L'offre de Black Friday de Peacock accorde une année complète d'accès pour 20 $.

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L’offre de Black Friday de Peacock accorde une année complète d’accès pour 20 $.

Les fans des spinoffs aléatoires de Love Island se réjouissent ! Peacock vient de publier une incroyable offre pour le Black Friday. Les clients peuvent maintenant s’inscrire pour un abonnement d’un an au service de streaming pour seulement 20 $ ou pour six mois à 2 $ par mois. C’est une remise de 75 % , peu importe l’option choisie. La promotion est en cours en ce moment, mais se termine le 2 décembre.
Peacock n’a pas la notoriété de Netflix ou Hulu, mais il abrite tout de même de nombreuses bonnes émissions et films. Il y a une raison, après tout, pour laquelle la plateforme a fait notre liste des meilleurs services de streaming.

Peacock n’est pas seulement la maison de l’Love Island mentionné ci-dessus et d’autres émissions de télé-réalité sur l’amour qui ne se déroulent pas sur des îles. Le service de streaming diffuse également un contenu de haute qualité comme la série centrée sur l’IA Mrs. Davis et l’adaptation surprenante du jeu vidéo Twisted Metal. Un abonnement Peacock permet également d’accéder à des émissions de SyFy comme l’underrated The Ark. D’autres programmes intéressants incluent Hysteria !, We Are Lady Parts et Killing It.
Il y a quelques petits détails à prendre en compte. Tout d’abord, cet abonnement est celui avec des publicités. De plus, l’offre n’est disponible que pour les nouveaux abonnés qui ne paient actuellement pas pour Peacock Premium ou Premium Plus. Enfin, elle n’est disponible que directement auprès de Peacock, et non pas auprès de facturiers tiers comme Apple ou Amazon.
Découvrez toutes les dernières offres Black Friday et Cyber Monday ici. Cet article est apparu à l’origine sur Engadget à l’adresse https://www.engadget.com/deals/peacocks-black-friday-deal-grants-a-full-year-of-access-for-20-080004658.html?src=rss

Les écueils de l'indépendance au travail, ainsi que trois autres recommandations de lecture

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Les écueils de l’indépendance au travail, ainsi que trois autres recommandations de lecture

Chaque samedi, Alternatives Economiques vous propose une sélection de livres essentiels à découvrir. Cette semaine, nous mettons en avant : Salariés, libres… et heureux, par Pascal Lokiec ; Les ressorts dissimulés du vote RN, par Luc Rouban ; Résister, par Salomé Saqué ; et Les classes sociales en France, par Gérard Mauger.

1/ « Salariés, libres… et heureux », par Pascal Lokiec

De nombreuses études le révèlent, les travailleurs aspirent à plus d’autonomie dans leur environnement professionnel. Plusieurs recherches mettent en lumière l’importance de satisfaire cette aspiration, bénéfique pour les individus, les entreprises et la société dans son ensemble. Cependant, attention aux illusions, met en garde Pascal Lokiec, expert en droit social et enseignant à l’université Paris 1 Panthéon-Sorbonne.

Par exemple, la notion d’entreprise libérée. Chaque individu devrait pouvoir organiser son travail et ses périodes de congé selon ses propres souhaits. De prime abord, on pourrait croire qu’il n’y a pas mieux en termes d’autonomie ! Sauf que cela se traduit souvent par une préférence pour « la flexibilité des règles du jeu plutôt que la rigueur des lois » ! Pourquoi se soucier des droits du travail lorsque chacun peut s’organiser à sa guise ? Le droit du travail et les syndicats deviennent alors des « rigidités » superflues.

Cependant, le dirigeant oublie qu’il reste légalement responsable si ses employés dépassent les heures de travail légales sans compensation. Le fait que les travailleurs acceptent des rythmes effrénés ne tient pas sur le plan juridique. En réalité, pour que cela fonctionne pour tous, il est nécessaire d’avoir une confiance absolue entre tous les membres de la société, sans rapport de force, et un intérêt commun partagé. L’oiseau rare.

