Greener se met en marche
Nous avons atteint un point de basculement où nous disposons d'une alternative plus propre pour la plupart des transports. Nous devons maintenant nous engager.
Nous avons atteint un point de basculement où nous disposons d'une alternative plus propre pour la plupart des transports. Nous devons maintenant nous engager.
L'année 2023 a vu la « enshittification » des plateformes de Facebook à Google Search. Une nouvelle stratégie de sortie signifie que les plateformes devront jouer gentiment avec vos données, même si vous partez pour un concurrent.
L'ère du Far West sans loi de l'IA et de la technologie touche à sa fin, car les autorités de protection des données utilisent la législation nouvelle et existante pour se montrer plus sévères.
Les prédictions optimistes concernant les grandes réalisations de l'intelligence artificielle seront balayées par des performances décevantes et des résultats dangereux.
Il est facile d'accuser les algorithmes d'étouffer la créativité, mais les designers de tous bords devraient exploiter leurs capacités multidisciplinaires.
Depuis la fin des années 1990, les moteurs de recherche ont révolutionné la façon dont on cherche réponse à nos questions les plus banales, intimes ou cruciales. Qu’il s’agisse d’infos pratiques, de faits historiques ou de questions embarrassantes, Google et compagnie font tour à tour office de chaîne météo, de bescherelle et de confessionnal – tout ça en retenant bien soigneusement chaque mot que vous encodez pour vous les ressortir sous forme de publicités ciblées. Vous n’avez peut-être « rien à cacher » aux géants de la Silicon Valley, mais si je vous demande de me montrer votre historique de recherche, vous oseriez le partager avec le lectorat de VICE ? Mon entourage se prête au jeu. Jana Tricot (36 ans) – « Jana Tricot » VICE : Ptdr. On le fait tou·tes, en même temps.Jana : C’est pas ce que tu crois ! Oui, j’ai cherché mon propre nom, mais j’avais une bonne raison. Je reviens d’un voyage au Rwanda. Sur place, le propriétaire de la guest house qu’on avait bookée vient nous chercher à l’arrêt de bus. Quand il me voit, il me lance : « Tu travailles dans le secteur culturel, toi, hein ? » Ça m’a complètement déstabilisée, du coup je lui ai demandé comment il savait ; il m’a répondu qu’il m’avait googlée, tout simplement. Une fois installée dans ma chambre, j’ai décidé de taper mon nom dans Google et de jeter un coup d’œil aux résultats, histoire de quand même savoir ce qui se dit sur moi sur internet – enfin, surtout, ce qu’il avait pu trouver à mon propos. Et t’étais satisfaite des résultats ?J’ai surtout constaté que l’info qu’on trouve sur moi sur internet date un peu. Et surtout, que les photos qui ressortent ne sont pas nécessairement les plus flatteuses. Ah ouais… C’est difficile…
(Photo source : Twitter) Trevor Rainbolt a un talent bien particulier : il est capable de placer une image sur un planisphère à partir d’une simple photo Google Maps. Encore mieux, il le fait avec une rapidité et une précision étonnantes puisqu’il réalise cet exploit après avoir regardé l’image pendant seulement 0,1 seconde, cinq fois de suite, et même s’il regarde des clichés de deux pays différents en même temps. Publicité Rainbolt peut identifier une région en utilisant seulement la moitié d’une image déformée ou réduite en morceaux. Il s’en sort rien qu’en regardant des arbres, de l’herbe ou même le ciel. Parfois, il parvient à nommer un pays les yeux bandés, simplement parce que quelqu’un lui a décrit la consistance du sol. Rainbolt est l’un des meilleurs joueurs de GeoGuessr au monde, si ce n’est le meilleur, comme il l’admet lui-même. Ce jeu, qui consiste à regarder une image générée automatiquement par Google Street View et à cliquer sur la zone du monde où l’on pense qu’elle a été prise, existe depuis près de dix ans, mais il a connu une renaissance grâce, en grande partie, à Rainbolt. À 23 ans, celui qui cumule aujourd’hui plus d’1,2 million de followers sur TikTok cherche constamment de nouvelles façons de se surpasser. Ses vidéos ont commencé à faire l’objet de parodies et on le reconnait en public, même si les gens l’appellent le « GeoGuessr Guy », dit-il. Entre les scams et les gros titres déprimants qui envahissent Internet, Rainbolt est comme une bouffée d’air frais : un magicien virtuel qui épate et fascine depuis son appartement de Los Angeles en n’utilisant rien d’autre qu’une image Google Street View, une caméra et son cerveau. Rainbolt est une véritable star du XXIe siècle : une notoriété quasi instantanée, une présence sur Internet et un…
