AWS et GitLab s'associent pour intégrer les agents Amazon Q à l'Assistant Duo de GitLab | TechCrunch

TECHNOLOGIES

AWS et GitLab s’associent pour intégrer les agents Amazon Q à l’Assistant Duo de GitLab.

GitLab, la populaire plateforme de développement et de sécurité, et AWS, le service de cloud computing et d’IA populaire, ont annoncé aujourd’hui qu’ils s’étaient associés pour combiner l’assistant Duo AI de GitLab avec les agents autonomes Q d’Amazon.

Le but ici, disent les deux entreprises, est d’accélérer l’innovation logicielle et la productivité des développeurs, et contrairement à tant de partenariats dans ce secteur, il s’agit en réalité d’une collaboration assez profonde entre ces deux entreprises. Cela inclut un travail d’ingénierie conjoint pour intégrer les deux plateformes, mais aussi une équipe de vente dédiée.

Dans la pratique, cela signifie que les utilisateurs de GitLab pourront désormais utiliser la fonction de chat de Duo pour interagir avec Amazon Q Developer, qui est maintenant directement intégré dans l’interface de chat de GitLab. Cela signifie que les développeurs peuvent désormais utiliser…

Les établissements d'enseignement supérieur mettent en garde contre l'imminence d'une crise financière.

ECONOMIE

Les établissements d’enseignement supérieur mettent en garde contre l’imminence d’une crise...

De mémoire de recteur, un tel événement n’avait jamais été observé : sous le slogan « Universités en péril », France Universités, l’association rassemblant les présidents d’universités et d’établissements publics d’enseignement supérieur, appelle à la mobilisation pour que ce mardi 3 décembre soit une « étape sans précédent de prise de conscience sur la réalité des universités ». L’université de Lille, en particulier, fermera ses portes pour la journée. Cela fait plusieurs semaines que ces responsables luttent pour éviter une nouvelle diminution des financements octroyés par l’État dans le cadre des discussions sur le projet de loi de finances 2025. Ils ont l’intention de continuer à exercer une pression, même si ce budget pourrait disparaître avec le gouvernement cette semaine.

Mais au fond, que se passe-t-il ? En surface, l’augmentation de 89 millions d’euros du budget de l’enseignement supérieur et de la recherche, porté à 26,8 milliards d’euros, pourrait sembler montrer « l’engagement du gouvernement à investir pour l’avenir via l’enseignement supérieur, l’innovation et la recherche », selon le communiqué du ministère. Cependant, en tenant compte de l’inflation, cela représente bien une baisse des ressources. Une nouvelle d’autant plus préoccupante que les universités ont dû faire face, sans moyens supplémentaires, à des augmentations de dépenses concernant les personnels ou les coûts d’énergie.

Une augmentation des dépenses non compensée

Pour l’année 2025, le ministère admet, dans un communiqué diffusé ce 3 décembre, qu’il demande aux établissements d’enseignement supérieur de consentir à un effort de 350 millions, soit « environ 3 % du budget global des universités ».

« Ce projet stipule que les universités doivent prendre en charge plus de 180 millions d’euros de dépenses additionnelles pour financer les retraites de leurs personnels. Ces dépenses s’ajoutent aux autres mesures imposées par l’État sans compensation ces dernières années. Près de 500 millions de dépenses supplémentaires pour toutes les universités sur deux ans ! », avaient déjà mis en garde 80 présidents et directeurs d’établissements publics du supérieur dans une tribune collective publiée le 30 octobre dans Les Echos.

Le gouvernement envisage même d’instaurer un « mécanisme de solidarité » pour soutenir les universités les plus en détresse, financé par un prélèvement de 1 % sur la subvention pour charge de service public (SCSP) versée à chaque institution.

Le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, Patrick Hetzel, tout comme sa prédécesseuse Sylvie Retailleau, soutient que les universités disposent de fonds de roulement importants, estimés par le ministère à 5,7 milliards d’euros, qui pourraient leur permettre d’absorber ces nouvelles dépenses en 2025. Un chiffre contesté par France Universités, qui évoque 2,5 milliards d’euros cumulés.

