À l’intérieur de l’industrie florissante du ‘pimping’ d’IA
Des influenceurs générés par l’IA à partir d’images volées de créateurs de contenu pour adultes de la vie réelle inondent les réseaux sociaux.
Des influenceurs générés par l’IA à partir d’images volées de créateurs de contenu pour adultes de la vie réelle inondent les réseaux sociaux.
Comment le gouvernement américain est-il devenu impliqué dans l’« adjudication de l’Indianness » ?
Il ne reste que quelques jours avant le Black Friday et il est temps de dénicher des offres intéressantes sur internet. Cela va sans aucun doute accroître les risques de cyberattaques, car les fraudeurs vont tirer parti de cet événement pour piéger les acheteurs les plus naïfs. D’autant plus en cette époque où l’IA offre aux délinquants de nombreuses opportunités pour réussir leurs plans. Mais pas de panique, je vais partager quelques conseils pour vous prémunir contre les attaques liées à l’IA avant, pendant et après le Black Friday.
Si ce n’est pas déjà fait, sachez que l’ANSSI ou l’Agence Nationale de la Sécurité des Systèmes d’Information nous a alertés sur la complexité des tactiques utilisées par les cybercriminels.
En d’autres termes, grâce à l’intelligence artificielle, le nombre de sites frauduleux et de publicités nuisibles va exploser.
Étant donné que notre article se concentre sur le Black Friday qui se déroulera le 29 novembre prochain, il est crucial de vous informer sur les nouvelles escroqueries alimentées par l’IA en lien avec cet événement.
En plus de générer des images et des vidéos, l’IA permet également de concevoir divers types d’escroqueries en ligne.
Ainsi, en premier lieu, les cybercriminels créeront, comme mentionné plus haut, de faux sites web qui ressemblent parfaitement à de véritables boutiques en ligne.
Vous pourriez également recevoir des courriels de phishing ou des offres promotionnelles très convaincantes, qui, dans la plupart des cas, semblent trop belles pour être vraies.
Dans d’autres situations, les escrocs pourraient développer des applications de shopping imitant parfaitement celles des détaillants les plus connus.
À cela s’ajoutent les faux chatbots IA de service client dont le seul but est de dérober des informations personnelles sensibles, notamment vos mots de passe, votre numéro de carte bancaire, etc.
Cependant, ce n’est là qu’une liste non exhaustive des diverses formes d’escroqueries alimentées par l’IA que vous pourriez rencontrer durant le Black Friday.
Il est essentiel de rester vigilant à l’approche d’un événement comme le Black Friday. Les arnaqueurs trouveront toujours des opportunités pour faire preuve de créativité dans leurs tentatives d’escroqueries basées sur l’IA.
Pour éviter de vous faire avoir, privilégiez les sites sécurisés identifiables par leur URL en « https ».
Je vous conseille aussi de privilégier les paiements via des solutions numériques comme les portefeuilles électroniques, tout en maintenant une vigilance constante sur vos relevés bancaires, qui sont parmi les réflexes essentiels.
Rappelez-vous que les consommateurs avertis savent très bien qu’une offre exceptionnellement intéressante doit éveiller leur méfiance plutôt que leur enthousiasme.
Remember the #TakeFive advice to avoid purchase fraud:
⚠️Watch out for too good to be true offers/prices
⚠️Use the secure payment method recommended by reputable online retailers and auction sites
⚠️Do plenty of your own research#BlackFriday #StopChallengeProtect✋☝️👊 pic.twitter.com/5tkfenknOu— Regional Organised Crime Unit (West Midlands) (@ROCUWM) November 18, 2024
La sécurité en ligne durant le Black Friday repose ainsi sur une gestion minutieuse de vos accès numériques.
L’utilisation de mots de passe solides et uniques pour chaque compte, associée à un suivi régulier de vos transactions, peut par exemple réduire de manière significative les dangers liés au vol d’identité et à la fraude.
Face à l’augmentation des attaques en cette période festive, la prudence demeure le meilleur moyen de défense contre les cybercriminels.
