Rationaliser les horreurs de la guerre d’Israël à Gaza
Le romancier Howard Jacobson a soutenu qu’une trop grande couverture médiatique des enfants palestiniens morts est une nouvelle forme de “calomnie du sang” contre les Juifs.
Le romancier Howard Jacobson a soutenu qu’une trop grande couverture médiatique des enfants palestiniens morts est une nouvelle forme de “calomnie du sang” contre les Juifs.
En quittant le cercle vicieux de l'hédonisme, les jeunes travailleurs exigent une expérience professionnelle plus authentique.
ALAIN JOCARD via AFPDes étudiants sur le campus de Saclay au sud de Paris dans l’Essonne en septembre 2021 (photo d’illustration) JUSTICE – “L’omerta qui régnait sur le campus” de Saclay levée? Après avoir reçu “plusieurs plaintes” d’étudiantes, le parquet d’Évry a ouvert plusieurs enquêtes pour viols dans quatre grandes écoles situées sur le plateau de Saclay. “La parole s’est libérée” dans “des lieux clos où il était difficile de parler et de se faire entendre car il fallait préserver la réputation des établissements”, s’est félicitée auprès de l’AFP la procureure de la République Caroline Nisand, qui a ouvert des enquêtes à CentraleSupélec, l’École Normale Supérieure (ENS), Polytechnique et à l’Institut d’optique. “Pas de rapport d’autorité” Parmi ces enquêtes pour viol, trois ont été confiées à des juges: une à CentraleSupélec et deux à l’ENS. Les plaignantes sont toutes des étudiantes, qui dénoncent des faits récents ayant eu lieu au cours des dernières années, et les soupçons portent sur d’autres étudiants: il n’y a pas, ”à cette heure, de rapport d’autorité” entre les plaignantes et les suspects, précise la procureure. Les résultats de notre questionnaire sont alarmants mais ils nous semblent nécessaire pour que tout le monde prennent conscience de l’ampleur du problème des violences sexistes et sexuelles dans l’enseignement supérieur https://t.co/2MNqCjHxYU — Çapèse (@capese_cs) October 7, 2021 Onde de choc La magistrate a souligné “une dynamique” de libération de la parole qui a contribué à “briser l’autocensure” et à “lever l’omerta qui régnait sur le campus” de Saclay au sud de Paris. “Il est encourageant que les victimes osent parler et porter plainte. C’est à la justice de faire son travail”, a commenté auprès de l’AFP la prestigieuse École Polytechnique surnommée en France “l’X”. La magistrate estime que la parole a pu se libérer à partir de la diffusion…
NurPhoto via Getty ImagesLa page d’accueil du site de Parcoursup. PARCOURSUP – Un total de 239 bacheliers, contre 591 l’an dernier, sont encore sans affectation à l’issue de la procédure Parcoursup, a indiqué ce mercredi 22 septembre le ministère de l’Enseignement supérieur. “Les commissions d’accès à l’enseignement supérieur (CAES) ont pu mettre à profit l’expérience acquise pour prendre en charge plus rapidement les bacheliers cette année : à l’issue de la procédure, 239 lycéens, très majoritairement des lycéens professionnels, continuent à être accompagnés par les CAES”, écrit le ministère dans un communiqué. L’an dernier, 591 bacheliers étaient restés sur le carreau à l’issue de Parcoursup. Cette année, la procédure a concerné 931.000 candidats qui ont pu postuler via la plateforme auprès de plus de 19.500 formations proposant des diplômes reconnus par l’État, dont plus de 6000 en apprentissage. 93% des bacheliers ont reçu au moins une proposition d’admission “Au total, 590.000 bacheliers ont reçu au moins une proposition d’admission, soit 93% d’entre eux, ce qui constitue un taux supérieur à celui de l’année dernière (92,4 %). Cette progression concerne l’ensemble des bacheliers, quelle que soit la série concernée (générale, technologique et professionnelle)”, poursuit le ministère. Pour les étudiants en recherche d’une réorientation, “les résultats montrent également un taux de proposition supérieur à 2020, en dépit du plus grand nombre d’inscrits cette année sur Parcoursup (82,8 % soit 1,5 point supplémentaire par rapport à 2020)”, souligne-t-il. Les CAES “restent mobilisées avec les universités et les acteurs territoriaux, partenaires des rectorats dans le cadre du plan #1jeune1solution jusqu‘à la fin du mois d’octobre pour leur proposer une solution adaptée”, assure le ministère qui précise qu’“un bilan plus complet de la session 2021 sera publié prochainement”. À voir également sur Le HuffPost: “Une fois qu’on a le bac, on n’est pas sûr d’avoir quelque…
