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Les retrouvailles post-Covid des gitans aux Saintes-Maries-de-la-Mer

Dans l’église, petite forteresse visible à 10 km depuis les terres, les pèlerins comme les curieux peuvent se recueillir devant les reliques ou assister à une messe avant que les processions se lancent. La statue de Sara, conservée dans la crypte, est sortie le premier jour. « On peut accompagner le cortège et, dès qu’on arrive sur la plage, c’est le pinacle du pèlerinage. La statue est à moitié plongée dans la mer et tout le monde l’éclabousse. Les enfants sont brandis en l’air, à bout de bras, pour ne rien rater de la scène. C’est leur regard à mi-chemin entre l’effroi et l’exaltation qui m’a laissé la plus forte impression, comme s’ils étaient une extension de leurs parents. » Source

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Bécane de forain : avec les bikers de la communauté du voyage

Au dos de leur veston de cuir se trouve l’emblème de leur club. Beaucoup de Niglo, mais aussi quelques amis en provenance des Hells Angels, Brother Eagles, Caribbean Eagles, La Race Des Seigneurs, Amis d’la Becane, MCP Black White, MCP Gibolin, North Sea Group, Les Morfals, Medieval, Rebel’s Clan, Les Félins, Roots Bike, Templiers et j’en oublie. Toutes ces personnes viennent de tous les coins de l’Europe. Quand je demande à un type des Niglo s’ils sont tous potes, il me dit sèchement : « On est pas aux Etats-Unis ici. On est tous copains, on fait chier personne. Quand on règle nos comptes c’est au comptoir. » Ma naïveté me pousse à surenchérir : pourquoi ne font-ils pas un seul gros club ? « Là tu m’emmerdes. Si tu voulais que je t’explique pourquoi, il faudrait que tu ailles nous chercher des chaises, beaucoup de bières et que tu m’écoutes pendant quelques heures. » Source