L'éco d'ICI - Une femme entrepreneuse crée une plateforme pour soutenir les employés touchés par des violences conjugales

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L’éco d’ICI – Une femme entrepreneuse crée une plateforme pour soutenir les employés touchés par...

Cheffe d’entreprise de Montpellier, Vigdis Morisse-Herrera, a récemment développé la plateforme Opale Care. Ce service propose un diagnostic gratuit et un support pour les victimes de violences conjugales, ciblant notamment les entreprises. Une chronique réalisée en collaboration avec ToulÉco Montpellier. “Les violences conjugales impactent notre vie professionnelle”, déclare la cheffe d’entreprise montpelliéraine, Vigdis Morisse-Herrera, Fondatrice de la plateforme Opale Care. Ancienne victime, elle se remémore les obstacles rencontrés lorsqu’elle se rendait au travail sous l’influence de son ancien partenaire. D’après les dernières statistiques du ministère de l’Intérieur, 77 % des victimes de violences conjugales se situent dans la tranche d’âge de 25 à 59 ans et participent activement au marché de l’emploi. “Je devais encadrer mes équipes, mais il m’était impossible de me gérer moi-même.” La cheffe d’entreprise souhaite empêcher que d’autres vivent une telle situation et met en place une solution pour ces victimes. Opale Care, lancée depuis quelques mois, est une plateforme gratuite visant à sensibiliser sur la problématique, identifier les différentes formes de violences et soutenir les employés victimes tout au long de leur parcours.Un questionnaire et des aides concrètesLes victimes commencent par répondre à un questionnaire de 200 questions, afin de créer un profil personnalisé, toutes les réponses demeurant confidentielles. Ensuite, une liste des dispositifs d’aide et contacts disponibles dans leur entreprise ou parmi les associations est établie. “Les victimes nécessitent une réponse rapide. Nous sélectionnons les associations locales en fonction de leurs besoins. L’objectif est de fournir des informations claires et précises.”Pour sensibiliser les entreprises, Opale Care Pro propose un accompagnement payant. Dans un premier temps, un travail de dialogue, de réflexion et de sensibilisation est effectué avec les équipes RH. Vigdis Morisse-Herrera présente ensuite des suggestions d’initiatives complémentaires en rapport avec les budgets disponibles (certaines actions sont totalement gratuites). Parmi les initiatives recommandées par Opale Care : permettre des absences pour porter plainte, préparer ou assister à un procès, offrir un accès à des aides financières, ainsi que des solutions logistiques telles que des options de logement d’urgence.

Amazon annonce son propre ensemble de modèles Nova AI

INTELLIGENCE ARTIFICIELLE

Amazon annonce son propre ensemble de modèles Nova AI

Amazon a lancé une nouvelle gamme de modèles d’IA sous la marque « Nova », intégrés dans la bibliothèque de modèles Amazon Bedrock. Actuellement, trois modèles d’« compréhension » sont disponibles : Amazon Nova Micro, un modèle rapide et économique ; Amazon Nova Lite, un modèle multimodal à faible coût pour la génération de texte à partir d’images et de vidéos ; et Amazon Nova Pro, un modèle multimodal avancé. Un modèle, Amazon Nova Premier, est en cours de développement pour un lancement prévu début 2025. Amazon prévoit également des modèles de génération d’images et de vidéos, et annonce un gros investissement dans l’infrastructure de calcul IA.

Amazon s'associe à Orbital pour éliminer le CO2 de l'air dans l'un de ses centres de données

TECHNOLOGIES

Amazon s’associe à Orbital pour éliminer le CO2 de l’air dans l’un de ses centres de données

La demande croissante en énergie de l’IA a mis plusieurs grandes entreprises technologiques en danger de dépasser leurs engagements en matière de climat. Mais Amazon s’est associé à Orbital, une startup d’IA, pour tester un nouveau matériau qui élimine le dioxyde de carbone de l’atmosphère — et ils utilisent un datacenter AWS comme premier site. 