Personne ne sera surpris d’apprendre qu’aux États-Unis, l’écrasante majorité des richesses est concentrée tout en haut de l’échelle économique, créant des niveaux de pauvreté et d’inégalité extrêmes qui dépassent largement ceux d’autres nations supposées « riches ». Mais tandis que le système politique en place veille à ne pas entraver cette attraction des richesses vers le haut, les chercheurs en IA ont commencé à s’intéresser à une question fascinante : le machine learning pourrait-il être plus doué que les humains dans la création d’une société où les ressources seraient réparties équitablement ? Publicité Selon un récent article publié par des chercheurs de DeepMind de Google dans Nature Human Behaviour, la réponse semble être oui. Du moins en ce qui concerne les participants à l’étude. L’article décrit une série d’expériences au cours desquelles un réseau neuronal profond est chargé de répartir les ressources de la manière la plus équitable possible aux yeux des êtres humains. Les individus ont pris part à un jeu en ligne, appelé « le jeu du bien public » en économie, dans lequel ils choisissaient chacun à leur tour de conserver un don monétaire ou d’en verser un certain montant à un fonds collectif. Ces fonds étaient ensuite restitués aux joueurs selon trois schémas basés sur des systèmes économiques humains différents, et un schéma supplémentaire entièrement créé par l’IA, appelé mécanisme de redistribution centré sur l’humain (HCRM). Les participants devaient alors voter pour élire le système qu’ils préféraient. Publicité Il s’avère que le schéma de redistribution créé par l’IA était celui qu’a préféré la majorité des individus. Alors que les systèmes libertaires et égalitaires stricts répartissaient les gains en fonction de facteurs tels que la contribution de chaque joueur, le système de l’IA redistribuait les richesses en tenant compte des avantages et des désavantages dont disposaient les joueurs en début de…
NOAH BERGER via Getty ImagesDevant le campus Google à Mountain View, en Californie, le 27 juin 2022. ÉTATS-UNIS – Après des semaines de silence sur ce sujet, Google a annoncé vendredi 1er juillet que les données de localisation des utilisateurs seraient automatiquement supprimées en cas de visite d’une clinique spécialisée dans les avortements. “Si nos systèmes identifient qu’une personne s’est rendue dans un établissement (sensible), nous supprimerons ces entrées de l’historique de localisation peu après leur visite”, a déclaré Jen Fitzpatrick, une vice-présidente du groupe californien, dans un communiqué. Cette décision intervient une semaine après que la Cour suprême des États-Unis ait révoqué le droit fédéral à l’interruption volontaire de grossesse (IVG). Des élus démocrates et associations de défense des droits humains craignent que les informations personnelles de femmes qui ont avorté ou d’individus qui les auraient aidées ne soient retenues contre eux par les procureurs d’États conservateurs ayant interdit l’IVG. Ils appellent donc depuis des semaines les grandes plateformes technologiques à ne plus conserver autant de données personnelles, des recherches en ligne sur l’avortement aux déplacements sur les applications comme Google Maps. Mais Google, Meta (Facebook, Instagram) et Apple sont restés très silencieux jusqu’à présent. Jen Fitzpatrick rappelle que l’historique de localisation est désactivé par défaut et que les utilisateurs peuvent contrôler ce qui est conservé ou non. Les centres de désintoxication aussi concernés En ce qui concerne les requêtes des autorités, elle assure aussi que Google a l’habitude de les “repousser quand elles sont trop extensives”. “Nous prenons en compte les attentes en termes de confidentialité et de sécurité des personnes qui utilisent nos produits et nous les prévenons quand nous accédons à des demandes du gouvernement, à moins que des vies soient en jeu”, ajoute-t-elle. Parmi les établissements sensibles concernés par la décision de vendredi, Google inclut les centres…
TECHNOLOGIES – Internet Explorer c’est fini. Plus de 25 ans après sa sortie, Microsoft met définitivement fin au navigateur web ce mercredi 15 juin. Détrôné depuis longtemps, IE paye de mauvaises performances, comme vous pouvez le voir dans la vidéo en haut de l’article. C’est difficile à imaginer aujourd’hui, mais Internet Explorer a été leader du marché de la fin des années 90 jusqu’au début des années 2010. Mais il s’est ensuite rapidement fait dépasser par Firefox puis Google Chrome. En mai 2022, la part de marché d’Internet Explorer est même tombée à 0,6% dans le monde, très largement distancé par Google Chrome (environ 65%) et Safari d’Apple (plus de 19%), selon les chiffres de Statcounter. Pour comprendre cette hégémonie puis cette chute brutale, il faut revenir aux débuts d’internet, lorsqu’a commencé la guerre des navigateurs. À cette époque, le début des années 90, le navigateur web de référence était Netscape. Le navigateur, inconnu des moins de 25 ans aujourd’hui, n’avait rien à voir avec ce qu’on connait aujourd’hui: ”À la fin des années 90, il y a encore des balises, des éléments du langage HTLM, donc ce qui s’affiche sur les sites web, qui sont reconnues ou interprétées, différemment selon les navigateurs”, rappelle au HuffPost Olivier Ertzscheid, maître de conférences en sciences de l’information à l’IUT de La Roche-sur-Yon. La guerre des navigateurs Mais Nestcape ne fait pas long feu. En quelques années, il se fait distancer par Internet Explorer qui s’impose sur le marché. Pour pimenter la bataille, deux nouveaux navigateurs, Firefox créé en 2002, suivi de près par Safari en 2003, entrent dans l’arène. Face à la concurrence, Internet Explorer ne plie pas et continue de creuser l’écart. Le navigateur devient même l’acteur dominant, avec 95% de parts de marché à son apogée en 2004. Opera tente lui aussi de faire tomber le navigateur hégémonique, mais c’est…
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