Les cinéastes s'inquiètent de l'IA. Les géants de la technologie veulent leur montrer « ce qui est possible »

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Les cinéastes s'inquiètent de l'IA. Les géants de la technologie veulent leur montrer « ce qui est possible...

Amazon organise des concours de réalisation de films sur l'IA. Meta permet aux réalisateurs de tester Movie Gen. Alors que les entreprises technologiques développent de nouveaux outils, elles ont besoin que les cinéastes montrent qu'ils peuvent les utiliser de manière responsable.

Le ministère de l’Intérieur décore un pompier condamné pour violences sur ses enfants et mis en cause pour viol

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Le ministère de l’Intérieur décore un pompier condamné pour violences sur ses enfants et mis en cause pour viol

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En 2020 un pompier a été condamné à six mois de prison avec sursis pour des violences sur ses enfants. Deux ans plus tard, sa fille a porté plainte contre lui pour viol sur mineure, et lui a été décoré par le ministère de l’Intérieur.
Enquête
François Civil : “Je me suis branché très tard à la vie”  - Clique.tv

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François Civil : “Je me suis branché très tard à la vie”  – Clique.tv

François Civil est à l’affiche du film “L’amour ouf”. Invité sur le plateau de Clique, l’acteur revient sur ses débuts dans le cinéma, sa sensibilité et sa relation étroite avec Gilles Lellouche. “L’amour ouf” : le projet fou de Gilles Lellouche  Dans “L’amour ouf”, en salles le 16 octobre, François Civil incarne Clotaire, un jeune homme issu d’un quartier défavorisé dans les années 80. Sa rencontre avec Jackie, campée par Adèle Exarchopoulos, lui apprend l’amour et la puissance des sentiments. Un long-métrage ambitieux et intense tiré du roman éponyme de Neville Thompson. Pour François Civil, ce film est très particulier. “Il y avait quelque chose d’extraordinaire à explorer avec ce personnage, autant dans sa lumière que dans son obscurité, dans sa violence que dans son amour, dans sa poésie que dans sa crasse.” C’est la dualité du personnage et la complexité de ses émotions qui ont inspiré François Civil dans l’appréhension du rôle.  Il s’agit de sa deuxième collaboration avec Gilles Lellouche sur un plateau, rencontré lors du tournage de “Bac Nord”. François Civil exprime son admiration pour l’acteur et réalisateur qu’il considère comme “un mec généreux, humain et fort qui coche toutes les cases du grand acteur.”  Sa sensibilité artistique  François Civil n’a pas voulu suivre le chemin de ses parents, deux universitaires, et, à l’adolescence, il s’est tourné vers l’art. “J’avais besoin de faire quelque chose de mes mains : du skate, de la basse…” C’est ce côté touche à tout qui l’a mené à se diriger vers la comédie, énergisé par l’euphorie de faire rire sa classe lors d’une petite représentation en cours de français. L’anecdote raconte qu’il a commencé le théâtre pour suivre une fille qui lui plaisait : “mais si elle avait fait de la gym, je n’y serais pas allé.” ironise-t-il. Souvent rattaché à son physique avantageux, François Civil revient sur cette image qui lui est attribuée : “J’essaye de me protéger un peu de ce qu’on projette sur moi.” L’acteur ne veut pas se laisser définir par son apparence et souhaite se concentrer sur ses rôles et la profondeur de ses personnages. Sa sensibilité l’accompagne au quotidien et dans l’élaboration de ses rôles. Grand anxieux, il a conservé ses craintes et ses inquiétudes des débuts. “Si on se met pas en danger dans n’importe quelle création artistique, on passe à côté de la substance.” Il considère cette peur comme un moteur à son travail d’acteur.  “L’amour ouf” sort en salles le 16 octobre. L’interview de François Civil est disponible en replay sur myCANAL.

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Clique était “Dans le Club” avec Tiakola - Clique.tv

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Clique était “Dans le Club” avec Tiakola – Clique.tv