Les employés peuvent également se voir accorder formellement davantage d’autonomie, mais avec des conditions peu attrayantes. Par exemple, une surveillance accrue. Sanofi a intégré des puces dans les porte-badges pour surveiller chaque mouvement des employés. Les déplacements des chauffeurs et des livreurs sont minutieusement surveillés, mais bien sûr, uniquement pour des raisons d’efficacité, et si on enregistre les échanges entre les employés et les clients, c’est seulement pour améliorer la qualité de la communication. La promesse d’autonomie se transforme en un renforcement du contrôle disciplinaire exercé par l’employeur.

Une autre contrepartie peut être la mise en place d’objectifs ambitieux, voire très exigeants, dont l’atteinte peut conditionner la rémunération. L’utilisation de l’intelligence artificielle permet d’ailleurs d’aller assez loin à ce sujet : elle peut être employée pour définir les objectifs, superviser le travail et recommander des sanctions en cas de manquements. Toutes ces pratiques de fausse autonomie se reflètent dans les statistiques de la santé au travail, entre fatigue physique et détresse mentale. La performance individuelle devient la pierre angulaire du « bon travail », encouragée par des activités de team building, la ludification (es-tu capable d’atteindre la vitesse d’un jeu vidéo ?), le tout sous l’obligation d’un bonheur au travail orchestré par le chief happiness officer

Pour réconcilier salariat et autonomie, pourquoi ne pas créer un cadre légal d’autonomie, propose le professeur de droit ? Le salarié établit ses conditions de travail, l’employeur peut refuser, à condition de motiver sa décision. Cela pourrait par exemple bénéficier à ceux désireux d’une semaine de quatre jours. Plus largement, les salariés devraient avoir voix au chapitre dans les décisions de l’entreprise et gagner plus de place au sein des conseils d’administration. Un livre enrichissant et très clair sur un sujet crucial.


Christian Chavagneux

Salariés, libres… et heureux ? La vérité sur l’autonomie au travail, par Pascal Lokiec, Odile Jacob, 2024, 217 p., 20,90 €.

2/ « Les ressorts dissimulés du vote RN », par Luc Rouban

La compréhension de la montée de l’extrême droite, en France et ailleurs, est un processus complexe. En réponse à l’excellente étude ethnographique de Félicien Faury, le politologue Luc Rouban propose une analyse fondée sur des enquêtes d’opinion, notamment à travers le Baromètre de la confiance politique de Sciences Po.

Bien que l’on ne doive pas nécessairement suivre toutes ses interprétations, comme celle qui déclare désuète l’analyse en termes de classes, ses chiffres offrent une multitude de leçons précieuses, parfois inattendues ou contraire aux idées reçues. Par exemple, cet électorat rejette la valorisation excessive des diplômes, tandis que l’insécurité, le souverainisme ou la demande d’autorité ne le différencient pas réellement.

L’auteur souligne aussi l’importance de distinguer deux formes de libéralisme économique : le premier, « budgétaire », qui prône la réduction des dépenses publiques, et le second, « entrepreneurial », qui appelle à une plus grande confiance dans le marché. Alors que le premier est généralement rejeté, le second connaît un soutien particulier parmi l’électorat du RN, un point que la gauche devrait impérativement considérer.

Igor Martinache

Les ressorts dissimulés du vote RN, par Luc Rouban, Les Presses de Sciences Po, 2024, 192 p., 14 €

3/ « Résister », par Salomé Saqué

La journaliste Salomé Saqué propose un ouvrage réconfortant contre l’extrême droite. Elle débute en évoquant l’histoire du Front national (FN), affirmant que le Rassemblement national (RN) n’a pas réellement rompu avec son prédécesseur. Elle rappelle notamment qu’en 2017, Marine Le Pen avait refusé de reconnaître la responsabilité de la France dans la rafle du Vel d’Hiv. Propos racistes, antisémites et théories du complot sont listés, avant de souligner que le parti ne vote quasi jamais en faveur de textes destinés à protéger les personnes LGBTQIA+ au niveau européen.

