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Fraude fiscale, fraude sociale : Gabriel Attal nous prend encore pour des idiots

Le ministre des comptes public Gabriel Attal dévoile son nouveau “plan”, contre la fraude sociale. Il a été dévoilé lundi 29 mai dernier, dans un entretien accordé au Parisien, et cette fois-ci, il ne se suspend pas à l’avis du Conseil d’Etat. S’il dit ne vouloir “stigmatiser personne,” il a quand même annoncé un renforcement des conditions de résidence en France pour pouvoir bénéficier d’allocations sociales. Il veut aussi fusionner la carte d’identité et la carte vitale et enfin aller chercher les retraités qui toucheraient leurs pensions tout en résidant hors de France. Il ne stigmatise personne, on le rappelle… L’annonce de ces mesures arrivent trois semaines après celles sur la fraude fiscale. Veut-il mettre les deux phénomènes dos à dos ? Considère-t-il la fraude sociale et la fraude fiscale comme deux problèmes de même importance ? Alors que la fraude fiscale coûte 10 fois plus à l’Etat que la fraude sociale ? C’est ce qu’essaye de décrypter notre journaliste Irving Magi dans son édito. Source

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Intérêts pétroliers et paradis fiscaux : le nouveau scandale qui éclabousse la macronie

L’entretien express Dans L’entretien express, Le Média reçoit un.e invité.e qui viendra nous apporter son éclairage sur l’actualité la plus chaude, la contestation sociale la plus brûlante, ou encore la dernière crise internationale. En dix minutes maximum, nous ferons le tour d’une question. Source

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Les aides aux jeunes et aux étudiants n’ont pas convaincu la Cour des comptes

ÉTUDIANTS – Peut mieux faire. Les dispositifs de soutien de l’État aux étudiants pendant la crise sanitaire ont été “tardifs” et “décevants”, estime ce mercredi 16 février dans son rapport annuel la Cour des comptes, appelant à l’avenir à “mieux cerner et quantifier les besoins de la vie étudiante”. La pandémie de Covid-19 “a profondément bouleversé le quotidien des étudiants”, et l’État a “déployé de nombreuses mesures pour permettre aux étudiants de faire face à la crise”, souligne la Cour des comptes dans ce rapport. “Cependant, la plupart ne sont montées en puissance que fin 2020. Leur ciblage a par ailleurs souffert d’insuffisances qui en ont amoindri l’efficacité, comme en atteste l’exemple emblématique du repas à un euro”, ajoute-t-elle. Des dispositifs trop longtemps “circonscrits” En effet, notent les Sages, les dispositifs “sont restés trop longtemps circonscrits”, avant qu’ils ne se développent à partir de la fin 2020 avec “le versement automatique d’une aide exceptionnelle de 150 euros à l’ensemble des boursiers sur critères sociaux (BCS) en décembre 2020 puis, début 2021, l’élargissement du bénéfice du repas à un euro aux étudiants non boursiers et la mise en place du dispositif Santé Psy Étudiant”. Mais “cet élargissement paraît tardif et se situe en retrait par rapport à d’autres aides sociales d’urgence décidées par l’État pour des jeunes non étudiants en situation de précarité”, poursuivent-ils. Pour la Cour des comptes, “sans connaissance fine des besoins des étudiants en période critique, des structures d’administration de la vie étudiante trop nombreuses ont dû apprendre à collaborer en temps de crise, réagir au gré des informations et de l’incertitude, faire face aux lacunes de la communication en direction des étudiants”. “Le résultat est, dans l’ensemble, décevant; il n’est pas à la mesure des enjeux”, conclut-elle. Le succès du Plan jeunes ”à relativiser” Aussi, le plan…

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Restauration: Macron annonce une mesure pour encourager les pourboires par carte bleue

SolStock / Getty ImagesEmmanuel Macron veut encourager les pourboires en carte bleue au restaurant de manière à créer un véritable complément de revenu pour les employés du secteur, sans pénaliser les patrons (photo d’illustration prise au Royaume-Uni). RESTAURATION – Les pourboires payés par carte bancaire dans les cafés et restaurants seront défiscalisés, a fait savoir Emmanuel Macron ce lundi 27 septembre, conformément à ce qu’avait annoncé France Inter. Une mesure destinée à redonner de l’attractivité à un secteur en manque de bras depuis la pandémie de covid-19. “Nous avons décidé que les pourboires payés par carte bleue seraient sans charge pour les employeurs et sans impôts pour les salariés” avec une mise en œuvre “dans les prochains mois”, a-t-il affirmé lors d’une visite au Salon international de la restauration, de l’hôtellerie et de l’alimentation (SIRHA) qui s’ouvrait ce lundi à Lyon. ? “On va passer les textes dans les prochaines semaines” En visite au Sirha de Lyon, Emmanuel Macron annonce la défiscalisation des pourboires, qui pourront être réglés en carte bleue pic.twitter.com/MK73hRmROm — BFM Lyon (@BFMLyon) September 27, 2021 Plus d’informations à suivre… À voir également sur le HuffPost: “Uber Eats ne protège personne”: un livreur sans papier raconte sa vie pendant le confinement Source

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Impôts en France : mensonges médiatiques et injustices fiscales

On s’autorise à penser Parce qu’il n’est plus possible que seuls “les milieux autorisés” soient autorisés à penser notre monde, ses réalités et ses combats. Cette émission se veut le carrefour des intellectuels, penseurs et acteurs des luttes sociales dissidents et/ou invisibilisés. Source

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La crise a coûté plus de 160 milliards d’euros à l’État en 2020 et la facture pourrait grimper

BERTRAND GUAY / AFPOlivier Dussopt, ici à l’aéroport de Roissy, le 22 février 2021. ÉCONOMIE – La crise sanitaire a globalement coûté à l’État plus de 160 milliards d’euros l’an dernier, a indiqué ce mercredi 17 mars le ministre des Comptes publics Olivier Dussopt, en précisant qu’étant donné sa persistance, ce chiffre “n’est pas définitif”. “Entre les pertes de recettes et les dépenses que nous avons engagées pour faire face à la crise, que ce soit pour l’État en termes de dépenses, pour la Sécurité sociale en terme de pertes de recettes liées à la baisse de l’activité, le coût (…) peut être estimé autour de 160 à 170 milliards d’euros”, a déclaré Olivier Dussopt au Sénat. “Ce chiffre n’est pas définitif puisque nous sommes encore dans une crise épidémique et une crise sanitaire”, et que plusieurs mécanismes de soutien d’urgence aux entreprises et aux salariés sont toujours en place, a-t-il ajouté. Progressivement, le gouvernement commence ainsi à faire les comptes de cette crise inédite. En janvier, le ministère de l’Économie avait indiqué que l’État avait engagé sur son seul périmètre (hors collectivités et sécurité sociale) près de 42 milliards d’euros de dépenses d’urgence en 2020, dont 17,8 milliards pour le chômage partiel (une partie étant financée par l’Unedic), 12 milliards pour le fonds de solidarité, 4 milliards pour financer les exonérations de cotisations sociales et 8 milliards de soutien aux entreprises publiques. À cela s’ajoute un manque à gagner de 37,1 milliards d’euros de recettes fiscales (TVA, impôt sur les sociétés, etc.) par rapport aux prévisions valables avant la crise. “Un signe d’espoir” dans certains indicateurs Dans le champ de la Sécurité sociale, il faut compter les dépenses exceptionnelles liées à la pandémie (masques, tests, arrêts de travail) ou encore les pertes de recettes de cotisations sociales par rapport à une situation…