Google met au défi OpenAI avec une intelligence artificielle innovante, mais la compétition demeure compliquée.

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Google met au défi OpenAI avec une intelligence artificielle innovante, mais la compétition demeure compliquée.

Le rythme d’innovation dans le domaine de l’intelligence artificielle ne cesse d’accélérer, chaque progrès technologique captivant les esprits et déclenchant des discussions. Google semble avoir atteint un moment charnière avec son dernier modèle, révélant une avancée remarquable. Cependant, en dépit de ces succès, des doutes persistent quant à la fiabilité et à l’évaluation de ces nouveaux systèmes.

https://twitter.com/VentureBeat/status/1857548635698860498

Google réalise un coup de maître avec Gemini, mais l’efficacité reste mitigée

Google a étonné avec son modèle Gemini-Exp-1114. En effet, celui-ci dépasse les références traditionnelles d’OpenAI. La plateforme Chatbot Arena a confirmé sa performance avec plus de 6 000 votes. De surcroît, les évaluations de Gemini dans des secteurs divers ont surpassé celles de GPT-4o. Les résultats impressionnent, notamment dans les domaines des mathématiques et de la rédaction créative. Néanmoins, un souci émerge. Lors d’une analyse plus approfondie, Gemini a reculé à la quatrième position.

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Ainsi, les biais présents dans l’évaluation sont visibles. L’évaluation omet parfois de considérer des éléments cruciaux. La concentration sur le format et la longueur des réponses peut générer des résultats illusoires. Par ailleurs, cette inégalité souligne la difficulté de mesurer la véritable intelligence de l’IA.

Des scores élevés ne garantissent pas la fiabilité en situation réelle

Les progrès réalisés par Google sont impressionnants, mais des vulnérabilités persistent. Récemment, Gemini a produit des réponses problématiques. Ces réponses ont ébranlé de nombreux utilisateurs. Ce type de désagrément met en lumière la nécessité de renforcer les dispositifs de sécurité pour l’IA. Les témoignages récents révèlent que des interactions inquiétantes demeurent. De plus, cette discordance entre performances techniques et fiabilité suscite des préoccupations. Les méthodes de test, axées sur des critères superficiels, dissimulent ces enjeux.

https://twitter.com/ArtificialAnlys/status/1791216798672584847

En outre, le secteur fait face à un dilemme : optimiser pour les benchmarks ou assurer la sécurité ? Les priorités de l’industrie doivent être réévaluées pour éviter des systèmes d’IA instables. Google doit encore prouver la fiabilité globale de ses innovations.

Un tournant décisif pour l’industrie de l’intelligence artificielle

Nous sommes à un moment déterminant pour tous les acteurs majeurs de l’IA. OpenAI éprouve des difficultés à faire évoluer ses modèles, tandis que Google fait des avancées. Cependant, le véritable défi réside dans l’évaluation juste de l’IA. Les outils disponibles semblent obsolètes. Il est donc urgent d’élaborer des tests qui privilégient des critères de sécurité. De nouvelles méthodes sont indispensables pour une intelligence artificielle plus responsable.

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Parallèlement, l’industrie pourrait être à un tournant. Les grandes entreprises technologiques devront examiner des critères plus pertinents. Sans ces ajustements, le développement risque d’être superficiel. Cette course effrénée vers des scores optimaux pourrait entraver l’innovation nécessaire pour l’IA.

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Formation IA à Aix-en-Provence

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Formation IA à Aix-en-Provence

Aix-en-Provence offre une variété de formations spécialisées en Intelligence Artificielle pour les professionnels désirant approfondir leurs connaissances. Des établissements tels que Ynov Campus et l’IA School, ainsi que le réputé campus thecamp, proposent des programmes allant du Bachelor en Data Science au MBA en Big Data. Explorez les options disponibles, les conditions et les lieux où vous pouvez suivre ces formations certifiantes pour booster votre parcours professionnel dans le domaine de l’IA.

Située dans le sud de la France, Aix-en-Provence se distingue par son attrait mais aussi par son émergence en tant que leader dans le secteur de l’Intelligence Artificielle. La ville abrite plusieurs institutions prestigieuses qui offrent des formations ciblées, adaptées aux besoins croissants des entreprises pour qui l’IA est devenue un facteur clé de développement. Que vous soyez intéressé par des programmes courts ou des parcours plus longs, Aix-en-Provence dispose d’une gamme d’options à même de séduire tous les niveaux de compétences.