GONZALO FUENTES / ReutersLa ministre de l’Enseignement supérieur Frédérique Vidal, ici photographiée à l’occasion du Conseil des ministres du 21 octobre dernier, a fait savoir que quelque 5000 étudiants avaient demandé à bénéficier du “chèque psy” mis en place pour lutter contre la détresse psychologique engendrée par l’épidémie de covid-19. DÉTRESSE ÉTUDIANTE – Alors que le sort des étudiants français à l’heure de l’épidémie de covid-19 est devenu un sujet d’ampleur national, la ministre de l’Enseignement supérieur Frédérique Vidal a fait savoir que quelque 5000 étudiants avaient demandé le “chèque psy” créé pour leur permettre de prendre soin de leur santé mentale. Interrogée sur RTL, elle a précisé qu’il avait concerné la première semaine de février 1.200 étudiants, puis 2.000 étudiants par semaine, a-t-elle indiqué. Ces jeunes sont “pris en charge” dans un parcours de soin par des psychologues de ville, a-t-elle ajouté. Au total, “plus de 840 psychologues de ville” se sont engagés à nos côtés, a-t-elle ajouté à propos de cette prise en charge d’un parcours de soin à destination des étudiants. “Le premier travail, c’est d’essayer que les étudiants expriment leur détresse.” Par ailleurs, toujours selon Frédérique Vidal, plus de 75% des universités ont pour le moment modifié leurs emplois du temps pour permettre aux étudiants de revenir en cours en présentiel une journée par semaine. Quelque 90% des étudiants sont concernés par ces nouveaux emplois du temps: parmi eux, 60% reviennent, 40% préfèrent rester en présentiel, a dit la ministre. “Pas lieu” de polémiquer sur “l’islamo-gauchisme” La ministre a par ailleurs été interrogée sur le tollé déclenché par sa volonté d’enquêter sur “l’islamo-gauchisme” dans l’enseignement supérieur. Un sujet qu’elle a tenté de déminer ce lundi, regrettant que sa demande se soit transformée en polémique. “Je dis que je veux un état des lieux sur ce sujet,…
Frédérique VidalFrédérique Vidal, ici à l’Élysée en octobre 2019. ISLAMO-GAUCHISME – La ministre de l’Enseignement supérieur Frédérique Vidal a indiqué dans un entretien au JDD souhaiter “qu’on relève le débat” alors qu’elle se trouve empêtrée dans une polémique après avoir demandé une enquête sur “l’islamo-gauchisme” à l’université. “Nous avons besoin d’un état des lieux sur ce qui se fait en recherche en France sur ces sujets”, a indiqué Frédérique Vidal, assurant vouloir une enquête “au sens sociologique du terme”. La ministre s’est retrouvée prise dans une polémique après avoir dénoncé le 14 février “l’islamo-gauchisme” qui, selon elle, “gangrène la société dans son ensemble et l’université n’est pas imperméable”, avant de demander mardi au CNRS “un bilan de l’ensemble des recherches” qui se déroulent en France, afin de distinguer ce qui relève de la recherche académique et ce qui relève du militantisme. Ces déclarations ont suscité de vives réactions dans le monde académique, au point que 600 universitaires (enseignants, chercheurs…) ont réclamé ce samedi 20 février, dans une tribune publiée par le journal Le Monde, sa démission en lui reprochant de “faire planer la menace d’une répression intellectuelle”. Récusant vouloir mettre en place une “police de la pensée”, Frédérique Vidal y voit un “procès d’intention”, assurant au contraire vouloir “déconstruire l’idée qu’il y aurait une pensée unique sur certains sujets et (…) protéger le pluralisme des idées à l’université”. “Je veux une approche rationnelle et scientifique du sujet” “Je suis universitaire. J’ai toujours défendu la liberté académique et les chercheurs”, assure-t-elle. “Si les universitaires qui ne me connaissent pas ont pu se sentir froissés, ce n’était pas mon intention. Chacun doit pouvoir s’exprimer, c’est aussi dans le désaccord qu’on avance”, a souligné la ministre. Le CNRS avait accepté mardi de participer à l’étude demandée par la ministre sur “l’islamo-gauchisme”, regrettant cependant…
