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Le panel des Golden Globes accusé de monopole et d’avantages luxueux

REUTERSSi certains membres travaillent pour des médias étrangers très respectés, beaucoup sont des pigistes qui écrivent pour des publications obscures. PEOPLE – Le groupe très exclusif des journalistes organisant la prestigieuse cérémonie des Golden Globes est accusé dans une plainte déposée ce lundi 3 août de profiter d’avantages luxueux et d’un accès sans précédent aux stars d’Hollywood, tout en cherchant à saboter les adhésions de nouveaux membres, provoquant ainsi une situation de monopole.  “Toute l’année durant”, les membres de l’association hollywoodienne de la presse étrangère (HFPA) profitent de “voyages tous frais payés à des festivals de cinéma aux quatre coins du monde, où les studios les traitent somptueusement et accommodent leurs moindres désirs”, détaille la plainte portée par la journaliste norvégienne Kjersti Flaa. “Les candidats qualifiés pour adhérer à la HFPA sont quasiment toujours rejetés parce que la majorité de ses 87 membres ne veulent pas partager les avantages économiques énormes dont ils bénéficient en tant que membres”, ajoute-t-elle. Cette association jouit d’un pouvoir considérable en raison de la cérémonie qu’elle organise chaque année et qui a souvent valeur de prise de pouls avant les Oscars. Ses membres décident à eux seuls qui repartira chaque année avec les très convoités Golden Globes. Des journalistes de l’ombre Sa composition est pourtant entourée de mystères. Si certains membres travaillent pour des médias étrangers très respectés, beaucoup sont des pigistes qui écrivent pour des publications obscures. “Les studios, bien sûr, n’apprécient pas d’avoir à dépenser des sommes énormes pour répondre aux désirs de quelques dizaines de journalistes vieillissants que l’on entend régulièrement ronfler lors des projections, mais vu l’importance des Golden Globes, ils ne voient pas comment mettre fin à cette mascarade”, accuse la plainte. Elle cite notamment un voyage de presse organisé par Disney dans un hôtel cinq étoiles à Singapour l’an dernier….

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Une nouvelle vidéo accablante sur la mort de George Floyd fuite

ÉTATS-UNIS – “S’il vous plaît, ne me tirez pas dessus”. Le Daily mail a publié le 3 août de nouvelles images de l’arrestation de George Floyd, juste avant sa mort. Elles ont été tournées par les vidéos corporelles des policiers à Minneaopolis, comme vous pouvez le voir dans la vidéo ci-dessus. Les images débutent au moment où les deux officiers se rendent à côté du véhicule de George Floyd pour le faire descendre. Une arme est directement pointée sur lui. Il supplie alors les deux agents de ne pas lui tirer dessus tout en sanglotant. “Mets tes mains en l’air”, lui ordonne l’un des deux policiers. “Garde tes putains de mains sur le volant.” Au moment de le faire monter dans leur véhicule, George Floyd les avertit qu’il est claustrophobe. Ils le forcent à entrer dans la voiture avant qu’il ne s’effondre sur la route. C’est à ce moment-là que Derek Chauvin a maintenu son genou sur son cou pendant 8 minutes et 46 secondes tandis que George Floyd s’écriait qu’il ne pouvait pas respirer. À voir également sur Le HuffPost: Ce rappeur américain reproduit la mort de George Floyd aux BET awards Source

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Donald Trump menace de bannir Tiktok, ces utilisateurs lui répondent

TIKTOK – Le 31 juillet, Donald Trump a annoncé vouloir bannir TikTok aux États-Unis. Le président américain accuse l’application de travailler pour le compte des autorités chinoises. Les TikTokers n’ont pas tardé à lui répondre, avec beaucoup d’humour et parfois un peu de colère. “Tu peux essayer de nous censurer, tu peux faire un caprice, mais la constitution est de notre côté (…) la liberté d’expression ne peut pas être bannie”, clame une utilisatrice de TikTok @Maya2960. Certains utilisateurs n’ont pas pu retenir leurs larmes. #RipTikTok et #BanTikTok comptabilisent des millions de vues.  TikTok pourra rester aux États-Unis s’il est racheté d’ici le 15 septembre, a nuancé ce 3 août le président Donald Trump. Microsoft est actuellement en négociations pour racheter la branche américaine de TikTok à sa maison-mère chinoise ByteDance.  À voir également sur Le HuffPost: Des utilisateurs de Tik Tok entrent encore en guerre contre Donald Trump Source