Surtout, « nous savons pertinemment que cet argent n’est pas inactif, répond France Universités. En réalité, la majorité de la trésorerie d’un établissement est engagée dans des opérations spécifiques et contractualisées, ce qui signifie qu’elle ne peut pas être réaffectée à des dépenses courantes telles que les factures d’électricité, les salaires des personnels universitaires ou encore les pensions ».

La décision politique de plonger les universités dans le déficit en décidant d’une hausse des dépenses sans compensation se voit très clairement sur ce graphique. github.com/cpesr/RFC/bl…[image or embed] — Julien Gossa (@juliengossa.cpesr.fr) 28 novembre 2024 à 09:23

Les universités craignent par ailleurs de faire face aux conséquences d’une remise en cause généralisée des aides à l’apprentissage dans le supérieur, actuellement ciblées par le gouvernement et certains parlementaires. C’est pourquoi France Universités avait plaidé pour que ces aides soient préservées uniquement pour les formations validées par le ministère de l’Enseignement supérieur, ce qui permettrait néanmoins de lutter contre les « effets d’aubaine qui favorisent injustement le développement d’établissements privés lucratifs » dont la qualité est très incertaine.

Au bord du gouffre financier

Il n’y a rien de véritablement nouveau, bien sûr, dans cette rigueur budgétaire. Cela fait maintenant environ dix ans que la dépense par étudiant à l’université est en déclin, à l’exception d’un léger et récent rebond, et elle se situe dans un niveau peu flatteur dans les comparaisons internationales.

De plus, la structure de cette dépense a considérablement évolué ces dernières années, avec une baisse continue de la part de l’État – et des collectivités locales – en faveur, notamment, des entreprises.

N’arrive-t-on pas à la limite de ce que l’on peut exiger d’universités déjà exsangues ? Les trois quarts d’entre elles devraient clôturer l’année 2024 avec un déficit, selon France Universités. Aggraver leurs problèmes financiers revient à les condamner à des choix tragiques pour 2025, préviennent leurs dirigeants : réduction des budgets de recherche, gel des postes, report des travaux de rénovation énergétique ou d’accessibilité des bâtiments, diminution des capacités d’accueil, voire suppression de formations ou de branches locales.

Loin de cette vision catastrophique, le ministère assure encore actuellement « qu’aucune menace budgétaire globale ne pèse sur les universités ». Patrick Hetzel envisage plutôt, à l’horizon, un approfondissement de l’autonomie des universités, instaurée par la loi relative aux libertés et responsabilités des universités (LRU) de 2007. Le communiqué publié ce 3 décembre annonce d’ailleurs la parution imminente d’un décret destiné à introduire « plus de souplesse et à simplifier la gestion financière des établissements ». « Aucun établissement ne sera laissé sans solution », tient à préciser le ministre.

Ce dernier avait, il y a quelques jours, estimé qu’à plus long terme, l’augmentation des droits d’inscription « ne devrait pas être un tabou » même si « ce n’est pas le sujet principal ». Une belle provocation qui risque d’attirer encore davantage de manifestants le jeudi 5 décembre, lors de la grève de la fonction publique. À cette date, toutefois, il n’est pas certain que Patrick Hetzel soit encore ministre de plein exercice.

Culture africaine : les événements de décembre 2024

CULTURE

Culture africaine : les événements de décembre 2024

À Clermont-Ferrand, Vic-le-Comte, Asunción, Paris, Dakar, Miami, Abidjan, Yaoundé, Kampala, Kisumu, Casablanca, Accra, Lagos, Tunis, New York, Genève… que ce soit dans une salle ou à ciel ouvert, voici 21 événements culturels d’inspiration afro ou africaine à ne pas rater en décembre 2024. N’hésitez pas à partager vos événements culturels « incontournables » pour 2025 à l’adresse rfipageculture@yahoo.fr.