Pour sa deuxième apparition dans l’émission rap d’Arte Concert, le chanteur a décidé de partager sa scène avec pas moins de 17 invités. Une grande fête réunissant des rappeurs installés comme Niska, mais aussi des artistes plus confidentiels comme KLN. Chaque personne présente dans la foule comme sur scène est venu pour la même chose : célébrer Tiakola et sa mixtape “BDLM Vol.1”. Tiakola a obtenu une carte blanche de la part d’Arte pour organiser son deuxième passage sur “Dans le Club”. Pour l’occasion, il a décidé de jouer son nouveau projet presque en intégralité et en ramenant le maximum d’invités. Résultat : un show complet, dynamique et ambitieux, dans la lignée de ce que l’artiste propose à son public depuis plusieurs années. Un show très attendu  2h30 avant le début de “Dans le Club”, les fans de Tiakola se pressent dans la queue sous une pluie battante. À l’intérieur de la Gaîté Lyrique, la grande salle se prépare à accueillir le chanteur et ses nombreux invités. Le public ne sait pas encore que des grands noms de la musique seront eux aussi présents. Pour le principal intéressé, partager sa scène avec autant de personnes est une expérience inédite : “Il y a plusieurs guests, c’est une autre énergie, c’est une autre démarche. C’est même nouveau pour moi et ça suit le délire du projet ‘BDLM’.” Les backstages de la Gaîté Lyrique n’ont jamais été aussi bondés : techniciens, journalistes et artistes bouillonnent en attendant le lancement du live. “Vu que j’ai fait une mixtape avec plusieurs artistes, c’est logique de faire un show à plusieurs.” Tiakola Dans les loges, parmi les invités, on retrouve le rappeur Prototype, proche de Tiakola avant même qu’ils se lancent dans la musique. Il raconte ses premiers souvenirs avec la star de la soirée : “Son cousin habite dans mon quartier et Tiako venait souvent en vacances chez lui quand on était petits. C’est comme ça que la rencontre s’est faite.” Tout comme le public, Prototype trépigne d’impatience avant le début du live : “Je fais de la musique pour des moments comme ça !” Le direct de “Dans le Club” commence dans moins d’une heure et l’ambiance est à la fête. Les artistes se détendent avec leur entourage et profitent de l’espace gigantesque du dernier étage de la Gaîté Lyrique. Crédit : Lucas Bonin Un “Dans le Club” comme aucun autre Avant d’entrer en scène, Tiakola est introduit comme il se doit. Le livestream de “Dans le Club” se lance avec Skuluch, la présentatrice, qui prend le micro pour annoncer le début du concert. Malgré le fait qu’elle demande aux personnes présentes de couper leur téléphone, une fois que Tiako apparaît, les flashs reviennent à peine le premier morceau entamé. Dès le début du titre “T.I.A.”, la foule le suit en chantant son refrain à gorge déployée. Le direct d’Arte concert navigue de plans larges de la scène aux plans serrés sur le chanteur en passant par la foule en transe filmée à la caméra à l’épaule.  “Ce qu’il a fait avec ‘BDLM’, c’est rassembler la jeunesse de la musique d’aujourd’hui et célébrer tous ensemble : pour moi la musique c’est ça.” – Prototype Petit à petit, ses invités rejoignent Tiakola pour interpréter les featurings présents sur sa mixtape “BDLM Vol.1”. Ce n’est pas la première fois que “Dans le Club” donne carte blanche, mais jamais l’émission n’avait accueillie autant de chanteurs. Saaro, Merveille, Jolagreen23, Cheu-B… Les featurings s’enchaînent naturellement, de quoi régaler le public qui ne connaissait ni les noms, ni le nombre des invités présents ce soir-là. Rien de plus naturel pour Tiakola que de convier ses collaborateurs et amis pour sa carte blanche : “Vu que j’ai fait une mixtape avec plusieurs artistes, c’est logique de faire un show à plusieurs.” Il a découvert “Dans le Club” lors de son premier passage dans l’émission, il était déjà venu en janvier 2023 pour son album “Mélo”. Depuis cette performance, sa notoriété a grimpé et ça se ressent durant cette deuxième performance. L’excitation et la passion de ses fans dans la salle témoignent de ce changement de statut qui le place désormais parmi les grands de la musique française. Une carte blanche comme carte de visite Tiakola a profité de sa carte blanche sur “Dans le Club” pour mettre en avant d’autres noms. À l’image de sa mixtape collaborative, il a mélangé les apparitions d’artistes connus de tous à l’image de Niska, et d’autres qui débutent, comme Saaro ou KLN. Ce dernier est venu jouer en exclusivité son prochain single en featuring avec Tiakola.  Crédit : Lucas Bonin Ce “Dans le Club” s’est terminé par le plus gros hit de la mixtape “BDLM” : Pona Nini avec Prototype et Genezio. Le public a pu profiter du morceau à trois reprises tant l’ambiance empêchait Tiako et ses compères de s’arrêter. Pour Prototype, ce succès n’était pas prévu : “Je suis hyper content et surpris, parce que je ne m’attendais pas à ce que les gens se prennent autant Pona Nini.” Après une heure et demie de direct, deux rappels, un morceau performé sans t-shirt et 17 invités, cet épisode de “Dans le Club” se termine dans une atmosphère aussi électrique qu’au début. Tiakola a unanimement réussi son pari fou : unir son public et ses nombreux invités autour d’un seul et même projet, le tout sans pause et en direct sur internet. À propos d’une prochaine tournée avec différents artistes, il confie : “Ce serait une bonne idée de faire des dates à plusieurs. Même si ce n’est pas avec des artistes, je vais venir en nombre, je reste dans l’état d’esprit du projet.” Quoi qu’il arrive, Tiakola ne compte pas s’arrêter là et il se lance désormais dans une tournée internationale. Le live complet du “Dans le Club” de Tiakola est à retrouver sur arte.tv ou directement sur la chaîne YouTube de ARTE Concert. 

