Soccer Mommy’s Visceral Chronicle of Loss
Sur le nouvel album “Evergreen”, l’artiste Sophie Allison fait vivre et transformer la tristesse.
Sur le nouvel album “Evergreen”, l’artiste Sophie Allison fait vivre et transformer la tristesse.
Quand ma dernière non-relation s’est terminée, j’ai fait ce que toute femme nourrie aux romcoms ferait dans ma situation – je me suis tournée vers TikTok pour savoir ce qui n’allait pas chez lui. « Red flags chez un partenaire potentiel », ai-je tapé sur mon téléphone, apaisant temporairement mon ego brisé en faisant défiler une série de vidéos de prétendus professionnels de la santé qui affirmaient connaître les profonds secrets de la psyché des hommes. Ma thérapeute, elle, était plus réaliste. Elle a reconnu chez cette personne une série de comportements potentiellement problématiques qui étaient déjà présents chez mes partenaires précédents – indisponibilité émotionnelle, mauvaise communication, attachement évitant. Mais elle n’a jamais utilisé le terme « red flag ». L’objectif était pour elle de comprendre pourquoi cette personne et moi n’étions pas compatibles – et pourquoi je devais également apprendre à mieux choisir mes partenaires. Ces dernières années, on commence à réexaminer d’un œil critique les mots tendances qui ont influencé la façon dont on parle du couple. Prenons quelques exemples : ce n’est pas du gaslighting si votre rencard change d’avis sur le restaurant où il veut dîner, et le fait qu’il n’aime pas le fromage n’est pas vraiment un red flag. Il existe toutefois quelques éléments qui pourraient indiquer qu’une personne est toxique – voire carrément dangereuse. J’ai parlé à des experts des red flags auxquels il faut vraiment faire attention quand vous rencontrez quelqu’un de nouveau. C’est quoi un red flag ? Les red flags sont des signaux révélateurs concernant une personne, généralement dans le contexte d’une relation amoureuse. Apparemment, le terme viendrait du fait que les armées utilisaient des drapeaux rouges (red flag en anglais) pour signaler qu’elles étaient prêtes pour la bataille – une métaphore tout à fait pertinente pour se préparer à passer au…
Cet article fait partie d’un dossier en trois parties dans lequel nous tentons d’analyser la frénésie médiatique autour de la notion de « wokisme » aujourd’hui, mais également des stratégies politiques et des nouvelles formes de luttes qu’elle englobe. Retrouvez la première partie ici. Après avoir retracé l’évolution du « wokisme » à travers les âges, puis essayé d’analyser son appropriation dans le champ politique, il serait assez judicieux de se pencher sur ce qui a pu conduire à toute la frénésie médiatique autour du concept fourre-tout ces derniers mois. Et si nous avons essayé de pointer les diverses stratégies de disqualification de la part du pouvoir en place, il serait un poil malhonnête d’affirmer que le camp d’en face (si tant est qu’il en existe vraiment un) n’utilise pas parfois les mêmes procédés diffamatoires pour faire valoir sa voix. Quand chacun perd son sang-froid On a longtemps glosé sur les évènements de la fac d’Evergreen, temple supposé du « wokisme » aux Etats-Unis et laboratoire de ses dérives en tout genre, dans laquelle le professeur Bret Weinstein avait été forcé de démissionner en 2017 après s’être opposé à une journée interdite aux Blancs. Beaucoup ont également insisté sur le fait que d’autres professeurs d’université pouvaient perdre leur emploi suite à une parole malheureuse, ou que des carrières se retrouvaient brisées du jour au lendemain pour des faits d’importance secondaire. D’autres encore ont observé de plus en plus chez leurs étudiants ce qu’ils appellent « des réflexes de censeurs », à l’image de Laura Kipnis, professeur de cinéma à l’université Northwestern à Chicago. Dans un entretien accordé pour Libération le 29 juin 2020, lorsqu’il est question de la notion de culture du viol, l’universitaire déclare que l’obsession de protéger les femmes renforce les préjugés contre elles, les renvoyant à leur position de sexe supposé « faible », en produisant exactement…
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