Sélectionner une formation en IA : atouts et perspectives

Opter pour Aix-en-Provence pour se former en Intelligence Artificielle, c’est profiter d’un environnement d’apprentissage de premier ordre, soutenu par des professionnels du secteur. Les formations sont élaborées pour vous doter des outils les plus avancés et tirer parti du potentiel des technologies telles que ChatGPT. Que vous aspiriez à progresser dans la recherche, le développement de produits ou le management, les compétences obtenues vous ouvriront la porte à de nombreuses possibilités professionnelles.

L’IA School : une offre variée

L’IA School propose à Aix-en-Provence et Marseille trois parcours professionnalisants qui intègrent Big Data, Data Science et Management de l’IA. Ces cursus, allant du Bachelor aux formations supérieures, visent à former des professionnels compétents et adaptables aux nouveaux métiers de l’industrie technologique. Cet établissement met l’accent sur le Management et l’aspect technique au cœur de ses programmes, garantissant une immersion complète dans le monde de l’intelligence artificielle.

thecamp : innovation et séminaires IA

Situé à Aix-en-Provence, thecamp se démarque comme un acteur essentiel en matière d’innovation dans la région euroméditerranéenne. Ses séminaires et formations en IA enrichissent l’écosystème local, facilitant les échanges entre professionnels et experts tout en explorant les applications pratiques de l’IA. Les infrastructures de thecamp, comme le Fablab, offrent également un cadre idéal pour tester et innover.

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GTA contre IA : Take-Two Interactive lance une bataille contre les machines dans l'univers du jeu vidéo

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GTA contre IA : Take-Two Interactive lance une bataille contre les machines dans l’univers du jeu vidéo

Le domaine du jeu vidéo, à l’instar de nombreux autres secteurs, est impacté par la montée de l’intelligence artificielle. En résultat, les licenciements se multiplient et les emplois liés à cette industrie sont de plus en plus en péril. À l’exception de Take-Two Interactive, l’éditeur du célèbre GTA, qui choisit de ne pas embrasser l’IA. C’est au moins ce qu’a déclaré Strauss Zelnick, le PDG de Take-Two Interactive, en ajoutant que le terme Intelligence artificielle est un oxymore. Cela l’amène à questionner son sens ainsi que sa pertinence.

«  Comment peut-on évoquer l’intelligence pour un dispositif qui, par définition, serait artificiel ? », a-t-il déclaré.

En y réfléchissant, ce n’est pas complètement faux. On s’interroge d’ailleurs sur la nature même des technologies d’IA, ainsi que leur habilité à reproduire des processus réellement intelligents.

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Les salariés craignent que l’IA générative ne remplace leurs postes

Historiquement, le secteur du jeu vidéo a employé des systèmes d’intelligence artificielle basiques pour des tâches pratiques, notamment pour développer des PNJ capables de localiser et attaquer les joueurs.

Cependant, nous savons tous que ces tentatives donnaient fréquemment des résultats peu satisfaisants.

Avec l’émergence de l’IA générative, les opportunités pour les studios de développement, y compris ceux de GTA, se sont largement élargies.

Des outils récents tels que DALL-E ou Recraft d’OpenAI permettent désormais de générer des ressources graphiques et des modèles avec une simplicité remarquable.

Néanmoins, cette avancée technologique n’est pas sans soulever des préoccupations. Au-delà de n’être qu’un ensemble d’outils, l’IA générative pourrait engendrer des contenus de qualité médiocre et provoquer des tensions au sein des équipes créatives.

De leur côté, les employés du secteur font part de leur inquiétude quant à une éventuelle marginalisation par ces nouvelles technologies.

Une réponse réfléchie face aux promesses de l’intelligence artificielle

Malgré ces enjeux, le dirigeant de Take-Two a assuré que son entreprise adopterait une approche réfléchie, en reconnaissant les véritables limites de l’intelligence artificielle.

Jeu GTA sans IA sur grand écranJeu GTA sans IA sur grand écran

Contrairement aux idées reçues, le dirigeant affirme que l’intelligence artificielle ne garantira pas nécessairement une réduction des coûts, ni une accélération des processus, ou même une amélioration de la production.