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« Documenter les futurs ? » Du 1er au 7 décembre, le Festival du cinéma documentaire à Clermont-Ferrand et Vic-le-Comte proposera 38 films en compétition. Une vingtaine de pays, y compris l’Ukraine, le Tadjikistan, la Géorgie, le Rwanda, les USA, l’Espagne, l’Italie, la Chine, le Maroc… seront représentés. Du 2 au 7 décembre, le Comité de l’UNESCO pour la protection du Patrimoine culturel immatériel tiendra sa 19e session ordinaire à Asunción, au Paraguay, où 63 éléments seront proposés pour inscription sur les Listes de la Convention par 90 États (avec le Rwanda, la Tunisie, l’Algérie, le Soudan, la Zambie, le Cameroun, la Côte d’Ivoire, le Botswana). Du 4 au 8 décembre, la galerie Afriart présente lors de leur première à la foire Art Basel Miami Beach plusieurs artistes africains, y compris Sanaa Gateja. Né en Ouganda en 1950, il est décrit comme un « artiste visionnaire des techniques mixtes, reconnu pour ses talentueuses transformations de magazines de mode et de papiers glaces en perles complexes, préservant ainsi des fragments de textes et d’images comme archives de notre culture ». Par son imagination, Gateja redonne vie et sens aux matériaux comme le tissu d’écorce, le raphia ou la fibre de banane, naviguant entre installation, tapisserie et sculpture. Ses œuvres établissent « un lien plus intime entre la société et la communauté… tout en célébrant la beauté ».À lire aussiNEWSLETTER RFI CULTURE : Restez informé des meilleures reportages et réflexions sur l’actualité culturelle internationale sans oublier l’Afrique.À partir du 5 décembre, la galerie parisienne Christophe Person présente Sur le papier. Cette exposition collective met en avant des œuvres originales et expérimentales autour d’une multitude de techniques, réalisées par les artistes Ghizlane Sahli (Maroc), Wilfried Mbida (Cameroun), Fally Sène Sow (Sénégal), Tsham (RDC), Mamady Seydy (Sénégal), Paul Ndema (Ouganda), Mouss Black (Burkina Faso), Céleur Jean Hérard (Haïti).Du 5 au 8 décembre se déroulera l’édition 2024 du Festival International de Poésie des Sept Collines à Yaoundé. Un hommage à l’élégance et la vigueur de la poésie africaine sous le thème « Vers une démarche tradiporaine dans la création artistique », avec la participation de poètes venant du Sénégal, Bénin, Tchad, Togo, Rwanda et Cameroun.Du 5 au 8 décembre, la Dakar Fashion Week se présente comme « l’une des plus prestigieuses semaines de la mode africaine dans un cadre exceptionnel ». Un défilé exceptionnel, flamboyant de couleurs et de créativité, mettant en avant des créateurs de talent venus de l’ensemble du continent.

“Maid of honor” (2022), œuvre de l’artiste ougandais Sanaa Gateja exposée par Afriart Gallery du 4 au 8 décembre 2024 à Art Basel Miami Beach. Perles de papier sur tissu d’écorce, 205 x 98 cm. © Afriart Gallery