Julien Mattia/Anadolu Agency via Getty ImagesFace à Vidal, le CNRS rappelle que “l’islamogauchisme ne correspond à aucune réalité scientifique” POLITIQUE – Son nom n’est pas cité dans le communiqué du CNRS. Il n’empêche, les oreilles de Frédérique Vidal doivent siffler en ce mercredi 17 février. Le Centre national de la recherche scientifique s’est fendu, en fin de journée d’un texte très acerbe sur le débat autour de “l’islamo-gauchisme” dans la société, repris à son compte par la ministre de l’Enseignement supérieur. ″‘L’islamo-gauchisme’, slogan politique utilisé dans le débat public, ne correspond à aucune réalité scientifique”, tranchent les chercheurs de l’organisme public dès les premiers mots de leur communiqué. Et le reste du texte est tout aussi rude pour Frédérique Vidal, cible du courroux du monde universitaire depuis qu’elle a affirmé, dimanche 14 février sur CNEWS que l’islamo-gauchisme “gangrène” l’université, comme la société, puis promis, le lendemain à l’Assemblée nationale, de demander au CNRS “un bilan de l’ensemble des recherches” qui se déroulent en France pour distinguer ce qui relève de “la recherche académique et ce qui relève du militantisme.” “Le CNRS condamne avec fermeté celles et ceux qui…” “Ce terme aux contours mal définis, fait l’objet de nombreuses prises de positions publiques, tribunes ou pétitions, souvent passionnées. Le CNRS condamne avec fermeté celles et ceux qui tentent d’en profiter pour remettre en cause la liberté académique, indispensable à la démarche scientifique et à l’avancée des connaissances, ou stigmatiser certaines communautés scientifiques”, écrivent les chercheurs, dans une référence à peine voilée aux récentes déclarations de leur ministre de Tutelle. “Le CNRS condamne, en particulier, les tentatives de délégitimation de différents champs de la recherche, comme les études postcoloniales, les études intersectionnelles ou les travaux sur le terme de ‘race’, ou tout autre champ de la connaissance”, ajoute-t-il, citant le même exemple que la…
POLITIQUE – Ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation, Paris Ve. Dans le bureau de Frédérique Vidal, malgré les piles de dossiers, l’ambiance est apaisée et la ministre, sereine en apparence. Très. Trop. En décalage complet avec le chaos administratif et psychologique que vivent étudiants et enseignants depuis le début de la crise du Covid. “J’ai eu pour la première fois des pensées suicidaires”, “l’impression que ça sert à rien”, “quand est-ce que notre détresse va être prise en compte à sa juste mesure”: les dizaines de témoignages recensés par le YouTubeur Hugo Travers le 31 janvier sont éloquents. Comment en est-on arrivés là? Tout avait si bien commencé. En mai 2017, après trois ans à se contenter d’un secrétariat d’État, l’Enseignement supérieur se voyait enfin doté, avec l’élection d’Emmanuel Macron, d’un ministère de plein exercice. Avec en bonus la Recherche et l’Innovation. Pour le diriger? Nulle autre qu’une ancienne universitaire. Issue de la société civile chère au nouveau Président. Frédérique Vidal peut se targuer d’une solide expérience dans le supérieur: elle a effectué toute sa carrière à l’université Sophia Antipolis à Nice et en prend la direction en 2012. Elle ne quittera son poste que pour entrer au gouvernement. “Une universitaire pure” Frédérique Vidal, née à Monaco en 1964, est un pur produit de la Côte d’Azur. Elle y a fait ses armes, de sa maîtrise de biochimie à son doctorat en sciences de la vie. Chercheuse, enseignante, puis maître de conférences avant d’accéder à la présidence en 2012, elle est une “universitaire pure”, sourit un membre de son ancien cabinet à la direction de Sophia Antipolis qui ne souhaite pas apparaître. Une “universitaire pure”, décrite par ceux qui l’ont fréquentée à l’époque comme “modeste”, “fidèle en amitié” et surtout désintéressée par son avancement personnel. Mais très…