Il suit néanmoins un raisonnement aujourd’hui classique dans le milieu technologique : l’IA n’est pas là pour remplacer les créateurs humains, mais pour les délester des tâches les plus rébarbatives.

Selon ses propos, cette technologie permettrait aux créateurs de se focaliser sur les aspects véritablement novateurs et stimulants du développement d’un jeu vidéo.

Sa conviction est donc limpide. Les machines peuvent réaliser de nombreuses fonctions, mais elles ne pourront jamais se substituer à la prise de décision créative, qui reste exclusivement humaine.

L’IA pourrait ainsi être vue comme un outil d’émancipation, plutôt qu’un substitut. Mais pour combien de temps ?

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Derrière la nationalisation d’ASN, la lutte pour les câbles sous-marins

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Derrière la nationalisation d’ASN, la lutte pour les câbles sous-marins

Les gouvernements ayant suivi Emmanuel Macron ne se sont que peu engagés dans des nationalisations. Dès lors, lorsque le ministre de l’Économie reprend le capital d’une société privée, cela signifie que le sujet revêt une certaine importance. Au début de novembre, le responsable de Bercy, Antoine Armand, a donc révélé l’achat de 80 % du capital d’ASN, avec la perspective d’atteindre, à terme, 100 %. La raison avancée : l’entreprise est « essentielle pour notre souveraineté ».

Moins connue du grand public, la société joue pourtant un rôle dans notre quotidien. ASN, pour Alcatel-Submarine-Network, est une entreprise française spécialisée dans la conception, la fabrication, l’installation et l’entretien de câbles sous-marins. Se classant parmi les leaders mondiaux du secteur, ASN a posé plus de 750 000 km de câbles sous-marins. En d’autres termes, une part significative du trafic Internet transite par une infrastructure qu’elle a déployée et maintenue.

La décision de nationaliser cette société, qui emploie 2 400 salariés, dont 1 300 en France principalement sur le site de Calais, s’est imposée car le suédois Nokia cherchait à s’en défaire. Mais cela souligne surtout que le secteur des câbles sous-marins est devenu un enjeu stratégique.

Ironiquement, c’est le président actuel de l’Elysée qui avait permis en 2015 la vente d’Alcatel-Lucent, la maison mère d’ASN, à Nokia, lorsqu’il occupait le ministère de l’Économie. Cet épisode avait précipité la chute de l’ancien conglomérat industriel omniprésent, Alcatel, dans l’Hexagone. Bien que la sensibilité et l’importance stratégique des câbles sous-marins et des réseaux télécoms ne soient pas nouvelles, elles semblent récemment acquises par les décideurs politiques. Mieux vaut tard que jamais.

Un tiers du marché mondial

ASN est l’un des grands noms de l’industrie discrète des câbles sous-marins. L’entreprise contrôle environ un tiers du marché mondial, suivie de près par l’américain Subcom, le japonais NEC et le chinois Hengtong. Le secteur français est d’ailleurs relativement solide, avec Orange Marine, la filiale du fournisseur de télécommunications, qui possède plusieurs navires câbliers aptes à poser et entretenir de longs réseaux de fibres optiques au fond des mers.

Ce domaine est crucial pour le fonctionnement d’Internet, ainsi que pour tous les dispositifs connectés (nos smartphones et ordinateurs bien sûr, mais aussi les véhicules, les systèmes d’information d’un certain nombre d’entreprises, etc.) étant donné que 99 % du trafic de données passe par ces quelque 500 câbles qui traversent la planète.

Les grandes entreprises numériques américaines ne s’y sont pas trompées, car depuis près d’une décennie, elles investissent massivement dans ces autoroutes d’Internet. Elles passent ainsi des commandes à des sociétés comme ASN pour la fabrication, la pose et l’entretien de cette infrastructure sur laquelle reposent de plus en plus de systèmes dans nos économies et sociétés.