Les 6 et 7 décembre, la première édition du Salon Made in Africa Paris aura lieu. L’événement est centré sur la valorisation de l’innovation artisanale africaine avec des démonstrations de technologies modernes intégrées dans l’artisanat. Les visiteurs pourront explorer des expositions consacrées à la mode, aux bijoux et objets d’art, tous réalisés avec un savoir-faire traditionnel enrichi par des touches modernes et novatrices. Les 6 et 7 décembre, la septième édition de l’African Film Festival se tiendra à Kisumu, au Kenya. L’AFF se donne pour mission de promouvoir les nouvelles voix du cinéma africain tant sur le continent qu’au-delà. Du 8 au 10 décembre, la 3ᵉ édition du Festival International du Film des Droits de l’Homme à Lagos mettra l’accent sur le thème de la « résilience ». Grâce aux éditions précédentes, l’AIHRFF se positionne aujourd’hui comme « une plateforme majeure pour les cinéastes et les défenseurs des droits humains ». Jusqu’au 10 décembre, tous les artistes peuvent soumettre leur candidature pour la 10e édition du Prix RFI Talents du Rire, créé en 2015 par l’humoriste et chroniqueur Mamane, en partenariat avec Gondwana-City Productions, visant à célébrer les nouveaux talents de l’humour francophone en Afrique, dans l’océan Indien et les Caraïbes. RFI annoncera le nom du gagnant le mercredi 22 janvier. Le ou la lauréat(e) se verra remettre son prix le dimanche 23 février 2025 sur la scène d’Abidjan Capitale du Rire, ainsi qu’une récompense de 4 000 euros.À Kampala, Afriart Gallery Kampala présente en ce moment la rétrospective Henry ‘Mzili’ Mujunga – 25 ans : 1999-2024. Cette exposition met en lumière de nombreuses pièces inédites ainsi que ses précédentes explorations dans les domaines de la gravure, de la peinture en techniques mixtes et d’autres, témoignant de ses influences tirées de ses déplacements à travers l’Afrique et l’Europe.

“Oasis ponds” (2022), œuvre de l’artiste ougandais Sanaa Gateja exposée par Afriart Gallery du 4 au 8 décembre 2024 à Art Basel Miami Beach. Perles de papier sur tissu d’écorce, 161 x 152 cm. © Afriart Gallery

À Casablanca, African Arty propose une rétrospective d’« Abderrahmane Rahoule, figure incontournable de la scène artistique marocaine et internationale ». Sous le titre 60 ans de création – L’école de Casablanca entre héritage et transmission, la galerie présentera à partir du 12 décembre de nombreuses œuvres de cet artiste multidisciplinaire né en 1944 à Casablanca, reconnu pour son approche novatrice mêlant peinture, sculpture et réflexion théorique. Le festival Mantsina sur Scène à Brazzaville a annoncé son édition 2024 du 13 au 22 décembre. « Des artistes originaires du Congo et des quatre coins du monde, fortement impliqués à révéler un potentiel artistique inédit, offriront un spectacle de créativité éblouissante et de performances inégalées. »À Tunis, du 14 au 21 décembre, la 35ᵉ édition des Journées cinématographiques de Carthage sera présidée par le cinéaste Férid Boughedir et coordonnée artistiquement par Lamia Belkaid. Dans le cadre du Festival Impatience, Cédric Djedje et la compagnie Absent·e pour le moment présenteront le 18 et 19 décembre au Centquatre de Paris Vielleicht. Ce rituel polyphonique et pluridisciplinaire explore la mémoire et la réparation du colonialisme à travers les mobilisations d’activistes berlinois pour renommer des rues honorant des colons tortionnaires. Un dialogue puissant entre le passé et le personnel « suivant la bataille qui dure depuis 40 ans menée par des associations africaines et afro-allemandes pour rebaptiser ces rues, résonnant de noms moins connus, issus de résistances anticoloniales noires ».Jusqu’au 22 décembre, les artistes dans les arts visuels, âgés de 18 à 40 ans et résidant en Afrique de l’Ouest peuvent postuler pour le prix Kuenyehia, d’une valeur de « 10 000 dollars, des fournitures artistiques, une formation et du coaching ». Le Kuenyehia Trust, basé au Ghana, cherche à soutenir les artistes dans leur recherche d’une stabilité financière rapide.

“Change 2” (2021), œuvre de l’artiste ougandais Sanaa Gateja exposée par Afriart Gallery du 4 au 8 décembre 2024 à Art Basel Miami Beach. Perles de papier. 265 x 300 cm. © Afriart Gallery

