Documentaires de désaccord
“No Other Land” et “Union” sont des films que Hollywood et l’Amérique corporative ne veulent pas que vous voyiez.
a:hover]:text-black [&>a:hover]:shadow-underline-black dark:[&>a:hover]:text-gray-e9 dark:[&>a:hover]:shadow-underline-gray-63 [&>a]:shadow-underline-gray-13 dark:[&>a]:shadow-underline-gray-63″>Comment tirer parti de “Créer une image” dans Google Docs.
Dans la troisième saison de la série américaine The Wire, un policier de Baltimore, à l’approche de sa retraite, choisit de convertir des bâtiments abandonnés en une zone où le trafic de drogues serait contrôlé. L’objectif est de diminuer la violence, la criminalité, et les maladies… Cependant, le policier – l’inoubliable « Bunny » Culvin – n’a informé personne que cette initiative est illégale et qu’elle se terminera dès qu’elle sera exposée. Pourtant, les résultats obtenus surpassent largement ceux de nombreuses années de « guerre contre la drogue ».Dans la saison 3 de la série française Hippocrate, un ancien médecin devenu réalisateur entreprend une démarche similaire. Face à l’état apocalyptique de notre système hospitalier, Thomas Lilti imagine que quelques soignants pourraient rouvrir, sous l’internat de l’hôpital de la région parisienne, des chambres désaffectées pour accueillir des patients que l’on s’obstine là-haut à ne pas vouloir, ou plutôt à ne plus pouvoir, recevoir et soigner. Là encore, il s’agit d’une tentative de sauver un système en crise à travers une opération secrète ; les frontières entre légalité et obligation morale se brouillent ; le risque de découverte, de dénonciation et de renvoi, voire pire, est bien présent.Dans The Wire, la zone est nommée Hamsterdam, en allusion à la capitale néerlandaise où certaines drogues sont bien connues pour y être en vente libre. Dans Hippocrate, elle est désignée sous le nom d’Hôpital California. Cela fait écho à la chanson « California Dreamin’ » – c’est un rêve, ou peut-être un cauchemar – mais aussi à « Hotel California », le célèbre tube des Eagles, où il est question d’un endroit d’où il est impossible de s’échapper.Que se passe-t-il lorsque les espaces clos deviennent des passoires, les professions se transforment en système D et les sous-sols se métamorphosent en mouroirs ? Quand des secteurs entiers de la société se transforment en zones…
ByteDance, la compagnie mère de TikTok, a récemment dévoilé un nouvel instrument de création vidéo propulsé par l’IA. Cette fonctionnalité innovante est actuellement réservée aux détenteurs d’un compte TikTok for Business. Symphony Creative Studio, cet outil de création vidéo par intelligence artificielle, est conçu non seulement pour produire du contenu, mais également pour le mettre en œuvre à grande échelle et le modifier.
Selon les informations fournies par ByteDance, Symphony Creative Studio vise à aider les annonceurs ainsi que les créateurs de contenu en leur offrant des ressources gratuites.
Le but est donc de rationaliser et de perfectionner le processus de production créative. TikTok espère combler le fossé entre la conception et la production effective des contenus.
Étant donné que Symphony Creative Studio est uniquement accessible aux utilisateurs de TikTok for Business, cet outil est principalement destiné aux spécialistes du marketing et aux entreprises.
Ainsi, si vous correspondiez aux profils mentionnés, vous pouvez aisément concevoir du contenu vidéo viral grâce à l’IA de TikTok.
Pour cela, il vous suffit de fournir quelques éléments d’information. Comme si vous entriez une commande dans une autre IA générative pour vidéos ou images.
Par ailleurs, il est également possible d’ajouter des informations sous forme de lien (URL) ou d’autres formats tels qu’une image, une vidéo ou un fichier audio.
Les résultats générés par Symphony Creative Studio peuvent ensuite être exportés et utilisés par leur créateur.
Outre la création de vidéos à partir d’informations et de ressources, Symphony Creative Studio propose d’autres fonctionnalités intéressantes pour les producteurs de contenu.
En tant qu’utilisateur de TikTok for Business, vous pouvez effectivement générer des vidéos avec des avatars animés par l’intelligence artificielle.
Les utilisateurs peuvent choisir un avatar standard ou en créer un personnalisé. Il vous est également possible de rédiger un scénario et de sélectionner une langue, et l’outil se chargera d’animer cet avatar dans votre vidéo.
Une autre fonctionnalité donne aux annonceurs la possibilité de concevoir leurs propres avatars personnalisés, en utilisant leur propriété intellectuelle de marque, leur porte-parole ou leur créateur partenaire.
Pour ce faire, ils doivent authentifier l’identité et obtenir le consentement de la personne concernée, puis télécharger des vidéos d’elle pour la convertir en avatar numérique.
La quatrième et dernière fonctionnalité de Symphony Creative Studio consiste en la traduction et le doublage des vidéos dans d’autres langues.
Symphony Creative Studio peut même générer automatiquement des vidéos sur mesure selon les activités passées de l’annonceur sur la plateforme.
D’autres entreprises ont également adopté des solutions d’intelligence artificielle pour assister leurs annonceurs et partenaires.
<pDans cette optique, Amazon Ads a lancé, il y a environ un mois, deux nouveaux outils d’IA. Leur générateur audio permet aux annonceurs de créer des publicités audio simplement en entrant les données de leurs produits, qui sont ensuite converties en scripts vocaux.
