Le boom des ours de Lake Tahoe
Le lieu de vacances prisé a été envahi par des personnes—dont les habitudes attirent des animaux rapides aux griffes acérées et aux appétits insatiables.
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Les lobbyistes religieux coordonnent secrètement et financent des organismes qui prétendent être dirigés par des personnes handicapées et des travailleurs de la santéDes campagnes contre l’aide à mourir qui prétendent être dirigées par des travailleurs de la santé et des personnes handicapées sont secrètement coordonnées et financées par des groupes de pression chrétiens conservateurs, a révélé une enquête de l’ Observer.Les campagnes “de base” ont été centrales dans le débat sur la légalisation de l’aide à mourir en Angleterre et au Pays de Galles avant un vote historique des députés ce mois-ci. Continuer à lire…
Sarco, la capsule de suicide assisté, a été exposé lors de plusieurs événements artistiques en Europe. Exit International Belgique, Canada, Suisse et Luxembourg font partie des rares pays européens à autoriser le suicide assisté ou l’euthanasie. Encore tabou, pour des raisons religieuses et éthiques, le débat sur à la fin de vie est régulièrement remis sur la table en France. Début février, une étude IFOP a été réalisée pour interroger les Français sur la question. L’enquête révèle qu’une très large majorité soutient le recours à l’euthanasie dans des cas de souffrances extrêmes et incurables (94%). Publicité Si les Français sont favorables à un accompagnement vers la fin de vie, les politiques ne l’entendent pas de cette oreille et évitent à chaque nouveau quinquennat le sujet. Dans les pays où la pratique est légale, elle est organisé par des associations. De la planification de la date de la mort jusqu’à l’achat du produit létal, des accompagnateurs s’occupent des derniers instants de ceux qui souhaitent mourir. À l’occasion de cette nouvelle étude, VICE a interrogé Jean-Jacques Bise, coprésident de l’association suisse Exit, chargée des suicides assistés. VICE : Quelle est la différence entre suicide assisté et euthanasie ? Jean-Jacques Bise : C’est simple. Pour le suicide assisté, le dernier acte doit être effectué par la personne elle-même alors dans une euthanasie c’est un tiers qui fera l’acte fatal. Cela signifie que dans un suicide assisté, la personne prendra une potion létale qui est un puissant barbiturique. Si elle n’est plus en capacité physique de boire, on posera une perfusion et la personne concernée ouvrira la perfusion. On n’a encore eu de situation où la personne ne pouvait pas se mouvoir mais on pourrait très bien envisager une solution à l’aide d’un clignement des yeux par exemple. Combien de personnes avez-vous avez aidé à mourir ? L’année…
JEAN-CHRISTOPHE VERHAEGEN / AFPJeudi 8 avril, l’Assemblée nationale se penchera une nouvelle fois sur la fin de vie. FIN DE VIE – Après un an à voir planer la mort sur nos sociétés, on pourrait spontanément se dire que ce n’est pas le meilleur moment, que les Français ont envie d’entendre parler d’autre chose. Ce jeudi 8 avril, la proposition de loi pour “le droit à une fin de vie libre et choisie” sera comme prévu débattue à l’Assemblée nationale, en pleine troisième vague du Covid-19. En réalité, le sujet est une attente de longue date d’un large pan de la population. En 2014, pas moins de 89% de Français souhaitaient que François Hollande tienne sa promesse présidentielle concernant la possibilité de “bénéficier d’une assistance médicalisée pour terminer sa fin de vie dans la dignité”, selon un sondage Ifop commandé par l’Association pour le droit de mourir dans la dignité (ADMD). “Assistance médicalisée active à mourir” Aujourd’hui, le député Olivier Falorni (PRG) propose donc que “toute personne capable et majeure, en phase avancée ou terminale d’une affection grave et incurable, quelle qu’en soit la cause, provoquant une souffrance physique ou psychique qui ne peut être apaisée ou qu’elle juge insupportable”, puisse demander une “assistance médicalisée active à mourir”. Une initiative faite dans le cadre d’une “niche parlementaire”, permettant à l’opposition de faire une proposition de loi, mais dont le temps d’examen est limité à une journée. Marqué par le décès de sa mère des suites d’un cancer, l’ex-socialiste milite depuis longtemps pour ce projet, une euthanasie active jusqu’ici écartée par les deux lois Leonetti (2005 & 2016). “Ce drame, cette impuissance, je l’ai vécu comme beaucoup de Français qui nous regardent”, justifiait Olivier Falorni en 2013, sur les bancs de l’Assemblée. “Si j’ai décidé moi aussi de briser l’omerta de cette douleur…