Enfin, elle évoque l’augmentation des violences d’extrême droite (Oslo en 2011, Pittsburgh en 2019, etc.). Son manifeste vise à contrecarrer la stratégie de dédiabolisation et de banalisation adoptée par Marine Le Pen au sein du RN. Après ce constat, elle propose ses pistes de résistance, citant l’exemple wallon où les médias se sont engagés à ne pas offrir de plateforme aux partis défendant des idées racistes ou discriminatoires. Elle souligne l’importance de défendre l’audiovisuel public en France, actuellement sous la menace du RN.


Naïri Nahapétian

Résister, par Salomé Saqué, Payot, 2024, 144 p., 5 €

4/ « Les classes sociales en France », par Gérard Mauger

Tandis que certains croient avoir mis fin à l’analyse des classes sociales, celles-ci font un retour en force dans le paysage. Plusieurs mobilisations récentes, à commencer par celle des gilets jaunes, ont souligné leur présence persistante. Voilà pourquoi il est pertinent de tenter de les dessiner dans la France contemporaine en s’appuyant sur des statistiques et des recherches existantes. C’est la mission que s’est donnée le sociologue Gérard Mauger dans ce petit ouvrage au titre en clin d’œil à Marx, que l’on aurait tort de réserver uniquement aux étudiants.

L’auteur aborde ainsi les enjeux théoriques liés aux classes sociales, même s’il survole quelque peu les débats contemporains. Il examine ensuite les tensions entre différentes formes de classement (scientifiques, ordinaires et administratifs), avant de définir les contours de ce qu’il appelle la bourgeoisie, la petite bourgeoisie et les classes populaires actuelles en France. Une synthèse précieuse tout en contribuant au débat public.


Igor Martinache

Les classes sociales en France, par Gérard Mauger, Coll. Repères, La Découverte, 2024, 123 p., 11 €.

Le streaming cloud de Sony rend le PlayStation Portal beaucoup plus utile

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Le streaming cloud de Sony rend le PlayStation Portal beaucoup plus utile

“Donnez-nous au moins un véritable jeu vidéo en nuage.” C’est ce que j’ai demandé à la fin de ma critique du PlayStation Portal, un appareil à 200 $ que j’ai finalement trouvé frustrant car il ne pouvait faire qu’une seule chose : diffuser des jeux depuis votre PlayStation 5. Un an plus tard, Sony a enfin répondu à mes prières. La société a commencé à tester le streaming en nuage sur le Portal pour les membres PlayStation Plus Premium, leur donnant un accès instantané à plus de 120 titres PS5. Et pour une fois, j’ai commencé à détester un peu moins cet appareil.
Après avoir diffusé un peu de Spider-Man : Miles Morales, Control et Demon’s Souls, j’ai juste une question pour Sony : Pourquoi cela n’était-il pas sur le PlayStation Portal lors de son lancement il y a un an ? J’ai été surpris de constater que le streaming en nuage était beaucoup plus fiable que le jeu à distance PS5 d’origine du Portal, qui était (et reste) aléatoire. Parfois, cela fonctionnait très bien, me donnant un peu de temps précieux sur le canapé avec Spider-Man 2, et parfois, cela refusait simplement de se connecter à la PS5 sans raison apparente. (Et oui, j’ai une configuration Internet gigabit assez solide et un routeur Wi-Fi 6.)
Lorsque j’ai initialement testé le PlayStation Portal, il n’a pas satisfait mes critères clés pour tester l’électronique grand public : je ne pouvais tout simplement pas lui faire confiance. Mais le streaming en nuage de Sony change cela. Maintenant, je peux simplement appuyer sur le bouton Cloud Play sur le Portal, attendre 15 à 20 secondes pour lancer le service, et attendre encore 20 secondes environ pour démarrer le jeu de mon choix. Ce n’est pas exactement rapide, mais ce n’est pas si éloigné du processus de démarrage de votre console et d’attente de chargement d’un jeu.

