The Northeast Is Becoming Fire Country
Les cartes des récents incendies dans la région ressemblent à celles de la Californie en août, avec des centaines de points rouges.
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Jon Sperling a secrètement propagé une espèce non indigène à travers le Nord-Est. “C’est fou ce que ce gars faisait,” a déclaré un biologiste.
Assiste-t-on à l’amorce de la fin du Pacte vert européen ? Le 1er octobre, la Commission européenne a proposé de repousser d’un an l’application du règlement sur la déforestation importée, ce qui a été perçu par les ONG environnementales et plusieurs eurodéputés comme le premier signe d’une potentielle démolition de l’ensemble des dispositifs législatifs adoptés par l’Union européenne (UE) pour viser la neutralité climatique d’ici 2050.
« Il s’agit d’un véritable retour de bâton, déclare Marie Toussaint, eurodéputée verte. Les lobbys travaillent d’arrache-pied pour affaiblir les acquis en matière d’environnement, soutenus par l’extrême droite et une partie de la droite européenne. »
Néanmoins, le 18 juillet, Ursula von der Leyen, soutenue par une large majorité des députés européens, allant de certains éléments des verts au Parti populaire européen (PPE), avait cherché à apaiser les inquiétudes concernant ses intentions. Bien que le Pacte vert (ou Green Deal) ait subi un coup d’arrêt à la fin de la précédente législature, ses objectifs de décarbonation, en particulier la réduction des émissions de CO2 de 90 % d’ici 2040, demeurent essentiels dans les politiques européennes.
Le Green Deal n’est donc pas abandonné. Cependant, il sera soumis à une nouvelle priorité, incarnant les nouveaux équilibres politiques européens, plus inclinés à écouter les arguments de l’industrie : la compétitivité des entreprises. Dans l’optique de « stimuler » les performances économiques et écologiques des entreprises, un « plan industriel du Pacte vert » doit être présenté dans les cent jours de cette législature.
Selon Amandine Crespy, professeure en sciences politiques à l’Institut d’études européennes de l’université libre de Bruxelles, la Commission se dirige désormais vers « une vision plus restrictive du Green Deal, axée encore plus sur la croissance verte. Les dimensions non productives du Pacte vert – protection de la nature, agriculture durable, santé, social – risquent d’être mises au second plan. »
Bien que les objectifs de décarbonation soient toujours intégrés dans la proposition politique d’Ursula von der Leyen, rien n’indique que sa majorité formée le 18 juillet démontrera une quelconque cohérence. À chaque proposition, des majorités alternatives – du PPE à l’extrême droite – peuvent émerger et démanteler des aspects critiques du Green Deal.
Quelle sera la réaction du PPE, alors que plusieurs de ses députés remettent en cause divers textes du pacte, notamment Manfred Weber, président du groupe au Parlement ?
« Le PPE devra choisir entre la stratégie d’Ursula von der Leyen et celle de Manfred Weber, qui se rapproche de celle de Giorgia Meloni (cheffe du gouvernement italien d’extrême droite, NDLR.) préconisant une union des droites, analyse l’eurodéputé français Pascal Canfin (Renew). Le Green Deal est en péril car il fait l’objet d’une polarisation extrême. »
De nombreux textes relatifs au climat ou à l’environnement vont faire l’objet de révisions ciblées. La directive habitat, qui concerne la protection des zones naturelles, de la faune et de la flore, sera modifiée pour réduire la protection du loup, conformément aux attentes de la présidente de la Commission. La directive sur la déforestation sera débattue en novembre au Parlement pour retarder sa mise en œuvre d’un an.
Les directives concernant le système d’échange de quotas d’émissions de CO2 et le mécanisme de réajustement carbone aux frontières – visant à préserver la compétitivité des entreprises européennes soumis aux quotas – seront évaluées et probablement révisées en 2025 et 2026.
À chaque ouverture de ces « boîtes de Pandore », des amendements soutenus par la droite et l’extrême droite pourraient annihiler les ambitions de ces textes. Déjà, des courriers d’eurodéputés, principalement issus des groupes d’extrême droite, dénoncent le « monstre bureaucratique » de la taxe carbone aux frontières de l’UE, appelant à une réaction rapide.
Plus concrètement, depuis les élections européennes, les enjeux se concentrent sur les transports et les objectifs de décarbonation des véhicules routiers. Des fabricants automobiles plaident ainsi pour que la Commission européenne reconsidère la législation sur la réduction des émissions de CO2 des véhicules, censée diminuer de 15 % d’ici 2025.
