Ghislaine Maxwell, ex-bras droit de Jeffrey Epstein, ne sera pas libérée sous caution
JOHANNES EISELE / AFPGhislaine Maxwell, ancienne bras droit de Jeffrey Epstein et soupçonnée d’avoir recruté de jeunes mineures en vue de leur exploitation sexuelle, a vu sa demande de libération sous caution rejetée (photo prise en juillet 2020 à l’occasion d’une conférence de presse de la justice américaine sur l’affaire Epstein). PÉDOCRIMINALITÉ – Pas de libération sous caution pour Ghislaine Maxwell. Une cour d’appel fédérale a rejeté ce mardi 27 avril un recours des avocats de l’ex-collaboratrice de Jeffrey Epstein, qui affirmaient que ses conditions de détention étaient si “horribles” qu’elle ne pouvait pas préparer correctement son procès. Dans une brève décision, les trois juges de la cour d’appel ont confirmé le maintien en détention de cette ex-figure de la jet-set, incarcérée à New York depuis juillet 2020. Elle est accusée du recrutement présumé de jeunes filles mineures pour le compte du défunt financier Epstein, qui les exploitait sexuellement. La justice craint une fuite en cas de libération Un des avocats de Ghislaine Maxwell, 59 ans, avait argué lundi qu’elle était “maintenue à l’isolement sans raison”, suivie en permanence par des gardes, et empêchée de dormir par des lampes pointées sur elle toutes les 15 minutes – l’empêchant d’étudier les millions de pages de documents accumulés pour son procès, attendu cet été. Son avocat David Markus affirmait que la fille de l’ex-magnat des médias britanniques Robert Maxwell était traitée ainsi pour écarter tout risque de suicide, alors même qu’elle “n’est pas suicidaire”. Selon lui, les services pénitentiaires agissent par excès de prudence après la mort en prison de Jeffrey Epstein, retrouvé pendu dans sa cellule de Manhattan en août 2019. L’enquête avait conclu à un suicide et à plusieurs dysfonctionnements de la prison. Mais les juges en appel ont donné raison aux procureurs, qui ont toujours refusé une remise en liberté…