En jouant à Control via le nuage, j’ai été choqué par la clarté et la fluidité de l’image, sans aucune des latences que je ressens généralement lors du streaming de jeux. Je n’ai également vu aucun des artefacts vidéo ou des rafraîchissements d’écran paresseux que je rencontre parfois lorsque je joue à des titres en nuage via Xbox Game Pass. L’acquisition de Gaikai par Sony (avec OnLive) il y a plus d’une décennie commence peut-être enfin à porter ses fruits !
Control s’est exécuté à un fluide 60 fps en 1080p dans son mode de performance, et je n’ai eu aucun problème à basculer vers le mode fidélité 30 fps rempli de ray tracing. J’ai également pu passer facilement d’un paramètre de qualité à l’autre dans Miles Morales. J’opte toujours pour 60 fps quand je peux (c’est une des principales raisons pour lesquelles j’ai tant aimé la PS5 Pro), donc c’était agréable de voir le Portal garder facilement ce framerate. J’ai passé 15 minutes à me balancer autour de Manhattan et à m’occuper de quelques missions secondaires, et cela ne m’a pas semblé si différent de jouer à Spider-Man 2 dans toute sa splendeur sur la PS5 Pro.
Cependant, comme pour la plupart des services en nuage, votre expérience sera déterminée par votre propre connexion Internet et la charge sur les serveurs de Sony. Le streaming en nuage Xbox est devenu nettement pire à mesure que de plus en plus d’utilisateurs ont commencé à l’utiliser, et il est peu clair si Sony peut gérer une demande similaire. Le streaming en nuage du Portal est également limité aux 120+ jeux PS5 du service PS Plus Premium. Il y a quelques titres notables comme The Last of Us : Part 1 et Final Fantasy VII Remake Intergrade, mais la plupart des entrées sont plus anciennes et ne sont pas aussi convaincantes (à moins que vous soyez vraiment impatient de jouer à Hotel Transylvania : Scary-Tale Adventures). Et bien que vous puissiez normalement diffuser des jeux numériques que vous possédez via PS Plus, Sony dit que cette fonctionnalité n’est pas encore disponible pour le Portal. Néanmoins, c’est quelque chose qui devrait probablement apparaître éventuellement.
Bien qu’il soit agréable de voir Sony introduire le streaming en nuage sur le PlayStation Portal, c’est une fonctionnalité qui plaira surtout aux personnes qui possèdent déjà l’appareil et qui sont membres de PS Plus Premium. Vous savez, les véritables amateurs de PlayStation. Et naturellement, le streaming nécessite une connexion Internet correcte pour fonctionner correctement, donc je ne recommanderais toujours pas le Portal comme votre meilleure option de jeu portable lors de vos déplacements.
Devindra Hardawar pour Engadget

Le jeu en nuage ne résout pas non plus mes problèmes existants avec le Portal. Lorsque j’ai essayé de le comparer à Remote Play depuis la PS5 Pro sur le Portal (ci-dessus), il m’a fallu huit minutes pour me connecter à la console. J’ai finalement dû courir en bas, allumer manuellement la PS5 Pro et me connecter pour que le Portal fonctionne. Tant pour la commodité du jeu à distance ! Spider-Man 2 avait également l’air moins bon dans ce mode, par rapport à tout ce que j’ai vu en streaming nuage.
Étrangement, cette semaine, Microsoft a également annoncé une mise à jour majeure pour le streaming sur Xbox : la possibilité de jouer à des jeux que vous possédez réellement, au lieu d’être limité à ce qui se trouve dans la bibliothèque Game Pass. Cette fonctionnalité ne fonctionne pas pour tous les titres, mais elle inclut des choses comme Baldur’s Gate III et Cyberpunk 2077. Je n’avais pas beaucoup de titres Xbox achetés à diffuser (je suis principalement un joueur PC de nos jours), mais j’ai pu facilement diffuser le Final Fantasy II HD Pixel Remake via XBPlay sur le Steam Deck.
Devindra Hardawar pour Engadget