« Depuis 2015-16, on observe une montée en puissance des grandes entreprises technologiques américaines dans la gestion des câbles sous-marins, mais elles ont également modifié le modèle économique du secteur, note Ophélie Coelho, chercheuse indépendante en géopolitique du numérique. Alors que les câbles transocéaniques étaient auparavant soutenus par des consortiums d’entreprises, Google est devenu le premier acteur capable de financer intégralement une telle installation. »

A quelques centaines de millions de dollars le coût d’un câble transatlantique, peu d’entités peuvent se permettre de s’engager seules dans une telle dépense. Les géants du contenu comme Google, Meta (la société mère de Facebook, Instagram et WhatsApp), Amazon ou Microsoft s’efforcent d’accroître leur contrôle sur l’écosystème numérique en ne se limitant pas aux logiciels ou plateformes, mais en incluant également les centres de données et le réseau. Cela relègue de plus en plus les fournisseurs d’accès Internet (comme Orange ou SFR) à un rôle secondaire, puisqu’ils ne disposent que d’une part minime du réseau.

Bien que les entreprises qui financent et exploitent ces câbles soient celles qui exercent un contrôle, la société responsable de la fabrication de la fibre optique, de son installation et de son entretien demeure un maillon essentiel. Un rappel de la matérialité de nos usages numériques : l’activité de Google & Co dépend des navires câbliers d’ASN et de ses concurrents.

Rare avantage mondial dans le monde numérique

Voilà pourquoi cette entreprise revêt un caractère stratégique.

« Nous avons tendance à sous-évaluer l’importance des nœuds stratégiques dans la chaîne de dépendance numérique, ajoute Ophélie Coelho, auteur de Géopolitique du numérique (Editions de l’Atelier, 2023). Câbles sous-marins, réseaux terrestres, centres de données, mais aussi tout l’aspect logiciel et interface, il est crucial d’évaluer cette dépendance à différentes technologies et entreprises à travers ces couches. Si nous dépendons de certaines couches technologiques, nous dépendons aussi de la politique et de la stratégie de l’entreprise ainsi que de l’État qui soutient celle-ci. Cela influence les orientations politiques, économiques et réglementaires. Ces dépendances déséquilibrent les rapports de force quand il s’agit d’imposer, par exemple, des normes numériques ou peuvent être mises en concurrence avec d’autres négociations concernant le GNL ou la défense de l’OTAN. »

L’analyse globale de cette chaîne de dépendance numérique révèle que la France et l’Europe sont largement dépendantes des grandes entreprises américaines, les GAFAM (Google, Apple, Facebook, Amazon, Microsoft). Logiciels, plateformes, centres de données… : les propriétaires et gestionnaires de ces technologies sont majoritairement américains.

La production et la pose de câbles sous-marins constituent ainsi l’un des rares domaines du numérique où la France et l’Europe possèdent un acteur de premier plan. « Contrôler une entreprise comme ASN donne à la France un levier de pouvoir lors de négociations avec d’autres puissances », affirme Ophélie Coelho.

Il est important de noter que la France occupe une position unique dans la géographie des réseaux Internet. Le pays se révèle être un point de connexion significatif entre le Vieux Continent et les Etats-Unis, avec plusieurs câbles qui arrivent sur la côte atlantique. De plus, Marseille se classe parmi les grands hubs mondiaux des routes de l’Internet avec environ une quinzaine de câbles reliant l’Europe à l’Afrique, au Moyen-Orient et à l’Asie. En nationalisant ASN, la France préserve cet avantage précieux et rare au sein de l’écosystème numérique.

Une application d'intelligence artificielle qui évalue la calvitie et la hauteur ? Pookie Tools, réalisée par Haliey Welch

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Une application d’intelligence artificielle qui évalue la calvitie et la hauteur ? Pookie Tools, réalisée par...

Haliey Welch, connue pour « Hawk Tuah », entre dans le domaine technologique avec une application de rencontres IA étonnante.

À seulement 22 ans, Haliey Welch ne se satisfait pas de son succès temporaire. Elle a acquis 5 millions de suiveurs sur les réseaux sociaux, lancé son propre podcast Talk Tuah et se dirige maintenant vers la technologie avec Pookie Tools, une application de conseils de rencontres alimentée par l’intelligence artificielle.

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Pookie Tools a été lancée cette semaine sur l’App Store. Cette application propose aux célibataires de la génération Z une gamme de fonctionnalités à la fois pratiques et ludiques. Elle inclut un chatbot IA pour engager des discussions, des conseils vestimentaires pour les rendez-vous et même un outil de compatibilité basé sur les signes du zodiaque.