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De mystérieuses graines chinoises inquiètent les autorités américaines et canadiennes

AGRICULTURE – Les services de l’Agriculture de plusieurs États américains ont publié ces derniers jours des communiqués mettant en garde leurs habitants face à des colis suspects contenant de mystérieuses graines, vraisemblablement envoyés depuis la Chine. “Les types de graines dans les colis sont actuellement inconnus et sont susceptibles de contenir des espèces végétales envahissantes”, a récemment prévenu le département agricole de l’Ohio. “Si vous recevez un colis de ce type, merci de NE PAS semer ces graines. Si elles sont dans un emballage scellé, n’ouvrez pas le paquet”, a conseillé l’autorité, qui redirige vers le ministère américain de l’Agriculture (USDA). Le département agricole de l’Ohio précise que “des graines non désirées peuvent être des espèces envahissantes, contenir des herbes nuisibles, introduire des maladies pour les plantes locales ou être dangereuses pour le bétail”. “Nous préférerions que les gens nous contactent pour se débarrasser convenablement de ces graines”, recommandent les forces de l’ordre de l’État. Des consignes similaires ont été émises par les ministères de l’Agriculture des États de Washington, de Louisiane, de Virginie et du Kansas. Selon des médias locaux et des photos partagées par des habitants sur les réseaux sociaux, des paquets ont aussi été envoyés dans l’Utah, l’Arizona et en Géorgie. Report Unsolicited Seeds: Anyone who has received unsolicited seeds in the mail from China or any other country is encouraged to contact the GDA Seed Lab at 229-386-3145 or e-mail SeedLab@agr.georgia.gov. The seed packages may appear similar to the photos below. pic.twitter.com/eMUVo0MVjM — Georgia Department of Agriculture (@GaDeptAg) July 27, 2020 Officials in at least four states are urging residents to report any unsolicited packages of seeds that appear to have been sent from China, warning that they might be invasive or otherwise harmful https://t.co/4WnAuMJw9c — NYT Science (@NYTScience) July 27, 2020 Les motivations derrière ces envois…

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L’île de Sipson, près de Cape Cod, ouvre au public pour la première fois en 300 ans

AvigatorPhotographer via Getty ImagesLe projet de Sipson Island mettre en valeur son héritage natif (illustration) VOYAGES – Comme un retour à l’envoyeur. Au large de Cape Cod, aux Etats-Unis, l’île de Sipson va enfin pouvoir rouvrir au public en 300 ans. Privatisée depuis 1711, ce lopin de terre de 100.000 mètres carrés est désormais sous la protection de l’ONG Sipson Island Trust.  Il a pourtant fallu mettre la main au portefeuille, l’île ayant été mise en vente pour 12 millions de dollars il y a quatre ans. L’organisation en a finalement fait l’acquisition pour 5,3 millions de dollars après de nombreuses campagnes de dons et de financement. “Quand elle a été mise en vente … Il y avait un certain nombre d’association de conservation qui voulaient trouver un moyen de collecter des fonds … la protéger, la préserver, et la rendre accessible au public”, explique Tasia Blough, présidente du Trust à CNN.   Vendue à des colons anglais par le peuple Monomoyick il y a plus de trois siècles, les projets de l’île auront à coeur de mettre en valeur son héritage natif, assure également Tasia Blough. Le plan quinquennal prévoit notamment de démolir trois des quatre structures actuellement sur l’île pour créer et construire un centre de recherche et d’éducation en plein air. L’un des principaux objectifs est également de soutenir et de préserver l’environnement de l’île. Près de 32.000 mètres carrés sont encore privatisés mais le  Sipson Island Trust entend poursuivre ses levées de fonds afin de les acquérir. À voir également sur Le HuffPost: 30 tortues géantes issues d’espèces disparues ont été découvertes aux îles Galapagos Source

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“Apple Fire”: près de Los Angeles, un feu incontrôlable, 8000 habitants évacués