Forza Horizon 5 avait également un aspect décent en streaming nuage sur Xbox (ci-dessus), mais ce n’était pas parfait. Le texte était flou, les textures n’étaient pas claires et des artefacts apparaissaient constamment alors que je courais autour du Mexique. Cela n’avait certainement pas l’air aussi bon que les jeux que j’ai vus sur PlayStation Plus, ou le streaming haute résolution sur des services comme NVIDIA GeForce Now.
Si quelque chose, les nouvelles combinées de Sony et Microsoft cette semaine sont un signe que ces entreprises devraient consacrer un peu plus d’énergie au streaming en nuage. Nous entendons parler de cette technologie depuis plus d’une décennie, mais les fabricants de consoles traînent des pieds en ce qui concerne son déploiement et sa promotion. (La récente campagne de marketing “This is an Xbox” de Microsoft est un peu gênante, mais c’est aussi le genre de chose que l’entreprise aurait dû crier sur tous les toits depuis des années.)
Avec la montée des consoles de jeu portatives, et l’ambivalence croissante envers le matériel de console coûteux, le streaming en nuage a le potentiel de devenir beaucoup plus utile. Mais pour y arriver, Sony et Microsoft doivent faire des avancées en streaming plus importantes, au lieu de pas en avant inconsistants.

GTA contre IA : Take-Two Interactive lance une bataille contre les machines dans l'univers du jeu vidéo

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GTA contre IA : Take-Two Interactive lance une bataille contre les machines dans l’univers du jeu vidéo

Le domaine du jeu vidéo, à l’instar de nombreux autres secteurs, est impacté par la montée de l’intelligence artificielle. En résultat, les licenciements se multiplient et les emplois liés à cette industrie sont de plus en plus en péril. À l’exception de Take-Two Interactive, l’éditeur du célèbre GTA, qui choisit de ne pas embrasser l’IA. C’est au moins ce qu’a déclaré Strauss Zelnick, le PDG de Take-Two Interactive, en ajoutant que le terme Intelligence artificielle est un oxymore. Cela l’amène à questionner son sens ainsi que sa pertinence.

«  Comment peut-on évoquer l’intelligence pour un dispositif qui, par définition, serait artificiel ? », a-t-il déclaré.

En y réfléchissant, ce n’est pas complètement faux. On s’interroge d’ailleurs sur la nature même des technologies d’IA, ainsi que leur habilité à reproduire des processus réellement intelligents.

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Les salariés craignent que l’IA générative ne remplace leurs postes

Historiquement, le secteur du jeu vidéo a employé des systèmes d’intelligence artificielle basiques pour des tâches pratiques, notamment pour développer des PNJ capables de localiser et attaquer les joueurs.

Cependant, nous savons tous que ces tentatives donnaient fréquemment des résultats peu satisfaisants.

Avec l’émergence de l’IA générative, les opportunités pour les studios de développement, y compris ceux de GTA, se sont largement élargies.

Des outils récents tels que DALL-E ou Recraft d’OpenAI permettent désormais de générer des ressources graphiques et des modèles avec une simplicité remarquable.

Néanmoins, cette avancée technologique n’est pas sans soulever des préoccupations. Au-delà de n’être qu’un ensemble d’outils, l’IA générative pourrait engendrer des contenus de qualité médiocre et provoquer des tensions au sein des équipes créatives.

De leur côté, les employés du secteur font part de leur inquiétude quant à une éventuelle marginalisation par ces nouvelles technologies.

Une réponse réfléchie face aux promesses de l’intelligence artificielle

Malgré ces enjeux, le dirigeant de Take-Two a assuré que son entreprise adopterait une approche réfléchie, en reconnaissant les véritables limites de l’intelligence artificielle.

Jeu GTA sans IA sur grand écranJeu GTA sans IA sur grand écran

Contrairement aux idées reçues, le dirigeant affirme que l’intelligence artificielle ne garantira pas nécessairement une réduction des coûts, ni une accélération des processus, ou même une amélioration de la production.