Autrement, vous pouvez également activer l’authentification à deux facteurs (2FA) pour ajouter une couche de protection supplémentaire à tous vos comptes.
Le Black Friday est une occasion en or pour faire de bonnes affaires, mais cela nécessite une attention particulière pour éviter les pièges.
Il est donc crucial de rester attentif aux offres qui semblent trop alléchantes. En outre, sachez que les vendeurs fiables n’usent jamais de pressions ni de méthodes de paiement douteuses.
Votre intuition pourra néanmoins vous aider à identifier les situations suspectes.
Dans un environnement où l’intelligence artificielle perfectionne les stratagèmes d’escroquerie, la meilleure défense passe par une approche organisée lors de vos achats.
Commencez par définir un budget clair et identifiez précisément vos besoins avant de faire vos emplettes. Orientez vos recherches vers les enseignes fiables qui ont déjà prouvé leur valeur.
Souvenez-vous qu’il est toujours préférable de laisser passer une offre que de céder à une proposition frauduleuse.
Et voilà ! Il est tout à fait possible d’économiser en toute sécurité même face aux escroqueries liées à l’IA.
La technologie transforme de manière spectaculaire le discours politique, récompensant la quantité et la variété au détriment des messages clairs du passé.
L’histoire unique de El Museo lui a permis d’être à l’avant-garde de ce qui est désormais plus largement accepté comme la raison d’être des musées.
En Inde, l’un des pays les plus polyglottes du monde, le gouvernement souhaite que plus d’un milliard de personnes adoptent l’hindi. Un chercheur pense que ce serait une perte.
Transparency International écrit à l’UE pour demander une enquête sur un éventuel manquement à déclarer des frais de déplacement et de billetsUne ONG a appelé à une enquête sur cinq membres d’extrême droite du parlement européen, avertissant d’un éventuel manquement à déclarer les frais d’un voyage pour assister à un dîner de gala à New York animé par Donald Trump.Le bureau de Transparency International à l’UE a écrit à l’organisme de surveillance du parlement sur la conduite des députés européens pour demander une enquête sur cinq politiciens concernant un éventuel manquement à déclarer les frais de déplacement et les billets pour le gala en cravate noire organisé par le New York Young Republican Club (NYYRC) en décembre 2023. Continuer la lecture…
ByteDance, la compagnie mère de TikTok, a récemment dévoilé un nouvel instrument de création vidéo propulsé par l’IA. Cette fonctionnalité innovante est actuellement réservée aux détenteurs d’un compte TikTok for Business. Symphony Creative Studio, cet outil de création vidéo par intelligence artificielle, est conçu non seulement pour produire du contenu, mais également pour le mettre en œuvre à grande échelle et le modifier.
Selon les informations fournies par ByteDance, Symphony Creative Studio vise à aider les annonceurs ainsi que les créateurs de contenu en leur offrant des ressources gratuites.
Le but est donc de rationaliser et de perfectionner le processus de production créative. TikTok espère combler le fossé entre la conception et la production effective des contenus.
Étant donné que Symphony Creative Studio est uniquement accessible aux utilisateurs de TikTok for Business, cet outil est principalement destiné aux spécialistes du marketing et aux entreprises.
Ainsi, si vous correspondiez aux profils mentionnés, vous pouvez aisément concevoir du contenu vidéo viral grâce à l’IA de TikTok.
Pour cela, il vous suffit de fournir quelques éléments d’information. Comme si vous entriez une commande dans une autre IA générative pour vidéos ou images.
Par ailleurs, il est également possible d’ajouter des informations sous forme de lien (URL) ou d’autres formats tels qu’une image, une vidéo ou un fichier audio.
Les résultats générés par Symphony Creative Studio peuvent ensuite être exportés et utilisés par leur créateur.
Outre la création de vidéos à partir d’informations et de ressources, Symphony Creative Studio propose d’autres fonctionnalités intéressantes pour les producteurs de contenu.
En tant qu’utilisateur de TikTok for Business, vous pouvez effectivement générer des vidéos avec des avatars animés par l’intelligence artificielle.