ÉTATS-UNIS – Un violent incendie était toujours en cours ce dimanche 2 août en Californie. 400 pompiers mobilisés sur place n’ont pas suffi à maîtriser le feu qui a triplé de volume en seulement quelques heures, comme vous pouvez le voir dans notre vidéo en tête d’article. L’incendie, surnommé “Apple Fire” par les pompiers locaux -qui donnent régulièrement des noms d’identification aux flammes- a été signalé vendredi 31 juillet à Cherry Valley, une commune située à environ 120 kilomètres à l’est de Los Angeles. Attisées par les vents violents, les flammes ont progressé rapidement, menaçant les habitations. Dans ce contexte, près de 8000 habitants du comté de Riverside, en Californie du Sud, ont été contraints d’évacuer leurs maisons ce samedi. Au moins une maison familiale et deux dépendances ont été détruites selon les autorités. L’incendie a ravagé au moins 6000 hectares de végétation selon un dernier communiqué des pompiers partagé sur Twitter ce dimanche matin. L’incendie demeure toujours hors de contrôle pour l’heure. Update 1:00 a.m. 08/02/20 – The Apple Fire is now 15,000 acres and remains 0% contained. Several EVACUATION ORDERS and warnings remain in place. pic.twitter.com/38sntHCuLT — CAL FIRE/Riverside County Fire Department (@CALFIRERRU) August 2, 2020 À voir également sur Le HuffPost: À Anglet, un important incendie force les habitants à évacuer Source

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Déboulonnage de statues et héritage raciste: pourquoi Jésus ressemble à un Européen blanc

Le fait de représenter Jésus comme un Européen blanc fait de plus en plus débat en cette période de réflexion sur l’héritage raciste aux États-Unis. Alors que des manifestants réclament le déboulonnage des statues de généraux sudistes de la Guerre de Sécession aux États-Unis, l’activiste Shaun King va plus loin, en suggérant qu’il convient d’“en finir” avec les fresques et autres œuvres d’art représentant un “Jésus blanc”. Il n’est pas le seul à se préoccuper de la représentation du Christ, et de la façon dont elle est utilisée pour mettre en avant la notion de suprématie de la race blanche. Des chercheurs renommés, et l’archevêque de Canterbury lui-même, appellent à repenser cette tradition. La vision européenne d’un Christ à la peau claire a influencé d’autres parties du monde par le biais du commerce et de la colonisation. En tant qu’historienne de l’art et spécialiste de la Renaissance, j’étudie l’évolution de l’image de Jésus-Christ de 1350 à 1600. Certains des portraits les plus connus, de La Cène de Léonard de Vinci au Jugement dernier de Michel-Ange dans la Chapelle Sixtine, ont été peints durant cette période. Pourtant, l’image la plus diffusée de Jésus, celle d’un homme aux yeux et aux cheveux clairs, est bien plus récente puisqu’elle est l’œuvre de Warner Sallman, qui l’a peinte en 1940. Cet ex-artiste publicitaire dont le travail a illustré différentes campagnes, a réussi à propager cette image dans le monde entier. Warner Sallman Grâce aux partenariats de Warner Sallman avec deux maisons d’édition chrétiennes, l’une protestante et l’autre catholique, sa Tête du Christ a été reproduite partout, sur tous les supports, depuis les images pieuses jusqu’aux vitraux, fausses peintures à l’huile, calendriers, livres de cantiques et veilleuses. Son portrait marque l’apogée d’une longue tradition d’Européens blancs qui ont créé et diffusé des portraits du Christ à leur image. À la recherche de la Sainte Face Le Jésus historique avait probablement…

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Kamala Harris, la “talentueuse” sénatrice en pole position pour devenir VP de Biden

ÉLECTIONS AMÉRICAINES – “Talentueuse”, “pas rancunière”, “a fait campagne avec moi et Jill”, “d’une grande aide pour la campagne”, “grand respect pour elle”. Voilà comment est décrite Kamala Harris dans une note de Joe Biden, qui doit justement annoncer dès “la première semaine d’août” le nom de sa colistière pour l’élection présidentielle 2020.  De quoi placer Kamala Harris en pole position, elle qui faisait déjà partie de la short-list des personnalités les plus en vue pour figurer sur le ticket démocrate.  À 55 ans, la trajectoire de cette fille d’immigrés incarne le meilleur du rêve américain. Née en 1964 à Oakland, Kamala Harris a grandi dans la Californie progressiste des années 1960, fière de la lutte pour les droits civiques de ses parents: un père jamaïcain professeur d’économie, et une mère indienne aujourd’hui décédée, chercheuse spécialiste du cancer du sein.  Diplômée de droit de l’université de Californie, elle cumule entre 2004 et 2011 deux mandats de procureure à San Francisco, avant d’être élue, deux fois, procureure de Californie en 2011 et 2017. Elle devient alors la première femme, mais aussi la première personne noire, à diriger les services judiciaires de l’État le plus peuplé du pays. En janvier 2017, elle devient la première femme originaire d’Asie du Sud et seulement la seconde femme noire dans l’histoire du Sénat américain, en tant que représentante de la Californie. Fin janvier 2019, elle brigue le poste suprême des États-Unis en entrant dans la course de la primaire démocrate pour la Maison Blanche. Contrainte d’abandonner 12 mois plus tard, après des débats décevants, une perte de vitesse dans les sondages et un manque de financement, elle n’a pas pour autant disparu du paysage politique. Bien au contraire.  La première femme et vice-présidente noire? Après la mort de George Floyd et les manifestations contre le racisme…