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Amélie Nothomb : “Mes livres sont de plus en plus graves” - Clique.tv

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Amélie Nothomb : “Mes livres sont de plus en plus graves” – Clique.tv

Amélie Nothomb, l’autrice belge aux 20 millions de livres vendus, est l’invitée de Mouloud Achour dans Clique. À l’occasion de la sortie de son nouveau roman “L’impossible retour”, elle revient sur l’affection de ses fans, son attachement au Japon et son amour pour Mylène Farmer. Sa proximité avec ses lecteurs Le 21 août dernier, Amélie Nothomb publiait “L’impossible retour” aux Éditions Albin Michel. L’autrice écrit un ouvrage par an depuis 1991, ce qui fait de ce roman son 33ème. Malgré cette cadence effrénée, elle ne se repose jamais sur ses lauriers : “À chaque fois que je publie un livre, j’ai l’impression de remettre mon titre en jeu.” Repartir de zéro à chaque fois permet à Amélie Nothomb de garder les pieds sur terre, tout en abordant des sujets différents de roman en roman : “Mes livres sont de plus en plus graves.” Si l’autrice a toujours du succès aujourd’hui, c’est grâce à ses fidèles lecteurs. Pour elle, ils ne sont pas forcément acquis à sa cause. “J’ai de la gratitude envers mes lecteurs qui veulent bien de moi.” Grâce à la qualité de ses écrits, Amélie Nothomb a réussi à créer un véritable lien avec ceux qui lisent ses livres : “Mes lecteurs me connaissent très intimement.” Amélie Nothomb, seule dans son monde Durant toute sa carrière, l’autrice belge est toujours apparue comme quelqu’un d’à part dans les médias. Cette image lui colle à la peau, sans pour autant la déranger. Elle en est consciente et n’a aucun problème à assumer sa solitude : “Je ne suis pas très dîner en ville, donc je trouve toujours des excuses pour ne pas y aller.” Si elle accepte aussi facilement d’être seule, c’est aussi pour faire face à ses sentiments négatifs : “Je pense que je ne pourrais pas me délivrer de mes démons.” Le fait d’être seule dans son monde, elle le partage avec une autre artiste qu’elle apprécie grandement : Mylène Farmer. Amélie Nothomb a eu la chance de la rencontrer il y a presque 30 ans : “En 1995, le magazine Vogue Allemand m’avait dit ‘vous avez le droit de faire venir la personne que vous voulez rencontrer et on vous arrange une interview croisée.’ J’ai choisi Mylène Farmer et elle a accepté.” Les deux femmes finissent par passer la soirée ensemble. “C’était génial.” Sa passion débordante pour la Japon Amélie Nothomb a vécu une partie de son enfance au Japon. Elle était alors élevée par une nounou japonaise qu’elle a pu revoir lors d’un voyage il y a 12 ans. Cette anecdote touchante s’arrête là, puisque lorsqu’on lui demande des nouvelles de cette dame, elle répond : “J’en suis à un stade où je ne sais même si elle est en vie.” Grâce à sa vie au Japon, Nothomb a pu analyser la culture nippone et ses différences avec l’Europe. “Les Japonais ne disent pas ‘non’, ils refusent en utilisant des subterfuges verbaux.” Une société qui lui correspond parfois plus qu’en France ou en Belgique, notamment sur la notion du temps : “Les Japonais ont compris le temps. Le temps n’est jamais révolu, ce n’est ni le passé, ni le futur, c’est tout à la fois. Ce sont des gens qui vivent le temps dans sa véritable dimension.” Quand on aborde son avenir, Amélie Nothomb se voit continuer de publier des romans régulièrement. Pour elle, il n’est pas question de se faire concurrencer par les intelligences artificielles : “Historiquement, on sait que ce qui consomme moins perdure et je consomme beaucoup moins que l’intelligence artificielle.” L’interview d’Amélie Nothomb est à retrouver en replay sur myCANAL et sur la chaîne YouTube de Clique.

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