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Covid-19: Castex annonce la réouverture (timide) des universités aux 1res années

POLITIQUE – Les étudiants de première année à l’université pourront reprendre par demi-groupes les travaux dirigés en présentiel à partir du 25 janvier, a annoncé Jean Castex ce jeudi 14 janvier lors d’une nouvelle conférence de presse dédiée à la lutte contre le Covid-19. Cette mesure s’étendra ensuite, “si la situation sanitaire le permet, aux étudiants des autres niveaux”, a ajouté le Premier ministre, en exprimant la “préoccupation” du gouvernement face au “profond sentiment d’isolement, mais aussi les vraies difficultés pédagogiques” des étudiants. “Nous avons pleinement conscience du découragement des étudiants, notamment ceux qui vivent seuls”, a expliqué de son côté la ministre de l’Enseignement supérieur Frédérique Vidal en parlant de ce premier allégement comme d’une ”étape” avant de pouvoir “intégrer davantage d’étudiants” en présentiel à l’université. “Reprise échelonnée” à l’horizon Jean Castex a précisé qu’il recevrait dès le lendemain la communauté universitaire et les organisations syndicales étudiantes “pour préciser les conditions et les modalités des évolutions d’un retour progressif en présentiel”. “Dès demain, (…) nous allons construire les conditions permettant cette reprise échelonnée des enseignements dans le supérieur. Des protocoles d’accord devront prévenir le brassage des étudiants, garantir les règles de distanciation, ils devront éviter que les étudiants restent sur site pour les pauses méridiennes”, a souligné Frédérique Vidal. Elle a par ailleurs expliqué qu’“en lien avec les équipes du ministère des Solidarités et de la Santé, des dépistages individuels ou collectifs seront déployés, des tests antigéniques seront mis à la disposition des services de santé universitaire et tout ceci sera fait en partenariat étroit avec les rectorats et les autorités de santé pour nous permettre de surveiller l’évolution de l’épidémie dans les établissements”.  Frédérique Vidal a souhaité que “le second semestre puisse se dérouler dans les meilleures conditions possibles, en attendant que la campagne de vaccination nous permette de…

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Face à la 2ème vague de covid-19, nous devons davantage aider les jeunes avec un revenu d’émancipation

Extrait du reportage de Pierre Tremblay pour Le HuffPostAu Salon de l’emploi Jeunes d’avenir à Paris, mardi 15 septembre 2020, des milliers de jeunes sont venus s’informer sur leurs perspectives en pleine pandémie de coronavirus. “J’ai conscience des sacrifices qui ont été demandés à notre jeunesse ces derniers mois. On sortira de cette crise en étant encore plus au rendez-vous de ce que nous leur devons. Je m’en porte garant”, affirmait il y a quelques jours le Président de la République. Face à une crise sociale majeure, où de nombreuses Françaises et de nombreux Français basculent dans la précarité, nous assistons à une explosion de la pauvreté que nous ne pouvons accepter et qui nous pousse à réagir avec force. Ces derniers mois, l’État a déployé des moyens sans précédent pour que nos compatriotes aient le moins à souffrir de cette crise inédite. Si l’outil le plus efficace pour lutter contre la pauvreté reste l’insertion dans l’emploi, les aides ponctuelles à destination des personnes fragiles ont montré l’importance d’une solidarité nationale en période de crise.  Le plan de relance, qui se déclinera dans les prochains mois, sera un formidable outil pour protéger nos emplois, en créer de nouveaux et projeter notre économie dans le monde de demain, avec notamment 6,5 milliards d’euros dans le plan “1 jeune, 1 solution” pour soutenir l’emploi des jeunes. Construit avant l’arrivée de la seconde vague de le Covid-19, ce plan de relance doit aujourd’hui évoluer pour tenir compte de l’augmentation sans précédent de la pauvreté dans notre pays. Pour lutter contre ce fléau, des mesures à destination des plus vulnérables seront annoncées ce samedi 18 octobre, journée mondiale du refus de la misère.  Je refuse de voir à nouveau les files d’attente s’allonger dans les banques alimentaires, qui ont connu une augmentation de près de…

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Le droit de vote à 16 ans? On a demandé leur avis à de jeunes électeurs

POLITIQUE – Assez vieux pour s’occuper d’un enfant mais pas pour glisser un bulletin dans l’urne? Le droit de vote à 16 ans, marotte du débat politique depuis plusieurs années, fera l’objet d’une proposition de loi déposée à l’Assemblée nationale, le 8 octobre, par des députés du groupe Écologie démocratie solidarité (EDS). Ce petit groupe parlementaire comprenant d’anciens membres de l’aile gauche de La République en marche (LREM) a aussi lancé, jeudi 10 septembre, une pétition sur le sujet, signée par des organisations de jeunesse et des personnalités comme Yannick Jadot (EELV), Anne Hidalgo (PS) ou Jean-Luc Mélenchon (LFI). Le leader de la France insoumise avait porté cette proposition durant la présidentielle de 2017. Il “faut faire confiance aux jeunes”, selon la députée EDS Paula Forteza, qui insiste notamment sur l’engagement de cette génération lors des marches pour le climat.  Comme vous pouvez le voir dans notre vidéo en tête d’article, des jeunes interviewés lors du “Salon de l’emploi Jeunes d’avenir” nous ont fait part de leur avis sur cette proposition.  Lors des élections européennes de 2019, la maire de Paris Anne Hidalgo avait souhaité lancer une expérimentation dans cette direction pour “motiver (les jeunes) et les faire s’intéresser à un débat électoral”. Une idée morte dans l’oeuf, faute de réponse du ministre de l’Éducation. Une douzaine de pays dans le monde permettent le droit de vote à 16 ans, sous différentes conditions. C’est notamment le cas de l’Autriche. En France, si cette proposition était mise en oeuvre, le corps électoral serait gonflé d’environ 1,5 million de jeunes nouveaux électeurs.  À voir également sur Le HuffPost : Au Medef, cette jeune militante écolo ne s’est pas laissée démonter face aux ricanements Source

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Ce que ça donne quand Castex essaie de relancer les jeunes

Xavier DelucqCe que ça donne quand Castex essaie de relancer les jeunes. POLITIQUE – