités qui sont les siennes face à la crise morale, économique et sociale inédite que traverse le pays. C’est aussi sans les autorités libanaises qu’il se rendra sur le port en ruines, saluer et parler aux sauveteurs en détresse. Déjà l’émotion est palpable, “n’oublie pas, le Liban est ton fils” répétera au chef de l’État l’un d’entre eux. Si déjà se dessinent dans les esprits les nouveaux contours de la relation bilatérale franco-libanaise, c’est bien dans l’amitié ininterrompue et infaillible qu’elle s’inscrit.  À tous ceux qui seraient tentés de lire cette visite via le prisme du post-colonialisme, il faut rappeler que la force du lien entre les deux pays est telle que beaucoup au pays du Cèdre, nostalgiques parfois,…

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Macron à Beyrouth: Mélenchon dénonce son “sentiment de toute puissance”

THIBAULT CAMUS via Getty ImagesEmmanuel Macron dans les rues de Beyrouth ce jeudi 6 août.  POLITIQUE – Déjà sceptique sur l’opportunité de se rendre au Liban seulement deux jours après le drame, Jean-Luc Mélenchon apprécie moyennement la tournure prise par la visite d’Emmanuel Macron à Beyrouth ce jeudi 6 août. Car aux yeux du leader de la France insoumise, le chef de l’État se mêle d’un peu trop près des affaires intérieures du pays du Cèdre.  L’objet du courroux du député des Bouches-du-Rhône sont ces mots prononcés par le président de la République en marge de son bain de foule, interpellé par un badaud l’invitant à évincer “cette classe politique pourrie” qui sévit au Liban. “Je vais leur proposer un nouveau pacte politique cet après-midi. Et je reviendrai pour le 1er septembre. Et s’ils ne savent pas le tenir, je prendrais mes responsabilités avec vous”, a répondu Emmanuel Macron.  Une sortie qui a ulcéré Jean-Luc Mélenchon. “D’où vient à Macron ce sentiment de toute puissance? Quel est ce ton? De quoi menace-t-il? Dans quelle aventure mène-t-il la France? La Libye de Sarkozy n’a pas suffi?”, a tweeté le leader insoumis, qui, quelques heures plus tôt, avait dénoncé les risques “d’ingérence” de Paris. “Le Liban n’est pas un protectorat français. Je mets en garde les Libanais à propos des réformes de Macron: protégez les revendications de votre révolution citoyenne”, avait-il écrit.  D’où vient à Macron ce sentiment de toute puissance ? Quel est ce ton ? De quoi menace-t-il ? Dans quelle aventure mène-t-il la France ? La Libye de Sarkozy n’a pas suffi ? https://t.co/ttmRckGFbl — Jean-Luc Mélenchon (@JLMelenchon) August 6, 2020 Je mets en garde contre une ingérence dans la vie politique du #Liban. Elle ne sera pas acceptée. Le Liban n’est pas un protectorat français. je mets en garde les Libanais…

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À Beyrouth, Emmanuel Macron appelé au secours par la foule

LIBAN – S’offrant un bain de foule dans un quartier dévasté de Beyrouth, Emmanuel Macron, a assuré ce jeudi 6 août qu’il allait proposer un “nouveau pacte” politique aux responsables du Liban, où la colère populaire gronde contre les autorités après le drame meurtrier du port. “Je suis là aussi pour lancer une nouvelle initiative politique. C’est ce que je vais exprimer aux dirigeants et forces politiques libanaises”, a lancé Emmanuel Macron à la foule, comme vous pouvez le voir dans notre vidéo en tête d’article. Le président français, premier chef d’État à se rendre au Liban depuis le drame, a exhorté le gouvernement libanais à mener des “réformes indispensables” sans quoi le pays continuerait à “s’enfoncer”. Il a fait face à des habitants ulcérés vis-à-vis de leur classe politique, quasiment inchangée depuis la fin de la guerre civile (1975-90) accusée de corruption et de négligence. Le président français s’est engagé à demander aux responsables “de changer le système, d’arrêter la division du Liban, de lutter contre la corruption” et a promis de revenir dans le pays le 1er septembre. “Aidez-nous! Révolution!”, a encore scandé la foule, Emmanuel Macron prenant le temps d’échanger avec elle à plusieurs reprises, dans la cohue. Les déflagrations, dues selon les autorités à un incendie dans un entrepôt abritant une énorme quantité de nitrate d’ammonium au port de Beyrouth, ont également fait 300.000 sans-abris, dans un pays en faillite économique où près de la moitié des habitants vivaient déjà dans la pauvreté. À voir également sur Le HuffPost: Beyrouth: ces habitantes racontent la désolation dans les rues de la capitale libanaise Source

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Macron à Beyrouth: pourquoi la France et le Liban sont si proches

AFP PHOTO / HO / DALATI AND NOHRALe président libanais Michel Aoun et Emmanuel Macron lors de sa visite après l’explosion qui ravagé le port de Beyrouth BEYROUTH – “Parce que c’est le Liban, parce que c’est la France” a déclaré Emmanuel Macron lors de son arrivée au Liban ce jeudi 6 août. Deux jours après les terribles explosions qui ont ravagé Beyrouth, le président français s’est empressé de venir sur place pour notamment apporter un message de “solidarité” et de “fraternité” mais aussi participer à l’organisation de l’aide internationale. Le chef de l’État a promis de revenir “pour le 1er septembre”. Entre la France et le Liban, c’est une longue histoire ainsi que l’explique au HuffPost, Alex Issa, docteur en relations internationales, spécialiste du Moyen-Orient.  Sur quoi repose la relation forte entre le Liban et la France? Alex Issa : Sur des années d’Histoire. Sous l’empire ottoman, la France a déjà des relations privilégiées avec la communauté maronite, les chrétiens-catholiques, et ses missionnaires et jésuites. En 1920, le traité de Sèvres qui consacre le rétrécissement de l’empire ottoman,confie le Liban à la France. Avec ce mandat, Paris à la charge d’aider à préparer l’indépendance. Évidemment, on n’est pas loin du système colonial. D’ailleurs quand l’indépendance du Liban est déclarée en 1943, la France refuse de la lui accorder et fait emprisonner tous les députés qui ont en voté en sa faveur. Ceux qui ont réussi à s’enfuir déclarent finalement l’indépendance du Liban avec l’aide du Royaume-Uni. Ce n’est qu’en 1946 que le dernier soldat français quitte le territoire après que le Liban ait porté plainte au Conseil de sécurité de l’ONU.  Comment qualifier aujourd’hui la relation entre la France et le Liban? La France est toujours ce que les Libanais appellent la “tendre mère”. Sur le plan international, les relations sont…