Egalité femmes-hommes: ces deux députées nous expliquent leurs mesures pour y arriver
ÉGALITÉ SALARIALE – Les femmes commencent, ce mercredi 3 novembre à 9H22, à “travailler gratuitement” du fait des inégalités salariales persistantes, selon la lettre d’information féministe “Les Glorieuses”, qui lance un appel aux candidats à la présidentielle pour résorber cet écart. Chaque année depuis 2015, cette date est calculée à partir de statistiques européennes sur l’écart de salaire entre les femmes et les hommes en France. Cette année, elle atteint 16,5%, contre 15,5% l’an dernier, avec une date déterminée alors au 4 novembre à 16h16. C’est cette date qu’ont choisie les députées (ex-LREM) Albane Gaillot et Paula Forteza pour présenter un certain nombre de propositions “de la dernière chance” pour bâtir “une budgétisation sensible au genre” et porter l’ambition d’une égalité réelle entre les femmes et les hommes, avant la fin du quinquennat. “Chaque année, le même décompte” “Chaque année cette date revient, nous avons le même décompte, car aucune mesure correctrice en profondeur n’a été prise, regrette Albane Gaillot, députée du Val-de-Marne. Les écarts salariaux sont encore de plus de 20% en France, tous secteurs confondus. En plein vote du Projet de loi de finances (PLF) pour 2022 et du projet de loi de finances de la Sécurité sociale (PLFSS), les députées ont choisi de mettre un coup de projecteur sur un concept: celui “la budgétisation sensible au genre” ou “BSG”. “C’est au moment où l’on conçoit le budget pour l’année suivante qu’il faut identifier toutes les mesures qui pourraient avoir un impact positif ou négatif en faveur de l’égalité entre les femmes et les hommes”, explique-t-elle. Selon la députée, il faudrait faire de cette “BSG” une “règle d’or”. “Aucun projet de loi de finances ne devrait être voté s’il a un impact négatif sur l’égalité entre les femmes et les hommes, insiste-t-elle. Chaque dépense publique et chaque financement, chaque…