Il suit néanmoins un raisonnement aujourd’hui classique dans le milieu technologique : l’IA n’est pas là pour remplacer les créateurs humains, mais pour les délester des tâches les plus rébarbatives.

Selon ses propos, cette technologie permettrait aux créateurs de se focaliser sur les aspects véritablement novateurs et stimulants du développement d’un jeu vidéo.

Sa conviction est donc limpide. Les machines peuvent réaliser de nombreuses fonctions, mais elles ne pourront jamais se substituer à la prise de décision créative, qui reste exclusivement humaine.

L’IA pourrait ainsi être vue comme un outil d’émancipation, plutôt qu’un substitut. Mais pour combien de temps ?

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Microsoft propulse Xbox grâce à un chatbot IA exceptionnellement efficace !

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Microsoft propulse Xbox grâce à un chatbot IA exceptionnellement efficace !

Pour la première fois, la Xbox intègre une technologie d’intelligence artificielle. Microsoft a présenté un chatbot d’assistance propulsé par l’IA, conçu pour répondre aux interrogations et aux demandes des joueurs. Ce développement représente une avancée significative vers une intégration plus poussée de l’IA dans l’univers des jeux vidéo.

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Ce chatbot inédit, nommé « Support Virtual Agent », est disponible sur la console Xbox, l’application Xbox pour mobile ainsi que sur PC. Son but est clair : fournir un soutien plus pertinent aux gamers. D’après Microsoft, il est « destiné à aider les utilisateurs de Xbox à régler leurs soucis de support ». Ce chatbot se présente sous la forme d’un globe virtuel aux teintes de la Xbox et promet une assistance immersive.

Actuellement en phase de test, ce chatbot peut répondre à une variété de questions concernant les fonctionnalités et produits Xbox. Un rapport indique qu’il se distingue par sa faculté à comprendre le langage naturel, même avec quelques erreurs d’orthographe mineures. Bien que la Xbox ne bénéficie pas encore d’une intégration totale de Copilot, certains aspects de traitement du langage s’en inspirent.

Une perspective d’avenir pour l’IA dans le gaming

Microsoft vise à approfondir l’intégration de l’IA sur Xbox. L’entreprise prévoit d’intégrer des éléments artistiques et ludiques générés par l’IA pour personnaliser encore plus l’expérience utilisateur. Ce projet fait partie d’une stratégie plus vaste pour incorporer l’intelligence artificielle, déjà mise en œuvre avec Copilot sur Windows 11 et les outils IA dans la suite Office.

https://twitter.com/purexbox/status/1853682427488616843

Avec le lancement de ce chatbot, Microsoft démontre son engagement envers l’IA dans le secteur des jeux vidéo. Bien que les capacités IA de la Xbox soient encore à un stade précoce, elles illustrent une vision à long terme d’apporter l’IA à l’ensemble de ses plateformes. Microsoft ne se limite pas à doter ses consoles d’outils basiques, mais s’efforce d’élever l’expérience utilisateur à un niveau plus enrichi et simplifié par l’intelligence artificielle.

En attendant le lancement intégral de ce chatbot, les utilisateurs peuvent déjà découvrir un avant-goût de l’assistance IA.

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Comment concevoir son propre jeu vidéo sans programmer grâce à…l’IA ?

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Comment concevoir son propre jeu vidéo sans programmer grâce à…l’IA ?

Découvrez comment réaliser votre propre jeu vidéo sans aucune compétence en programmation, simplement avec l’IA !

Êtes-vous un amateur de jeux vidéo désireux de concevoir votre propre titre ? Voici comment l’IA peut vous assister dans cette aventure sans nécessiter le moindre savoir-faire en codage. Et quand je dis « aucun », je pèse mes mots ! Sans plus tarder, voici les étapes à suivre pour concrétiser votre rêve !

Étape 1 : Sélectionner un outil IA pour générer votre jeu vidéo sans avoir à coder

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[youtube https://www.youtube.com/watch?v=nSkj-EuwrrE?feature=oembed&w=662&h=372]

Pour réaliser votre jeu vidéo sans coder, inscrivez-vous sur une plateforme IA adaptée au développement de jeux. Vous pouvez choisir « Cursor » ou « AlphaCode 2 ».