L’un des plus grands coûts de la capture du carbone est de générer suffisamment de flux d’air pour que le matériau adsorbant puisse retirer une quantité significative de dioxyde de carbone. Les datacenters semblent être un endroit évident pour déployer cette technologie puisque leurs systèmes de refroidissement déplacent des quantités massives d’air pour maintenir des milliers de serveurs à des températures optimales. 

Le contrat d’Orbital Materials avec AWS placera son matériau dans un datacenter encore non nommé. La configuration devrait éliminer plus de dioxyde de carbone que le…

AWS et GitLab s'associent pour intégrer les agents Amazon Q à l'Assistant Duo de GitLab | TechCrunch

TECHNOLOGIES

AWS et GitLab s’associent pour intégrer les agents Amazon Q à l’Assistant Duo de GitLab.

GitLab, la populaire plateforme de développement et de sécurité, et AWS, le service de cloud computing et d’IA populaire, ont annoncé aujourd’hui qu’ils s’étaient associés pour combiner l’assistant Duo AI de GitLab avec les agents autonomes Q d’Amazon.

Le but ici, disent les deux entreprises, est d’accélérer l’innovation logicielle et la productivité des développeurs, et contrairement à tant de partenariats dans ce secteur, il s’agit en réalité d’une collaboration assez profonde entre ces deux entreprises. Cela inclut un travail d’ingénierie conjoint pour intégrer les deux plateformes, mais aussi une équipe de vente dédiée.

Dans la pratique, cela signifie que les utilisateurs de GitLab pourront désormais utiliser la fonction de chat de Duo pour interagir avec Amazon Q Developer, qui est maintenant directement intégré dans l’interface de chat de GitLab. Cela signifie que les développeurs peuvent désormais utiliser…

Les établissements d'enseignement supérieur mettent en garde contre l'imminence d'une crise financière.

ECONOMIE

Les établissements d’enseignement supérieur mettent en garde contre l’imminence d’une crise...

De mémoire de recteur, un tel événement n’avait jamais été observé : sous le slogan « Universités en péril », France Universités, l’association rassemblant les présidents d’universités et d’établissements publics d’enseignement supérieur, appelle à la mobilisation pour que ce mardi 3 décembre soit une « étape sans précédent de prise de conscience sur la réalité des universités ». L’université de Lille, en particulier, fermera ses portes pour la journée. Cela fait plusieurs semaines que ces responsables luttent pour éviter une nouvelle diminution des financements octroyés par l’État dans le cadre des discussions sur le projet de loi de finances 2025. Ils ont l’intention de continuer à exercer une pression, même si ce budget pourrait disparaître avec le gouvernement cette semaine.

Mais au fond, que se passe-t-il ? En surface, l’augmentation de 89 millions d’euros du budget de l’enseignement supérieur et de la recherche, porté à 26,8 milliards d’euros, pourrait sembler montrer « l’engagement du gouvernement à investir pour l’avenir via l’enseignement supérieur, l’innovation et la recherche », selon le communiqué du ministère. Cependant, en tenant compte de l’inflation, cela représente bien une baisse des ressources. Une nouvelle d’autant plus préoccupante que les universités ont dû faire face, sans moyens supplémentaires, à des augmentations de dépenses concernant les personnels ou les coûts d’énergie.

Une augmentation des dépenses non compensée

Pour l’année 2025, le ministère admet, dans un communiqué diffusé ce 3 décembre, qu’il demande aux établissements d’enseignement supérieur de consentir à un effort de 350 millions, soit « environ 3 % du budget global des universités ».

« Ce projet stipule que les universités doivent prendre en charge plus de 180 millions d’euros de dépenses additionnelles pour financer les retraites de leurs personnels. Ces dépenses s’ajoutent aux autres mesures imposées par l’État sans compensation ces dernières années. Près de 500 millions de dépenses supplémentaires pour toutes les universités sur deux ans ! », avaient déjà mis en garde 80 présidents et directeurs d’établissements publics du supérieur dans une tribune collective publiée le 30 octobre dans Les Echos.

