La motion de censure de la NUPES rejetée à l’Assemblée nationale
POLITIQUE – Un moment de “clarification”: par la voix de Mathilde Panot (LFI), la gauche a défendu lundi 11 juillet sa motion de censure face à Élisabeth Borne qui s’est élevée contre un “procès d’intention”, devant une Assemblée nationale agitée. Motion de censure qui a été rejetée, seulement 146 députés la votant alors que la majorité nécessaire était fixée à 289. L’ensemble des députés membres de la NUPES ont voté la motion de censure, à l’exception de six élus socialistes, révèle le compte-rendu du scrutin: Les six députés socialistes n’ayant pas voté la motion de censure de la #Nupes sont : • Joël Aviragnet• Bertrand Petit• Dominique Potier• Valérie Rabault• Hervé Saulignac• Cécile Untermaier — Nicolas Berrod (@nicolasberrod) July 11, 2022 “Chacun a pu se compter” et “nous allons désormais pouvoir travailler”, a réagi le porte-parole du gouvernement Olivier Véran devant la presse, soulignant que “le congrès de la Nupes est terminé” et que “le travail parlementaire va pouvoir commencer”. “Moment de vérité” “Voici venu le moment de vérité. Cette motion de défiance tiendra lieu de clarification politique”, avait attaqué auparavant la cheffe de file du groupe LFI Mathilde Panot face à la Première ministre. “Ceux qui ne voteront pas cette motion de défiance seront les partisans de votre politique”, de la réforme des retraites à “la politique de casse et d’injustice sociale”, avait-elle ajouté dans une ambiance houleuse. La motion a été conçue comme une démonstration de “défiance” à l’égard d’Elisabeth Borne qui n’a pas de majorité absolue à l’Assemblée nationale et n’a pas sollicité de vote de confiance le 7 juillet, lors de sa déclaration de politique générale. “Vous ne tirez votre légitimité ni des élections législatives, ni même du Parlement” et “vous êtes, à cette fonction, une anomalie démocratique”, avait poursuivi Mathilde Panot, devant des rangs clairsemés notamment…