Au Parlement européen, environ une centaine de députés, allant de la droite à l’extrême droite, ont exprimé, en réponse aux demandes des fabricants, leur souhait de revoir au plus vite les objectifs et d’éviter d’imposer des amendes « excessives » aux industriels. Céder à ces exigences serait équivalent à accorder une « prime aux mauvais élèves », déplore Pascal Canfin.
Plus fondamentalement, la cible expresse d’une partie de la droite et de l’extrême droite reste la date limite de 2035, qui obligera les fabricants à ne plus produire que des véhicules non émetteurs de CO2. La pression monte, principalement d’Allemagne et d’Italie, sur la Commission, qui est sommée d’assouplir les contraintes imposées à l’industrie automobile dans un contexte concurrentiel et de revenir sur cet engagement de l’UE.
Pour l’heure, l’objectif n’est pas officiellement remis en question par la Commission européenne, bien qu’elle semble se diriger vers une plus grande ouverture aux carburants de synthèse, issus de CO2 et d’hydrogène vert ou bas carbone. Des lobbys industriels demandent que cette ouverture soit étendue aux biocarburants, malgré leur controverse.
La nouvelle Commission européenne aspire donc à rassurer les industries. Le 18 juillet, Ursula von der Leyen a déclaré aux eurodéputés qu’il est essentiel de « commencer par simplifier et rendre l’environnement des entreprises plus réactif ». Toutefois, de nombreux députés, pour la plupart de gauche, et des ONG redoutent que cette simplification ne soit que synonyme de dérégulation.
Par conséquent, la réforme ambitieuse de Reach, le règlement européen sur les substances chimiques, abandonnée lors de la précédente législature, visait à éliminer davantage de substances toxiques. Elle devrait revenir sous une forme très différente, ayant pour objectif principal de réduire le fardeau bureaucratique que ce règlement imposerait aux entreprises.
C’est également cette logique de « simplification » qui ressort du rapport sur la compétitivité européenne commandé par le gouvernement à Mario Draghi, ancien président de la Banque centrale européenne et ex-président du Conseil italien. Ce document très pris au sérieux à Bruxelles influencera les politiques publiques européennes pour les cinq années à venir.
Bien qu’il mette également une emphase sur les objectifs de décarbonation de l’industrie, certaines de ses propositions suscitent la controverse, notamment lorsqu’il n’exclut pas de prolonger l’octroi de quotas de CO2 à titre gratuit pour les industries les plus énergivores.
Et lorsque Mario Draghi propose d’assouplir considérablement les règles de protection de la nature et de l’environnement pour faciliter la construction de capacités de production d’énergies renouvelables, les ONG s’élèvent contre cela.
« Accompagner le secteur industriel dans sa transition doit s’accompagner de conditions environnementales et sociales beaucoup plus strictes. Le rapport Draghi demande un soutien pour les entreprises sans réellement imposer ce type de conditions », affirme Chiara Martinelli, directrice du Réseau action climat européen.
Reste à voir que la nouvelle Commission européenne n’est pas encore officiellement établie. L’avenir du Green Deal a été un point central lors des auditions des commissaires européens qui se sont déroulées au Parlement européen du 4 au 12 novembre. L’issue dépendra également des choix de casting.
Un nouveau livre ambitieux révèle des courants cachés liant des écrivains aussi disparates que Colette, Thomas Mann, D. H. Lawrence, Virginia Woolf, Ralph Ellison et Chinua Achebe.
C’étaitC’était en 1995. Une jeune chercheuse en écologie américaine, Camille Parmesan, examine un superbe papillon de la côte ouest, Euphydras editha, connu sous le nom de damier d’Edith. En confrontant ses recherches à celles de ses collègues du début du siècle dernier, elle remarque que l’aire de répartition (l’espace occupé par l’animal) de cet élégant lépidoptère a évolué : il est désormais trouvé beaucoup plus au nord et à des altitudes plus élevées. Cette découverte marquera un tournant dans la conception du monde, longtemps restée relativement figée, de l’écologie scientifique.
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Comment l’IA peut-elle révolutionner votre vie ? Si vous croyez que l’intelligence artificielle n’est qu’une mode technologique passagère, détrompez-vous. Voici cinq sphères de votre existence que l’IA va transformer de manière significative !