Le gouvernement envisage même d’instaurer un « mécanisme de solidarité » pour soutenir les universités les plus en détresse, financé par un prélèvement de 1 % sur la subvention pour charge de service public (SCSP) versée à chaque institution.

Le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, Patrick Hetzel, tout comme sa prédécesseuse Sylvie Retailleau, soutient que les universités disposent de fonds de roulement importants, estimés par le ministère à 5,7 milliards d’euros, qui pourraient leur permettre d’absorber ces nouvelles dépenses en 2025. Un chiffre contesté par France Universités, qui évoque 2,5 milliards d’euros cumulés.

Surtout, « nous savons pertinemment que cet argent n’est pas inactif, répond France Universités. En réalité, la majorité de la trésorerie d’un établissement est engagée dans des opérations spécifiques et contractualisées, ce qui signifie qu’elle ne peut pas être réaffectée à des dépenses courantes telles que les factures d’électricité, les salaires des personnels universitaires ou encore les pensions ».

La décision politique de plonger les universités dans le déficit en décidant d’une hausse des dépenses sans compensation se voit très clairement sur ce graphique. github.com/cpesr/RFC/bl…[image or embed] — Julien Gossa (@juliengossa.cpesr.fr) 28 novembre 2024 à 09:23

Les universités craignent par ailleurs de faire face aux conséquences d’une remise en cause généralisée des aides à l’apprentissage dans le supérieur, actuellement ciblées par le gouvernement et certains parlementaires. C’est pourquoi France Universités avait plaidé pour que ces aides soient préservées uniquement pour les formations validées par le ministère de l’Enseignement supérieur, ce qui permettrait néanmoins de lutter contre les « effets d’aubaine qui favorisent injustement le développement d’établissements privés lucratifs » dont la qualité est très incertaine.

Au bord du gouffre financier

Il n’y a rien de véritablement nouveau, bien sûr, dans cette rigueur budgétaire. Cela fait maintenant environ dix ans que la dépense par étudiant à l’université est en déclin, à l’exception d’un léger et récent rebond, et elle se situe dans un niveau peu flatteur dans les comparaisons internationales.

De plus, la structure de cette dépense a considérablement évolué ces dernières années, avec une baisse continue de la part de l’État – et des collectivités locales – en faveur, notamment, des entreprises.

N’arrive-t-on pas à la limite de ce que l’on peut exiger d’universités déjà exsangues ? Les trois quarts d’entre elles devraient clôturer l’année 2024 avec un déficit, selon France Universités. Aggraver leurs problèmes financiers revient à les condamner à des choix tragiques pour 2025, préviennent leurs dirigeants : réduction des budgets de recherche, gel des postes, report des travaux de rénovation énergétique ou d’accessibilité des bâtiments, diminution des capacités d’accueil, voire suppression de formations ou de branches locales.

Loin de cette vision catastrophique, le ministère assure encore actuellement « qu’aucune menace budgétaire globale ne pèse sur les universités ». Patrick Hetzel envisage plutôt, à l’horizon, un approfondissement de l’autonomie des universités, instaurée par la loi relative aux libertés et responsabilités des universités (LRU) de 2007. Le communiqué publié ce 3 décembre annonce d’ailleurs la parution imminente d’un décret destiné à introduire « plus de souplesse et à simplifier la gestion financière des établissements ». « Aucun établissement ne sera laissé sans solution », tient à préciser le ministre.

Ce dernier avait, il y a quelques jours, estimé qu’à plus long terme, l’augmentation des droits d’inscription « ne devrait pas être un tabou » même si « ce n’est pas le sujet principal ». Une belle provocation qui risque d’attirer encore davantage de manifestants le jeudi 5 décembre, lors de la grève de la fonction publique. À cette date, toutefois, il n’est pas certain que Patrick Hetzel soit encore ministre de plein exercice.