Les utilisateurs peuvent choisir un avatar standard ou en créer un personnalisé. Il vous est également possible de rédiger un scénario et de sélectionner une langue, et l’outil se chargera d’animer cet avatar dans votre vidéo.
Une autre fonctionnalité donne aux annonceurs la possibilité de concevoir leurs propres avatars personnalisés, en utilisant leur propriété intellectuelle de marque, leur porte-parole ou leur créateur partenaire.
Pour ce faire, ils doivent authentifier l’identité et obtenir le consentement de la personne concernée, puis télécharger des vidéos d’elle pour la convertir en avatar numérique.
La quatrième et dernière fonctionnalité de Symphony Creative Studio consiste en la traduction et le doublage des vidéos dans d’autres langues.
Symphony Creative Studio peut même générer automatiquement des vidéos sur mesure selon les activités passées de l’annonceur sur la plateforme.
D’autres entreprises ont également adopté des solutions d’intelligence artificielle pour assister leurs annonceurs et partenaires.
<pDans cette optique, Amazon Ads a lancé, il y a environ un mois, deux nouveaux outils d’IA. Leur générateur audio permet aux annonceurs de créer des publicités audio simplement en entrant les données de leurs produits, qui sont ensuite converties en scripts vocaux.
De plus, leur studio de création intègre des capacités de génération d’images, de vidéos et même d’éléments sonores, tout cela grâce à l’IA.
De son côté, Walmart a annoncé en août qu’il examinait le potentiel de l’IA générative pour aider les vendeurs de sa plateforme.
L’objectif ici est de faciliter leur interaction avec le système, en simplifiant la formulation de leurs demandes et en leur fournissant des réponses plus claires.
Alors, êtes-vous intéressé(e) par cet outil de création vidéo IA de TikTok ? Essayez-le et partagez vos impressions dans les commentaires !
Dans le court métrage de Victoria Warmerdam, une série de tests CAPTCHA échoués plonge une femme dans une étrange nouvelle réalité.
Tribunal de Bobigny (93), 7 novembre 2024 – « Je suis un citoyen français. J’ai des droits. J’ai cru que j’allais mourir. » La juge achève la lecture de la lettre à haute voix puis porte son regard sur la salle d’audience. En face d’elle, Aziz E. demeure silencieux. Ce qu’il avait à exposer, il l’a consigné dans un signalement adressé à l’inspection générale de la police nationale (IGPN) il y a plusieurs années. Il y relate les abus qu’il a subis de la part de deux agents de la BAC de Seine-Saint-Denis, le 26 avril 2020, au commissariat d’Aubervilliers. À ce moment-là, le confinement dû à la pandémie de covid-19 est en vigueur et Aziz enregistre un contrôle lorsque les policiers l’arrêtent pour l’obliger à effacer les images. Il est conduit au poste pour vérification d’identité, où il accuse le chauffeur de lui avoir « tasé les parties intimes » dans le véhicule, avant de le malmener dans un couloir du commissariat. « Mon téléphone se trouve au commissariat si vous souhaitez des preuves », a-t-il noté dans la lettre, soigneusement lue par la magistrate.
Cependant, parmi l’ensemble des violences rapportées, seuls trois gestes sont retenus dans l’enquête, capturés par les caméras de surveillance à l’intérieur du poste. Comme le rappelle le procureur lors de l’audience, concernant les violences policières :
« Ce qui n’est pas filmé n’apparaît pas dans le dossier. »
Et peu importe que, lors de son audition à l’IGPN, Aziz E., âgé de 25 ans au moment des faits, ait décrit une longue série de coups, d’injures et de références à sa foi de la part des agents, depuis son arrestation jusqu’à ce qu’il cède à déverrouiller son téléphone pour faire disparaître la vidéo. Les photographies de ses blessures, jointes à son signalement, montrent des marques de piqûres sur la jambe et aux parties génitales attribuées au taser, ainsi que de nombreuses rougeurs « compatibles avec des traces de coups », selon le procureur.