Stephane Cardinale – Corbis via Getty ImagesLa lettre de Line Renaud aux députés qui doivent voter sur la fin de vie (photo d’archive prise en janvier 2020, lors du diner annuel Sidaction) POLITIQUE – La proposition de loi créant un droit à l’euthanasie est “un progrès essentiel qu’on ne doit plus empêcher”. Line Renaud, artiste engagée, a encouragé ce samedi 3 avril les députés à voter la semaine prochaine en faveur d’un texte sur un sujet extrêmement sensible et controversé. Jeudi 8 avril, les élus de l’Assemblée nationale doivent se prononcer sur la proposition de loi du député Olivier Falorni instituant un “droit à une fin de vie libre et choisie”. Un texte “capital” pour Line Renaud, dont l’engagement sur le sujet est connu: elle est la marraine de l’Association pour le Droit de Mourir dans la Dignité (ADMD). Cette proposition de loi “touche à notre bien le plus précieux, la liberté. Notre liberté ultime et souveraine: celle de mourir dans la dignité!”, écrit la chanteuse et actrice. “Ayant vécu libre et digne, je ne peux imaginer mourir enchaînée et contrainte. Si notre vie nous appartient, il doit absolument en être de même pour notre mort”, insiste-t-elle dans cette lettre adressée aux femmes et hommes de l’Assemblée qui “représente(nt) notre parole et nos convictions”. Jeudi, les députés auront à examiner un texte capital. Je leur adresse aujourd’hui cette lettre. Je compte sur vous qui nous représentez, pour voter cette loi qui donnera à chacun la possibilité de choisir sa #FindeVie. C’est un progrès essentiel qu’on ne doit plus empêcher. Line pic.twitter.com/1lmDHZYVr0 — Line Renaud (@linerenaud) April 3, 2021 À ce jour en France, la fin de vie des personnes malades est encadrée par la loi Claeys-Leonetti de 2016, qui autorise la “sédation profonde et continue jusqu’au décès” pour des personnes dont le…
Ludovic MARIN / AFPLa présidente LREM de la commission des Lois à l’Assemblée nationale Yaël Braun-Pivet arrive à l’Élysée le 29 juin 2021, avec les membres de la Convention citoyenne (Photo d’illustration) POLITIQUE – La présidente LREM de la commission des Lois à l’Assemblée nationale Yaël Braun-Pivet revendique le “droit de choisir sa fin de vie”, prenant le contre-pied du gouvernement. Elle affirme qu’elle votera une proposition de loi qui sera examinée en avril au Palais Bourbon, dans le cadre de l’espace réservé au groupe Libertés et Territoires. “J’ai décidé de voter le droit de choisir sa fin de vie, en cohérence avec mes positions : j’avais signé la tribune de mon collègue Jean-Louis Touraine en ce sens, puis sa proposition de loi. Il est temps de débattre du sujet au Parlement, car il irrigue notre société depuis des décennies”, a-t-elle déclaré dans une interview au Journal du Dimanche (JDD). La députée des Yvelines va à l’encontre de la position prudente du gouvernement qui, lors d’un débat au Sénat sur une proposition de loi socialiste visant ”à établir le droit à mourir dans la dignité”, a opposé une fin de non-recevoir au texte. “La loi Claeys-Leonetti ne va pas assez loin” Le ministre de la Santé Olivier Véran a annoncé jeudi le lancement dès avril d’un 5e “plan national de développement des soins palliatifs et d’accompagnement de la fin de vie”, le précédent s’étant interrompu en 2019. Mais pour Yaël Braun-Pivet, “la loi Claeys-Leonetti est un progrès, mais elle ne va pas assez loin. Olivier Véran a raison de vouloir développer l’accès aux soins palliatifs. Mais c’est un sujet différent. Il faut mener une autre démarche, complémentaire. Je souhaite que le débat du 8 avril permette au gouvernement de se positionner, non pas sur les soins palliatifs, mais sur le droit à…
Tous les deuxièmes mercredis du mois, de 12h à 14h sur Rinse France, Marc-Aurèle Baly de VICE tente avec ses invités de remonter le fil rouge de la musique à l’aide de théories plus ou moins fumeuses. Si les qualificatifs « légendaire » et « sans compromis » sont absolument galvaudés aujourd’hui lorsqu’on parle de musiciens (et ne parlons même pas des producteurs électroniques), ils sont tout à fait pertinents lorsqu’on parle de Chris Korda. Activiste trans et vegan géniale lorsque la transidentité et le veganisme étaient encore des choses totalement aberrantes au sein de la société ampoulée du début des années 90, Chris Korda était alors connue pour ses slogans provocateurs et sa techno novatrice (dont le point culminant se situe sans doute dans le morceau d’ouverture de cette émission, « Save The Planet, Kill Yourself »). Surtout, elle a fondé la Church of Euthanasia, faux clergé d’activistes anti-natalistes qui se démarquaient par leurs happenings et dont les quatre piliers reposaient alors sur les préceptes suivants : le suicide, l’avortement, le cannibalisme, et la