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Des centaines d’enfants infectés au covid en colonie de vacances aux États-Unis

diego_cervo via Getty ImagesLa colonie de vacances ne respectait pas les recommandations officielles (illustration) CORONAVIRUS – Des centaines d’enfants ont contracté le coronavirus en colonie de vacances le mois dernier dans l’État américain de Géorgie, ont annoncé les autorités sanitaires ce vendredi 31 juillet, nouvelle preuve que les enfants sont à la fois susceptibles d’attraper le Covid-19 et de le transmettre. Le virus a infecté au moins 260 des 597 participants à ce camp de vacances, selon les Centres de prévention et de lutte contre les maladies (CDC), pour qui le chiffre réel est probablement encore plus élevé puisque les résultats n’étaient disponibles que pour 58% du groupe. Le camp en question a ignoré les recommandations des CDC, selon lesquelles tous les participants devraient porter des masques en tissu, et n’a demandé qu’à son personnel d’en mettre. Il avait toutefois obéi à un décret de l’État de Géorgie obligeant tous les participants à présenter un test négatif au Covid-19, effectué au maximum 12 jours avant leur arrivée. Parmi les autres mesures de précaution figuraient la distanciation physique, la désinfection fréquente des surfaces et le fait de garder les enfants au sein des mêmes petits groupes. Jusqu’à 26 personnes par cabine Les participants “ont pris part à diverses activités en intérieur et en extérieur”, dont du chant, indique le rapport. Ils ont dormi dans des cabines abritant jusqu’à 26 personnes. Le 23 juin, un adolescent, membre du personnel, a quitté la colonie de vacances après avoir ressenti des frissons la veille. Il a ensuite été testé positif au coronavirus. Le camp a commencé à renvoyer les participants chez eux le 24 juin et a fermé les lieux le 27. Une enquête lancée le 25 juin a découvert que 260 des 344 personnes pour lesquelles des résultats étaient disponibles avaient été testées positives….

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Donald Trump refuse finalement de retirer ses troupes fédérales de Portland

ASSOCIATED PRESSUn agent fédéral lors d’une manifestation contre le racisme devant le tribunal fédéral de Portland le 30 juillet. ÉTATS-UNIS – En fait, non. Les agents fédéraux envoyés à Portland par Washington resteront dans cette ville du nord-ouest des États-Unis jusqu’à que la police locale la débarrasse “des anarchistes et des agitateurs”, a déclaré vendredi 31 juillet le président américain Donald Trump. “La Sécurité intérieure (les forces fédérales) ne quittera pas Portland tant que la police locale n’aura pas achevé le nettoyage (de la ville) des anarchistes et des agitateurs!”, a tweeté Donald Trump. Homeland Security is not leaving Portland until local police complete cleanup of Anarchists and Agitators! — Donald J. Trump (@realDonaldTrump) August 1, 2020 Un accord pour un retrait progressif Les agents fédéraux avaient été envoyés à Portland à la suite de nombreuses manifestations notamment antiracistes organisées dans cette ville, une présence qui a provoqué une vive hostilité. Les autorités de l’Oregon et le gouvernement de Donald Trump s’étaient entendus mercredi sur un retrait progressif de ces policiers fédéraux à partir de jeudi, à condition que la police locale stabilise la situation autour du tribunal fédéral de la ville et d’autres bâtiments officiels visés par les manifestations. L’accord prévoyait que la police locale assurerait le maintien de l’ordre à l’extérieur du tribunal fédéral, à charge pour quelques agents fédéraux dont c’est la mission habituelle de sécuriser les bâtiments eux-mêmes. La police de Portland avait commencé jeudi à faire évacuer des secteurs du centre-ville bordant le tribunal, pour préparer le retrait des fédéraux. Des centaines de manifestants se trouvaient toujours dans les rues du centre-ville tôt samedi matin, sans qu’aucun agent fédéral soit visible. Plus tôt, la police de Portland avait évacué les parcs et les grands axes du centre, anticipant le retrait progressif des forces fédérales. Le maire démocrate de…