Budget : on achève bien l’avenir des universités
Le débat budgétaire s’ouvre « enfin ». Le chef du gouvernement l’a placé sous l’ombre tutélaire de « la vérité ».
Le débat budgétaire s’ouvre « enfin ». Le chef du gouvernement l’a placé sous l’ombre tutélaire de « la vérité ».
Depuis les élections de juin, enseignants et étudiants dénoncent un continuum des violences qui s’étend jusque dans les campus. D’autant que la figure du nouveau ministre, Patrick Hetzel, et ses positions conservatrices sur les sujets de société sont redoutées par une partie du monde académique.
Dans des écoles et universités françaises, les étudiants ne désarment pas. En face, la répression et le dénigrement prospèrent, alimentés par des revendications parfois contestées. Reportage sur les campus de Toulouse et de Strasbourg.
En forte croissance, l’enseignement supérieur privé attire investisseurs et marchands peu scrupuleux que l’Etat, jusqu’à présent, laisse faire. Un choix qui met en péril le secteur public et la démocratisation scolaire.
[Le privé à l’assaut du supérieur] Les universités catholiques qui délivrent des diplômes reconnus par l’Etat proposent une alternative onéreuse à une offre publique désormais stigmatisée.
[Le privé à l’assaut du supérieur] Le marketing agressif de l’enseignement supérieur privé trompe les étudiants, notamment ceux dont les parents ne disposent pas des codes pour se repérer dans le maquis des filières.
[Le privé à l’assaut du supérieur] Porté par une forte demande et abreuvé d’argent public, l’enseignement supérieur privé a connu une croissance intense et de nombreuses dérives. Des voix s’élèvent pour réguler un « marché » devenu illisible.
[Le privé à l’assaut du supérieur] Sécurité, rentabilité, aides publiques : l’enseignement supérieur privé se développe dans l’intérêt des fonds d’investissement, pas toujours dans celui des étudiants. Et l’accès de tous aux études est menacé.
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