Netanyahu déclare que le mandat d'arrêt de la CPI à son encontre pour de prétendus crimes de guerre est « antisémite » et « absurde » – Direct du Moyen-Orient

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Netanyahu déclare que le mandat d’arrêt de la CPI à son encontre pour de prétendus crimes de guerre est «...

La cour pénale internationale délivre des mandats d’arrêt contre le Premier ministre israélien, son ancien ministre de la Défense Yoav Gallant et le leader du Hamas Mohammed DeifLa position d’Israël a toujours soutenu que les décisions de la cour pénale internationale ne s’appliquent pas à lui, car il n’en est pas membre.Le ministre des Affaires étrangères Gideon Saar a déclaré jeudi qu’elle avait “émis des ordres absurdes sans autorité” contre Benjamin Netanyahu et Yoav Gallant parce qu'”Israël n’est pas membre de la cour”.La chambre a trouvé des motifs raisonnables de croire qu’au cours de la période pertinente, le droit humanitaire international relatif au conflit armé international entre Israël et la Palestine s’appliquait. Cela est dû au fait qu’ils sont deux Haute Parties contractantes aux Conventions de Genève de 1949 et parce qu’Israël occupe au moins des parties de la Palestine.La chambre a également constaté que le droit relatif au conflit armé non international s’appliquait aux combats entre Israël et le Hamas. Continue reading…

États-Unis : «Trump a tiré parti de la division entre sexisme et capitalisme fossile»

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États-Unis : «Trump a tiré parti de la division entre sexisme et capitalisme fossile»

Professeure de sciences politiques à l’université Virginia Tech (Virginie, États-Unis), Cara New Daggett explore l’écologie politique féministe et a introduit en 2018 le concept de « pétromasculinité ». Ce mot aide à comprendre de quelle manière les énergies fossiles (pétrole, gaz et charbon) représentent un pivot de l’identité masculine dominante, véhiculant un mode de vie et une culture qui, d’après elle, « façonnent nos sociétés patriarcales ».

L'Australie et la Turquie en désaccord pour accueillir les discussions cruciales sur le climat de 2026

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L’Australie et la Turquie en désaccord pour accueillir les discussions cruciales sur le climat de 2026

Alors que la COP29 en Azerbaïdjan atteint ses dernières étapes, les pays tentent de rallier du soutien pour la conférence où la question de limiter le réchauffement climatique sera essentielle.L’Australie est engagée dans une impasse avec la Turquie concernant l’accueil des cruciales négociations climatiques des Nations Unies en 2026, où la question de savoir si le monde peut limiter le réchauffement climatique conformément aux recommandations scientifiques sera probablement tranchée.Le gouvernement australien souhaite accueillir le sommet en partenariat avec les nations du Pacifique, qui figurent parmi les pays les plus menacés par la dégradation climatique. Continue reading…

Les députés convoqueront Elon Musk pour témoigner sur le rôle de X dans les émeutes estivales au Royaume-Uni.

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Les députés convoqueront Elon Musk pour témoigner sur le rôle de X dans les émeutes estivales au Royaume-Uni.

L’enquête des Communes sur la montée du contenu nuisible sur les réseaux sociaux devrait également convoquer les dirigeants de Meta et TikTokLes députés doivent convoquer Elon Musk pour témoigner sur le rôle de X dans la propagation de la désinformation, dans le cadre d’une enquête parlementaire sur les émeutes au Royaume-Uni et l’augmentation du contenu IA faux et nuisible, a appris le Guardian.Des dirigeants de haut niveau de Meta, qui gère Facebook et Instagram, ainsi que de TikTok devraient également être appelés à répondre à des questions dans le cadre d’une enquête de la commission des sciences et de la technologie des Communes sur les réseaux sociaux. Continue reading…

Pourquoi l'Algérie envisage-t-elle de punir Macron et la France - Le RN s'apprête-t-il à censurer Barnier ?

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Pourquoi l’Algérie envisage-t-elle de punir Macron et la France – Le RN s’apprête-t-il à censurer...