Après votre inscription, suivez les instructions d’installation fournies. Selon l’outil sélectionné, il vous faudra peut-être installer des programmes supplémentaires, tel qu’un langage de programmation comme Python et un éditeur de code source tel que VS Code. Heureusement, ces plateformes sont conçues pour vous guider à travers les étapes nécessaires.

Étape 2 : Démarrez la création de votre projet de jeu vidéo

Dès que tout est prêt, ouvrez un « nouveau projet » dans l’outil IA et introduisez simplement votre idée de départ. Par exemple, tapez dans le champ : 

« Créer un jeu de plateforme simple où les plateformes sont faites de bonbons. »

L’outil IA générera instantanément un design de jeu qui correspond à votre description, avec des plateformes en bonbons ou gâteaux !

Étape 3 : Visualiser le rendu du jeu vidéo pour voir s’il répond à vos attentes, même sans coder

Quand la première version est générée, utilisez l’option « exécuter » ou « prévisualiser » pour voir le résultat. Vous pourrez le faire dans l’éditeur de code source selon votre outil. Si tout fonctionne comme prévu, vous apercevrez les éléments que vous avez indiqués : des plateformes sucrées où votre personnage peut évoluer.

Étape 4 : Adapter le personnage principal

Pour donner une originalité à votre jeu, modifiez le personnage principal. Dans le champ de l’outil IA, indiquez simplement : 

 « Transformer l’avatar en un perroquet vert »

L’IA remplacera alors le personnage par un perroquet vert, ajoutant une touche unique à votre jeu.

Étape 5 : Intégrer des fonctionnalités interactives avec l’IA

Rendez votre création vidéo ludique plus engageante en y ajoutant des éléments interactifs. Tapez, par exemple : 

 « Contrôlez le perroquet avec les flèches directionnelles, ajoutez des bonbons à collecter et mettez en place un compteur de points pour suivre les récoltes. »

L’outil IA intégrera les nouvelles fonctionnalités, permettant au joueur de manœuvrer le perroquet, de ramasser des bonbons et d’observer son score augmenter. Ainsi, vous obtiendrez un jeu unique sans coder.

Étape 6 : Tester et peaufiner le jeu pour améliorer son rendu

Cliquez une fois de plus sur « exécuter » ou « prévisualiser » afin de tester le jeu mis à jour et vérifier si tout fonctionne comme prévu. Si vous souhaitez augmenter la difficulté, fournissez des instructions supplémentaires à l’IA. Par exemple, pour ajouter un ennemi, tapez : 

« Ajoutez un corbeau noir qui poursuivra le perroquet à l’écran. Si le corbeau touche le perroquet, figez l’écran et affichez un message au centre disant ‘Dommage!!!’»

Répétez cette étape pour intégrer de nouvelles fonctionnalités jusqu’à ce que le jeu corresponde parfaitement à votre vision.

Étape 7 : Diffuser le jeu vidéo que vous avez réalisé sans avoir à coder avec l’IA

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[youtube https://www.youtube.com/watch?v=MiJOLZxe_oc?feature=oembed&w=662&h=372]

Une fois satisfait du résultat, il est temps de partager votre création. Les outils IA peuvent avoir certaines limitations concernant les déploiements en ligne, mais vous pouvez essayer des plateformes gratuites comme Zeabur pour héberger votre jeu en ligne et le partager avec vos amis. Il est possible que quelques notions de développement soient nécessaires pour un déploiement optimal, mais Zeabur et d’autres solutions de partage en ligne rendent l’intégration plus simple pour les novices.

Produire un jeu vidéo sans compétences particulières en programmation est désormais faisable grâce aux outils d’IA. Ces outils ouvrent le développement de jeux à un public plus large et imaginatif. Cette approche rapide et simple vous permet d’explorer, d’affiner et de publier des projets ludiques en tirant parti du potentiel des solutions d’intelligence artificielle.

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