Le rapport d’analyse des vidéos n’impute à Thomas B. qu’un coup de genou alors qu’il tirait « avec vigueur » le jeune homme, qui ne « résiste pas », du véhicule vers l’entrée du commissariat. À la barre, cet homme de 31 ans, désormais muté à la police de secours, défend l’emploi de la force « strictement nécessaire » pour conduire l’interpellé et conteste avoir porté un coup. Le jeune aurait, selon lui, simplement « perdu l’équilibre ». Il confesse en revanche un croche-pied, également filmé, alors qu’Aziz E. s’apprête à sortir du commissariat, qualifiant cela de « geste regrettable ».
S’agissant de Vincent R., il est accusé d’avoir, peu avant, armé le poing en direction d’Aziz E., dos au mur et « déboussolé » dans l’entrée du commissariat, pendant que les autres agents inspectent son téléphone. L’homme, d’une stature athlétique, ne comprend « plus pourquoi il a agi ainsi ». Comme son collègue, il admet avoir commis « un geste regrettable durant une période gênante », sans y voir pour autant une forme de violence. Sa défense est hésitante :
« Je ne connais pas le code pénal sur le bout des doigts. »
À la barre, quatre ans après les événements, la victime, un peu frêle, semble désorientée. Aziz E. a du mal à suivre les questions du tribunal. Son avocate, Maître Déborah Zubillaga, décrit son client comme une victime « particulièrement traumatisée », s’étonnant qu’il n’ait pas fait examiner ses blessures par un médecin légiste par « méfiance à l’égard de tout service collaborant avec la police ».
Comme c’est souvent le cas dans les affaires de violences collectives, les avocats de la défense ainsi que ceux de la partie civile critiquent également la portée restrictive de l’enquête. « À aucun moment, il n’a été demandé d’identifier les policiers ayant pu interagir avec lui », dénonce l’avocat de Thomas B., Maître Martin Dier, soulignant qu’aucune photo n’a été présentée à la victime. L’avocate d’Aziz E. se désole surtout du « refus des agents de témoigner contre leurs collègues ». « C’est tout un service qui se protège les uns les autres », ajoute-t-elle. L’ensemble des violences avait d’ailleurs été nié par les deux agents face aux enquêteurs, jusqu’à ce que les images leur soient montrées.
Le procureur, de son côté, défend dans son réquisitoire le « bon travail » des enquêteurs sur « un dossier ancien », ainsi que la décision du parquet d’écarter des poursuites l’intégralité de la scène de l’interpellation et du véhicule de police. Car sans l’activation des caméras piéton, pour elle :
« C’est parole contre parole, nous ne saurons jamais ce qu’il s’est réellement produit. »
Les véritables motivations derrière le transport d’Aziz E. au commissariat soulèvent également des questions. Car, bien que tous les policiers affirment avoir cherché à effectuer une vérification d’identité – laquelle permet de retenir une personne pendant quatre heures – celle-ci n’a finalement jamais eu lieu. Pour les agents, c’est parce qu’Aziz E. leur aurait, juste devant la cellule, montré sa carte sur son téléphone.
Ce serait d’ailleurs pour consulter sa carte que les quatre policiers auraient manipulé le téléphone à l’accueil. Une version répétée par Vincent R., qui avait pourtant admis lors de son audition avoir supprimé la vidéo « de peur qu’elle ne circule sur les réseaux sociaux ou ne tombe entre de mauvaises mains ». Cela a agacé la juge : « Nous sommes des professionnels après tout. » « Nous n’avons pas besoin de quatre personnes pour contrôler une carte d’identité », renchérit plus tard le procureur, qui rappelle aux policiers que le fait d’être filmé peut être « très désagréable, mais c’est néanmoins légal ». Mais ces actes, eux aussi, ne sont pas poursuivis. Maître Déborah Zubillaga, l’avocate d’Aziz E., dénonce quant à elle un « prétexte fallacieux » et envisage d’initier une nouvelle procédure pour « détention arbitraire ».
Pour les trois gestes poursuivis, le procureur requiert six mois d’emprisonnement avec sursis contre Thomas B, accompagnés d’une interdiction de port d’arme pendant cinq ans. Concernant son collègue Vincent R, la magistrate demande trois mois avec sursis. Le jugement est attendu le 5 décembre.
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