Paris SaclaySylvie Retailleau préside l’université de Paris-Saclay depuis mars 2020. UNIVERSITÉ – Un top 15 inédit. Pour la première fois depuis que le classement de Shanghai a été créé au début des années 2000, une université française obtient la 14e place: Paris-Saclay. S’il ne fait pas l’unanimité dans la communauté scientifique, ce palmarès est tout de même considéré comme un marqueur de la vitalité de la recherche. Cela n’a pas échappé à la ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche Frédérique Vidal qui s’est félicitée, dans un communiqué publié ce samedi 15 août, de la troisième place de la France. Les résultats du jour font bien évidemment aussi la fierté de Sylvie Retailleau, présidente de l’université Paris-Saclay depuis le printemps dernier. Qu’est-ce que fait de voir votre université dans le top 15 de ce classement? “Ça fait plaisir! C’est une fierté et une reconnaissance. Celle du travail des chercheurs des laboratoires, du potentiel de la recherche qu’il y a sur notre territoire et la reconnaissance de cette recherche française. En l’occurrence celle qu’on mène à l’université Paris-Saclay, mais il y a cinq universités dans ce classement. Donc plus largement, je crois qu’on prend aujourd’hui un virage dans la reconnaissance des universités en France et c’est important pour nous. Concernant Paris-Saclay, on ne s’attendait vraiment pas à être si haut. Si vous regardez les scores entre 11e et 18e c’est très proche, donc ça fluctue facilement sur des simulations. On pensait être 19-20e. L’effet de surprise c’est toujours agréable dans ce sens-là. Au-delà du prestige, qu’est-ce que cela apporte à l’université en elle-même? “C’est surtout de la reconnaissance. Tout classement à ses critères et celui de Shanghai est axé sur la recherche; il est complémentaire à d’autres classements plus centrés sur la réussite étudiante, la vie étudiante… Il faut regarder tout…
POLITIQUE – “Aucun jeune ne restera sur le carreau.” C’est la promesse de la ministre de l’Enseignement supérieur. Dans une interview au Parisien ce mardi 21 juillet, Frédérique Vidal annonce l’ouverture de 10.000 places supplémentaires dans les filières post-bac les plus demandées, après un baccalauréat 2020 forcément spécial, au taux de réussite inédit. Cela correspond peu ou prou au nombre de jeunes diplômés sans affectation à cette date, alors que la phase principale de Parcoursup est désormais terminée. “Nous avons aujourd’hui 9500 bacheliers dans ce cas. Ils sont tous accompagnés individuellement et suivis, par téléphone ou par chat, par des enseignants de lycée ou d’université et par des assistantes sociales”, a concédé la ministre. Les formations paramédicales très demandées après le covid-19 Et Frédérique Vidal d’ajouter: “pour les aider, nous avons décidé de financer 10.000 places supplémentaires pour la rentrée, en adéquation avec les demandes de ces étudiants.” Seront notamment concernées les formations courtes, les filières sanitaire et sociale ou paramédicale. La ministre promet, dans le détail, 2000 places de plus dans les formations de soins infirmiers par exemple. Effet Covid-19 inattendu, les demandes d’admission dans des formations paramédicales ont été multipliées “par deux ou trois” sur Parcoursup. Cette année, avec un taux record de réussite au bac de 95,7%, et dans un contexte sanitaire particulier, la plateforme fait face à un afflux supplémentaire de 48.000 candidats qui vont venir gonfler les effectifs de l’enseignement supérieur. Il y avait déjà 22.000 candidats en plus en 2020 en raison de nouvelles formations proposées. Depuis le 8 juillet, ceux qui n’ont rien peuvent solliciter un accompagnement personnalisé auprès de commissions locales chargées de proposer des places encore disponibles. Cette phase dite complémentaire a été avancée par rapport à l’année dernière. À voir également sur Le HuffPost : Emmanuel Macron annonce un “accord historique” pour l’UE après le…
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