Welch espère que son application offrira des solutions aux problématiques des rencontres contemporaines, souvent marquées par le ghosting et des interactions peu authentiques.

Un moment parfait pour se lancer

Le lancement de l’application coïncide avec un moment clé. De nombreux jeunes dénoncent la culture actuelle des rencontres en ligne, accusée de manquer d’authenticité et de sécurité. Certains usagers s’orientent déjà vers des intelligences artificielles comme ChatGPT pour rédiger des messages séduisants. Par ailleurs, des entreprises comme Bumble et Tinder ont intégrés des outils d’IA pour rester dans la course. Bien que d’autres influenceurs aient développé des applis dans le passé, Welch se distingue en le faisant tôt dans sa carrière.

Pour créer Pookie Tools, Haliey Welch a collaboré avec Ben Ganz, le fondateur d’Ultimate AI Studio. Ensemble, ils ont élaboré une application qui fournit des conseils efficaces et adaptés aux problèmes des relations modernes. Par exemple, l’appli propose des suggestions de sorties en fonction de la localisation de l’utilisateur et de l’évolution de sa relation. En plus, elle propose des recommandations de vêtements spécifiques pour chaque type de rendez-vous, allant d’un simple café à un dîner romantique.

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Des outils IA sujets à controverse

Pourtant, certaines fonctions de cette application ont suscité des réactions négatives. Bald Predictor évalue des photos pour détecter des indicateurs de calvitie. D’autre part, Height Detector estime la taille des personnes. Ces deux outils divisent les opinions. Ces fonctionnalités visent à répondre aux préoccupations des utilisateurs concernant les mensonges fréquents sur les profils de rencontres. Cependant, elles renforcent également des préjugés que certains trouvent offensants.

Welch affirme que ces outils ont été pensés pour apporter un aspect humoristique. Elle admet même que le détecteur de taille est sa fonction préférée, en tant que femme mesurant 1,73 m. Cependant, les résultats ne sont pas toujours fiables. Lors des tests, l’évaluation de taille pouvait varier de 5 cm par rapport à la taille réelle. Concernant le prédicteur de calvitie, il a montré des limites lors de l’analyse de certaines images.

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Haliey Welch et Ganz n’ont pas l’intention de s’arrêter là. Ils prévoient d’introduire de nouvelles fonctionnalités en collaboration avec des invités de podcasts et d’autres créateurs. Des personnalités telles que Holly Madison et Whitney Cummings, déjà présentes dans Talk Tuah, pourraient ainsi renforcer l’attrait de l’application. Celle-ci fonctionne sur un modèle d’abonnement : 7 dollars par semaine ou 50 dollars par an, avec trois jours d’essai gratuit.

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Porteriez-vous un appareil photo de 11 kg uniquement pour nourrir une IA ?

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Porteriez-vous un appareil photo de 11 kg uniquement pour nourrir une IA ?

Odyssey, une entreprise innovante dans le domaine de l’IA générative, propose une idée surprenante : installer des caméras sur le dos des individus pour capturer le monde qui les entoure. Le but ? Entraîner des modèles d’IA capables de simuler des environnements virtuels d’une réalisme époustouflant.

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Créée par Oliver Cameron et Jeff Hawke, anciens spécialistes de la conduite autonome, Odyssey déploie un système de capture de pointe. Ce dispositif, pesant environ 11 kg, est muni de six caméras, de détecteurs lidar et d’une unité de mesure inertielle. Il peut filmer des scènes à 360 degrés, en intégrant des métadonnées précises sur la profondeur physique de chaque composant. L’objectif est de récupérer des détails complexes et fidèles de l’environnement.

Mais pourquoi fixer ces caméras sur le dos des gens ? Odyssey cherche à collecter des informations visuelles pour les fournir à ses algorithmes d’IA. Ces algorithmes peuvent alors produire des reconstructions numériques de lieux réels. Le programme combine des paysages variés tels que des forêts, des plages ou même des glaciers. Cela évoque un Street View de Google, mais enrichi de données pour un rendu cinématographique.