Nous sommes le mardi 19 novembre 2024. Au programme de votre Toujours debout présenté par Fabrice Wuimo : Nous commençons, comme à l’accoutumée, par un résumé de l’actualité du jour, avec la présentation par Aude Cazorla ce soir.Dans l’actualité aujourd’hui aussi, le gouvernement de Michel Barnier rencontre de grandes complications dans les négociations concernant le projet de loi de finances 2025. Alors que la possibilité d’un 49.3 se profile, la menace d’une motion de censure est également envisagée. “Le gouvernement Barnier s’achemine vers une motion de censure”, a déclaré Jordan Bardella hier soir sur le plateau de BFMTV. De quoi rendre les prochaines séances parlementaires plutôt agitées. Cet après-midi, nos journalistes Lisa Lap et Andreï Manivit ont tendu le micro aux députés afin de comprendre les stratégies en place, en particulier celle du parti qui évoque la possibilité d’une motion de censure.Nous donnerons ensuite la parole à l’avocate Jennifer Cambla qui reviendra sur les OQTF, les Obligations de Quitter le Territoire Français… Un sujet régulièrement mis en avant par l’extrême droite, surtout lors de faits divers impliquant des étrangers. Jennifer Cambla nous éclairera sur le fonctionnement concret de cette mesure et sur les raisons pour lesquelles elle est instrumentalisée par l’Extrême droite.Et toujours dans la première partie de cette émission, nous aborderons une autre montée de mécontentement social, en parallèle à celle des agriculteurs. Les VTC intensifient leurs actions ces derniers jours pour mettre en lumière leur statut et leurs conditions de travail, une mobilisation qui illustre une fois de plus les difficultés de l’uberisation, avec des travailleurs soumis à une précarisation croissante causée par les plateformes telles qu’Uber, Deliveroo ou Lyft. Pour en discuter, nous aurons avec nous Brahim Ben Ali, le secrétaire national du syndicat INV VTC.Enfin, dans la seconde partie de l’Émission, nous reviendrons sur la tension entre…

Mercosur : Paris subit les conséquences de nombreuses années d'incertitudes

INVESTIGATIONS

Mercosur : Paris subit les conséquences de nombreuses années d’incertitudes

Une résolution prévue dans les prochaines semaines ? Le ministre brésilien de l’agriculture, Carlos Fávaro, a annoncé lundi 18 novembre, lors d’une conférence de presse à Rio, en marge du sommet du G20 organisé dans la ville : « Nous n’avons jamais été aussi proches de la conclusion » de l’accord de libre-échange entre l’Union européenne et les nations du Mercosur (Argentine, Brésil, Uruguay, Paraguay et Bolivie).

La Chine va rencontrer des difficultés à se défaire du dollar.

ECONOMIE

La Chine va rencontrer des difficultés à se défaire du dollar.

La concurrence actuelle entre les États-Unis et la Chine ne se limite pas à la technologie, elle englobe aussi le domaine financier. L’Empire du Milieu adopte une approche progressive pour internationaliser sa monnaie, visant à en faire, à terme, un concurrent sérieux au dollar.

Cependant, la finance chinoise dépend encore considérablement aujourd’hui de l’accès à la devise américaine. Selon une récente analyse de Robert Greene, chercheur à la Fondation Carnegie pour la paix internationale, cette tendance est loin d’être sur le point de changer.

L’invasion de l’Ukraine par la Russie a suscité de nombreuses sanctions économiques, notamment le gel des réserves du pays. Vladimir Poutine avait pourtant anticipé cette situation en diminuant la proportion de la monnaie américaine dans les réserves officielles. Néanmoins, début 2024, on estimait que près de 350 milliards de dollars de réserves russes étaient gelés, dont 65 milliards de devises américaines.

Si la Banque centrale de Chine devait entamer un processus similaire de désengagement de ses réserves officielles en dollars, elle serait confrontée à des défis bien plus conséquents : alors que la Russie possédait 125 milliards de réserves en dollars en 2019, la Chine en détenait 1 900 milliards à la fin 2023, soit quinze fois plus. Remplacer de tels montants n’est pas une mince affaire.

Diversification complexe

Il est vrai que la détention de bons du Trésor américain par la Chine est en déclin. Cependant, en septembre dernier, le pays en possédait encore pour 772 milliards, demeurant le deuxième créancier international de la dette publique américaine, juste derrière le Japon.