Le Metropolitan Museum of Art à New York propose actuellement une exploration multisensorielle de près de 150 ans de création artistique et culturelle : La fuite en Égypte : Les artistes noirs et l’Égypte ancienne, de 1876 à aujourd’hui. L’exposition retrace comment les artistes noirs, entre autres, ont envisagé l’Égypte ancienne à travers l’art visuel, la sculpture, la littérature, la musique, la recherche, la religion, la politique et la performance – du XIXe siècle à la Renaissance de Harlem, en passant par le Black Arts Movement des années 1960 et 1970 jusqu’à nos jours. La galerie Selebe Yoon à Dakar affiche en ce moment Dans le creux de la main, une exposition de Mélinda Fourn, artiste française et béninoise, lauréate de la Biennale de Biso à Ouagadougou en 2023, qui vit et travaille entre la France, le Ghana et le Sénégal. Ses bagues monumentales proposent une synthèse poétique de bijoux, conçus comme un condensé esthétique et social complexe. Jusqu’au 1er février, la galerie Cécile Fakhoury à Dakar expose Dègg naa tuuti Wolof (« Je comprends un peu le Wolof »). L’exposition de l’artiste sénégalaise et italienne Adji Dieye – qui vit et travaille entre Dakar au Sénégal, Milan en Italie et Zurich en Suisse – explore « les fondements de la notion d’archives, en relation avec l’histoire du Sénégal ». Ses sérigraphies forment un répertoire des gestes quotidiens et portent un intérêt particulier « à la manière dont l’action économique de certaines communautés et classes sociales influence la construction et la transformation de l’espace public ».En Suisse, Filafriques Gallery à Genève présente Stories from a Barn 2, une exposition centrée sur l’œuvre de Joseph Eze. Né en 1975, l’artiste nigérian rend hommage aux traditions et aux identités multiples à travers de personnages impressionnants et originaux, mis en valeur par des textures et matériaux dynamiques. Le musée Barbier-Mueller à Genève propose actuellement Boucliers d’Afrique, une immersion dans le monde fascinant d’objets provenant de plusieurs régions d’Afrique. « Véritables symboles de protection et de prestige, ces boucliers racontent une histoire riche à travers leurs diverses utilisations, guerrières, rituelles et sociales. »► Partagez-nous vos « incontournables » de la culture africaine en 2025 à l’adresse rfipageculture@yahoo.fr.

L'éco d'ICI - Air comprimé pour le traitement des eaux usées, Coldep introduit sa technologie auprès des industriels

HERAULT NEWS

L’éco d’ICI – Air comprimé pour le traitement des eaux usées, Coldep introduit sa technologie...

Coldep est une entreprise fondée il y a douze ans par deux ingénieurs à Lattes. L’innovation, initialement conçue pour le traitement de l’eau de mer en conchyliculture, a été modifiée pour s’adapter aux besoins des industriels. Une chronique en collaboration avec ToulÉco Montpellier. La société héraultaise Coldep, localisée à Lattes, a passé une décennie à perfectionner une technologie de filtration économe pour le traitement des eaux utilisées par les entreprises. Initiée par deux ingénieurs, cette innovation n’utilise aucun produit chimique. D’abord implantée dans le secteur de la conchyliculture, elle a été étendue aux industriels depuis trois ans, touchant des secteurs tels que l’alimentaire, le textile ou encore la papeterie. Des microbulles d’air pour le traitement. Appelée VAL (Valcum Airlift), la technologie de Coldep implique de faire circuler l’eau traitée dans une colonne verticale mesurant plusieurs mètres. Dans cette colonne blanche s’écoule l’eau usée utilisée dans le processus industriel. Pour traiter cette eau, des microbulles d’air comprimé sont injectées, ce qui entraîne les particules, les gaz ou les huiles vers le haut. Tous ces éléments indésirables émergent à la surface et forment une écume récupérable, tandis que l’eau traitée continue son chemin vers les canalisations. L’ensemble du processus se réalise sous vide, afin d’optimiser son efficacité. Grâce à ce système, la consommation énergétique est cinq à huit fois inférieure pour le traitement du même volume d’eau par rapport aux méthodes traditionnelles. La technologie est installée sur le site de l’entreprise, nécessitant un espace au sol de seulement un à cinq mètres carrés. Actuellement, Coldep collabore avec cinq entreprises et envisage de déployer son innovation à l’échelle nationale et internationale.