De plus, leur studio de création intègre des capacités de génération d’images, de vidéos et même d’éléments sonores, tout cela grâce à l’IA.
De son côté, Walmart a annoncé en août qu’il examinait le potentiel de l’IA générative pour aider les vendeurs de sa plateforme.
L’objectif ici est de faciliter leur interaction avec le système, en simplifiant la formulation de leurs demandes et en leur fournissant des réponses plus claires.
Alors, êtes-vous intéressé(e) par cet outil de création vidéo IA de TikTok ? Essayez-le et partagez vos impressions dans les commentaires !
Samedi 9 novembre, 19h, Salon-de-Provence (13) – Il est 19h10 lorsqu’un groupe de manifestants de gauche s’engage sur la rue Théodore Jourdan, devant le tout nouvel espace du député RN Tonussi, qui qualifie lui-même sa permanence de « maison du peuple ». Le petit groupe déploie une grande banderole : « Le Pen et Macron s’allient contre le peuple. » Ils lancent des confettis devant l’élu ainsi que devant les nombreux soutiens des antennes locales du Rassemblement national (RN) présents pour fêter l’événement. Habitué à ce type d’actions, Alexandre Beddock mène la petite foule de manifestants. Ce militant de Salon et candidat du Nouveau Front populaire, arrivé 3e aux dernières législatives, s’engage en premier et salue les députés Tonussi et Baubry, avant de faire quelques pas fièrement devant la banderole, un sourire ironique aux lèvres tandis qu’il applaudit sarcastiquement les soutiens du RN. Derrière lui, les militants tenant la banderole n’ont guère le temps de crier faussement « bravo ! », que le service d’ordre (SO) de l’événement les charge et les renvoie manu militari – sans discussion.
À lire aussi : Alexandre Beddock, jugé pour avoir projeté des confettis sur un député macroniste
« Cela s’est passé très rapidement ! », raconte Mathilde, 28 ans, militante de Salon. Elle filme la situation avec son téléphone, avant que celui-ci ne tombe lorsqu’elle reçoit un coup au bras. Elle relate :
« À partir de ce moment-là, je ne pouvais plus filmer et j’ai vu mon copain se faire étrangler. »
Alexandre Beddock est quant à lui saisi par le torse et repoussé en arrière. Il reçoit un coup doux mais agressif au visage par un homme portant une doudoune sans manches verte, alors qu’il est violemment repoussé, tout comme ses camarades, de la rue Théodore Jourdan vers la place Crousillat, juste à côté. Son médecin lui prescrit trois jours d’interruption temporaire de travail (ITT). Des actes de violence que StreetPress a pu confirmer grâce aux vidéos de l’événement. Simultanément, Daniel Captier, le suppléant de Tonussi, pointé du doigt par la presse en raison de tweets racistes, s’adresse à Alexandre, rouge de colère devant trois témoins : « Saloperie ! » Captier aurait même ajouté : « Alexandre, t’es mort ! », à l’encontre du militant, selon ce dernier dans sa plainte, le 14 novembre.
Au même moment, le député Tonussi intervient et tente de calmer l’homme avec la doudoune. Thibauld, un des manifestants présents et directeur d’entreprise salonais de 36 ans, observe : « Il voulait simplement préserver son image politique. Il a feint de vouloir apaiser la situation. » Dans la foulée, des supporters du parti d’extrême droite tentent violemment d’empêcher Thibauld de filmer avec sa caméra. Lui finit avec une ITT de zéro jour – ce qui a néanmoins une valeur juridique en cas de condamnation – et doit porter une attelle pendant deux semaines. Il reprend :
« Quand ils m’ont frappé le bras, le député était déjà reparti pour son inauguration. »
Lors de l’action, une personne sans brassard de sécurité visible, masquée par un cache-cou rouge et une casquette bleue agite une bombe aérosol au poivre de 300ml face aux manifestants. Bien qu’il ne l’active pas, le port de cette arme de catégorie B (comme les pistolets) est strictement encadré et réservé aux agents de sécurité professionnels, gendarmes, policiers ou CRS. Au début de la charge, un autre membre du SO a même pris soin de dissimuler un modèle identique dans sa poche en réalisant qu’il était filmé.
À lire aussi : Un député RN des Bouches-du-Rhône se débarrasse discrètement de son collaborateur royaliste
Le rassemblement s’achève par une remise de prix ironiques, sur la petite place Crousillat : « Prix du courage en politique » ou « Prix de l’écologie pour la lutte acharnée contre… rien ». Ensuite, les manifestants quittent les lieux et l’inauguration se poursuit dans la nuit, en présence de Romain Baubry, député de la circonscription voisine, déjà critiqué par StreetPress pour ses recrutements de collaborateurs néofascistes…
Dans le compte rendu de La Provence, intitulé « Tonussi chahuté lors de l’inauguration de sa permanence », le député ne fait aucune mention de l’intervention violente de son entourage. « Ce ne sont pas des gens violents, donc cela s’est tout de même bien passé, c’était festif », peut-on lire dans le quotidien. Le parlementaire a même eu l’audace de déclarer :
« Je suis ouvert à la discussion et je défends la liberté d’expression. »
Malgré cette prétendue ouverture, Romain Tonussi n’a pas répondu aux questions de StreetPress concernant la réaction de son SO. Pour leur part, Alexandre Beddock et Thibauld ont déposé une plainte le 14 novembre pour violences.
Photo d’illustration provenant du compte Twitter du député Romain Tonussi.
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