De plus, comme le souligne Robert Greene, ces données officielles ne tiennent pas compte des réserves en dollars que la Banque centrale chinoise détient en dehors des États-Unis, que ce soit en Europe ou dans des centres financiers offshore, ni l’acquisition de dette d’entreprises publiques américaines.

Enfin, l’ambition de diversification des réserves officielles chinoises se heurte à une contrainte structurelle : il n’existe pas d’alternative solide au dollar. L’euro et le yen ne présentent pas de marchés aussi vastes et liquides que ceux du dollar.

Un système financier lié au dollar

L’intérêt de l’étude réside dans le fait qu’au-delà de la Banque centrale chinoise, une grande partie du système financier du pays est connectée au dollar. Les banques locales sont les plus importantes au monde en termes d’actifs. Elles se financent majoritairement en dollars pour mener à bien leurs activités internationales et, ces dernières années, elles ont souvent dû faire face à un niveau de dettes supérieur à celui de leurs actifs en dollars. Beaucoup des financements liés au projet de nouvelles routes de la soie ont été effectués en dollars, rappelle Robert Greene.

De plus, des fonds d’investissement non américains opérant en dollars jouent un rôle quant à la finance de startups chinoises qui alignent avec l’objectif du gouvernement de promouvoir des technologies avancées. Les données révèlent également qu’entre 2018 et 2023, entre 20 % et 50 % des fonds de capital-risque en Chine ont été cotés sur les marchés américains.

Les autorités chinoises ont signalé aux entreprises qu’il serait préférable, à l’avenir, de privilégier des introductions en Bourse en dehors des États-Unis, notamment à Hong Kong. Mais sur le marché boursier de cette île, les transactions sont réalisées en dollar de Hong Kong. Il est à noter que cette devise locale est liée par un taux de change fixe à la monnaie américaine. Comme le met en lumière une étude de la Banque de France, « Hong Kong reste un maillon clé pour l’intégration financière internationale de la Chine », suggérant que ce lien de dépendance entre la monnaie locale et le dollar américain est destiné à perdurer.

De plus, la région administrative spéciale dispose d’un système local pour le règlement de transactions en dollar, le CHAT (Clearing House Automated Transfer System), auquel sont connectés environ trente établissements financiers de Chine continentale et qui gère des transactions mensuelles totalisant 2 000 milliards. Il est difficile de renoncer à cette autoroute de flux de capitaux.

La Chine a certes établi de nouvelles routes financières surtout avec des pays émergents, pour faciliter les transactions internationales en renminbi. Ces opérations de capitaux englobent aujourd’hui environ 1 400 établissements financiers qui doivent passer par un peu plus de 150 grandes institutions appartenant à des groupes financiers dont certaines filiales sont fortement intégrées au système financier américain.

Bien que la part du dollar dans les flux de capitaux internationaux de la Chine ait considérablement diminué et soit désormais surpassée par la monnaie chinoise, cela est davantage dû aux achats par des acteurs économiques en Chine continentale de titres financiers en renminbi à Hong Kong.

Quoi qu’il en soit, le système bancaire et financier chinois se révèle étroitement lié à son homologue américain. Une rupture brutale de ce lien engendrerait des conséquences significatives sur le fonctionnement de l’économie réelle. Étant donné l’ampleur des transactions en jeu, une rupture progressive prendrait des décennies.

Face à l’absence d’une devise clé alternative au dollar, le seul moyen pour la monnaie chinoise de gagner en puissance réside dans sa capacité à persuader le reste du monde de l’adopter de manière plus significative. Cela reste encore un chemin long à parcourir aujourd’hui.

Au Liban, Israël bombarde à maintes reprises la population civile.

INVESTIGATIONS

Au Liban, Israël bombarde à maintes reprises la population civile.

Beyrouth (Liban).– Six portraits des membres de la famille al-Moqdod semblent flotter, comme suspendus dans le temps, au-dessus d’une étroite ruelle qui s’enfonce dans le quartier populaire de Jnah, situé dans la banlieue sud de Beyrouth. Celui du petit Ali, un garçon en tee-shirt blanc et short en jean, levant le pouce devant un arbre verdoyant. Ceux des jeunes filles, Céline, habillée d’une robe rose avec une couronne dans les cheveux, Fatima et Sila, chacune avec une fleur à l’oreille, et Zeineb, arborant un sourire espiègle.

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