Depuis son apparition, l’intelligence artificielle fait évoluer notre quotidien, influençant tant notre façon de travailler que nos modes de loisirs. Alors que de nombreuses startups et entreprises avant-gardistes investissent massivement pour tirer parti de l’IA afin de métamorphoser divers secteurs, il est essentiel de comprendre comment ces évolutions impacteront notre vie de tous les jours. Dans cet article, je vais vous exposer cinq façons dont l’IA va véritablement transformer notre vie!
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Qatar Airways a introduit une hôtesse virtuelle alimentée par l’IA, capable d’accueillir les passagers dans leur langue natale et de répondre à leurs besoins durant le vol. Une première mondiale ! Êtes-vous prêt à embarquer à bord d’un appareil avec un équipage virtuel ? Quoi qu’il en soit, cette innovation ouvre la voie à l’ère de l’IA dans le secteur aérien !
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En vue des Jeux Olympiques de 2028, l’IA va jouer un rôle de plus en plus central dans le domaine du sport et de la nutrition. Parmi les outils IA qui pavent déjà la voie, citons Hexis AI, une startup qui utilise des algorithmes avancés pour vous proposer des plans de repas personnalisés et des conseils nutritionnels instantanés. Que vous soyez un athlète d’élite ou simplement passionné de fitness, cet outil sera précieux dans l’atteinte de vos objectifs. En se concentrant sur une nutrition sur mesure, Hexis AI s’apprête à redevenir un acteur incontournable dans le futur du sport et du bien-être.
Pour conclure cette sélection, l’autre domaine bénéficiant de l’IA d’une manière bénéfique est la protection de la biodiversité. Face aux enjeux climatiques, l’intelligence artificielle revêt un rôle crucial dans la lutte contre la déforestation et la dégradation de l’environnement global.
Parmi les startups qui offrent des solutions IA pour l’écologie, il y a Wildbook. Cette entreprise se consacre à l’analyse de données massives dans le but de suivre les espèces menacées et de planifier des stratégies de conservation efficaces. Cette application de l’IA pourrait bien s’avérer être l’un des outils les plus essentiels pour combattre la perte de biodiversité et favoriser une harmonie avec notre environnement.
Ces exemples nous offrent un aperçu de la façon dont l’intelligence artificielle va remodeler notre réalité. Que cela concerne la manière dont nous conduisons, notre alimentation ou nos efforts pour préserver l’environnement, un nombre croissant d’aspects de votre vie seront affectés, voire métamorphosés par l’IA.
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ENVIRONNEMENT – Le monde a perdu plus des deux-tiers de ses populations d’animaux sauvages en moins de 50 ans, principalement à cause de l’activité humaine, avertit ce jeudi 10 septembre le Fonds mondial pour la nature (WWF), qui pointe les dangers de cet effondrement pour l’avenir de l’humanité. Entre 1970 et 2016, 68% de cette faune sauvage a disparu, selon l’Indice planète vivante, outil de référence publié tous les deux ans par le WWF. La cause principale est la destruction d’habitats naturels, notamment pour l’agriculture, une tendance qui risque de favoriser de nouvelles pandémies du type Covid-19 en mettant au contact humains et animaux, ce qui favorise la transmission de virus d’espèce à espèce. Cet indice, compilé en coopération avec la Société zoologique de Londres, prend en compte environ 4000 espèces de vertébrés, répartis en quelque 21.000 populations d’animaux à travers le monde. Il enregistre une nouvelle accélération de la chute de biodiversité, qui s’établissait à 60% lors du dernier rapport en 2018 (période 1970/2014). “Depuis 30 ans nous voyons la chute s’accélérer et ça continue dans la mauvaise direction”, résume pour l’AFP Marco Lambertini, directeur mondial du WWF. “Nous assistons à la destruction de la nature par l’humanité. (…) De fait, c’est un écocide”. ″Échec système” Le tout ”à la vitesse de l’éclair par rapport aux millions d’années depuis lesquelles de nombreuses espèces vivent sur cette planète”. Résultat selon Marco Lambertini: “Tous les voyants de notre planète sont au rouge avec le message: échec système”. Car depuis 50 ans, “notre monde a été transformé par une explosion du commerce mondial, de la consommation et de la croissance de la population humaine”, souligne le rapport. Mais ces changements, notamment la déforestation à des fins agricoles, “ont eu un coût énorme sur la nature” et l’humanité dépasse désormais chaque année son “budget…
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