sodomie. Après avoir laissé de côté la musique pendant une quinzaine d’années, Chris Korda est revenue sur le devant de la scène en 2019, avec une poignée d’albums sous le bras, mais surtout, après avoir perfectionné son propre séquenceur de musique générée par une intelligence artificielle. Pour faire vite, c’est un système qui permet de générer de la musique de manière algorithmique, lui permettant d’atteindre des niveaux de complexité rythmique qui l’éloignent de plus en plus de la binarité du système 4/4 qu’on entend dans tous les warehouses de France et de Navarre – et qui, selon les propres dires de l’artiste, commence à la fatiguer pas mal. Car il ne faut pas oublier que Chris Korda fait partie de la très rare catégorie des véritables innovateurs musicaux aujourd’hui en activité, et rien…
POLITIQUE – “Nos concitoyennes et nos concitoyens aspirent à une fin de vie paisible, digne et choisie”. 118 députés marcheurs ont déposé une proposition de loi à l’Assemblée ce mercredi 27 janvier pour ouvrir le droit “d’assistance médicalisée à mourir” aux personnes “majeures et capables, en phase avancée ou terminale d’une affection grave et incurable, provoquant une douleur physique ou une souffrance psychique insupportable”. Un texte dont le but est de compléter la législation actuelle qui a peu évolué malgré diverses tentatives ces dernières années. “On meurt mal en France. Ne laissons pas cet adage, trop souvent entendu, se pérenniser sans apporter les corrections urgentes nécessaires”, peut-on lire dans le document soutenu notamment par Laetitia Avia ou encore Benjamin Griveaux. Citant un sondage de l’IFOP indiquant que 85 % des Français souhaiteraient mourir à domicile, les députés regrettent que ce soit uniquement le cas dans 26% des cas, selon des données de l’INED. “Ce texte prévoit que la personne, demandant à bénéficier d’une assistance médicalisée active à mourir, doit être majeure, capable et souffrir d’une maladie incurable, provoquant une douleur physique ou une souffrance psychique telle qu’aucune solution d’ordre thérapeutique n’est plus envisageable. Cette personne fait un choix libre et éclairé, qu’elle peut révoquer à tout moment.” “Respecter la volonté individuelle” “La quasi-unanimité des Françaises et des Français estime que chaque individu a le droit de choisir la façon de finir sa propre vie”, notent-ils en précisant qu’un sondage IPSOS recense que “96 % des Françaises et des Français interrogés jugent que la législation française devrait autoriser les personnes souffrant d’une maladie incurable et évolutive à bénéficier d’une aide médicale active à mourir, d’une fin de vie dans des conditions apaisées, si elles en font la demande”. “Pour respecter la volonté individuelle du patient, le législateur doitentendre la demande des citoyennes…
AFPAlain Cocq, le 12 août 2020, dans son appartement de Dijon POLITIQUE – Alain Cocq, grièvement atteint d’une maladie orpheline incurable, a confirmé ce jeudi 3 septembre sa décision de cesser tout traitement et toute alimentation dès ce vendredi en fin de journée, sans réponse de l’Élysée à sa demande de l’aider à mourir. “Je n’ai aucune nouvelle de la présidence. En conséquence, vendredi soir j’arrête toute hydratation, alimentation, soins, hormis les soins de confort comme la morphine”, a déclaré Cocq. Suite à un courrier qu’il avait adressé à la présidence française, Alain Cocq avait obtenu, le 25 août, une conférence téléphonique avec une conseillère de l’Élysée pendant laquelle il avait demandé que le président Emmanuel Macron autorise un médecin à lui prescrire un barbiturique afin qu’il puisse “partir en paix”. Impossible sédation profonde Selon Cocq, Macron est le seul, au titre de son pouvoir de grâce présidentielle, à pouvoir le faire. Le malade n’a cependant pas totalement perdu espoir en une réponse présidentielle, même si elle risque fort d’arriver trop tard. “Je pense que l’Élysée, les juristes et les constitutionnalistes sont en train de voir comment ils pourraient régler le problème que mon dossier leur pose car ils n’ont pas envie de passer pour des êtres inhumains”, a-t-il dit. Cocq, 57 ans, souffre d’une maladie extrêmement rare à cause de laquelle les parois de ses artères se collent, entraînant une ischémie (arrêt ou insuffisance de la circulation du sang dans un tissu ou un organe). Cloué au lit et de plus en plus diminué, Cocq aimerait être autorisé à la sédation profonde, mais cette dernière n’est actuellement permise dans le cadre de la loi Leonetti sur la fin de vie qu’à quelques heures d’une mort certaine. “L’agonie obligée par la loi Leonetti” Faute d’y être autorisé, Cocq se laissera…
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