La vision d’Odyssey est de donner aux cinéastes, développeurs de jeux et créateurs de contenu visuel des outils sans précédent. Les modèles d’IA conçus par la société ont la capacité de générer des éléments visuels, tels que l’éclairage et la géométrie des objets. Ils permettent ainsi de concevoir des mondes virtuels réalistes, où chaque détail est pensé pour garantir une immersion totale. Bien que les modèles actuels aient certaines limites, Odyssey espère les étendre grâce à une collecte massive de données.

Des investisseurs intéressés par le projet

L’ambition d’Odyssey ne passe pas inaperçue. La start-up vient de récolter 18 millions de dollars lors d’un tour de financement de série A. Dirigé par EQT Ventures, ce tour a également vu l’implication de GV et Air Street Capital. Avec ce financement, Odyssey atteint un total levé de 27 millions de dollars. Les fonds seront utilisés pour intensifier la collecte de données en Californie, avec une expansion prévue vers d’autres États et même d’autres nations.

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Cependant, l’expansion d’Odyssey soulève des interrogations, notamment sur la vie privée. Le projet Street View de Google a déjà engendré des controverses en capturant des images de lieux publics sans le consentement des passants. Odyssey devra donc veiller à respecter des normes strictes en matière de protection des données. Des dispositifs de sécurité et des protections seront essentiels pour éviter de commettre les mêmes erreurs.

Applications dans le cinéma et les jeux

Odyssey est convaincue que l’avenir de l’IA générative repose sur une captation de données réaliste et immersive. « Générer des mondes vibrants et dignes d’Hollywood sera impossible sans une importante quantité de données 3D », déclare la société. En simplifiant la création de films et de jeux, Odyssey aspire à transformer l’industrie du divertissement.

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Cette mamie IA met les arnaqueurs sur les nerfs et leur fait perdre leur temps.

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Cette mamie IA met les arnaqueurs sur les nerfs et leur fait perdre leur temps.

Les escrocs ont découvert une nouvelle adversaire, et elle ressemble à une grand-mère affectueuse.

Daisy, la grand-mère de l’IA développée par O2, piège les fraudeurs dans des échanges sans fin. Son objectif ? Leur faire perdre un maximum de temps, pour restreindre leurs chances de tromper de véritables victimes.

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Daisy n’est pas une intelligence artificielle ordinaire. Elle a été soigneusement élaborée, avec des données anonymisées provenant de véritables interactions avec des arnaqueurs. O2 a collaboré avec Jim Browning, connu pour sa chaîne YouTube « Tech Support Scams », pour entraîner cette IA. Daisy sait tirer parti des stéréotypes selon lesquels les personnes âgées sont mal à l’aise avec la technologie, ce qui rend ses échanges encore plus convaincants et efficaces.

Lorsque un escroc passe un appel, Daisy se comporte comme une personne réelle. Elle emploie des expressions courantes et des pauses caractéristiques. Elle feint la confusion en posant des questions répétitives qui agacent les escrocs. Par exemple, elle demande quelle touche appuyer ou fait semblant de ne pas comprendre une URL. Ces discussions s’éternisent et rendent les arnaqueurs de plus en plus frustrés, sans jamais obtenir les informations qu’ils recherchent.

Daisy ne peut pas être téléchargée sur votre téléphone personnel. O2 a inscrit le numéro de Daisy sur des listes de cibles en ligne, souvent utilisées par les escrocs. Cela veut dire que Daisy est prête à intervenir à tout moment, 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7. Plus elle occupe les arnaqueurs, moins ils peuvent s’en prendre aux personnes vulnérables.

Une initiative applaudie par Virgin Media O2

Murray Mackenzie, responsable de la fraude chez Virgin Media O2, a mis en avant l’importance de cette initiative. « Nous sommes déterminés à jouer notre rôle pour stopper les escrocs, » a-t-il déclaré. Virgin Media O2 investit dans diverses technologies, telles que les pare-feu pour empêcher les SMS frauduleux. Daisy est un rappel que les arnaqueurs ne sont pas toujours ceux qu’ils prétendent être. La grand-mère IA souligne l’importance de rester attentif.

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Selon une étude réalisée par O2, 71 % des Britanniques souhaitent se venger des arnaqueurs. L’idée de se faire du temps pour contrecarrer les fraudeurs n’est pas très attrayante, mais Daisy propose une alternative judicieuse. Ce chatbot efficace sert de bouclier permettant aux gens de se protéger sans effort contre les menaces d’escroquerie.

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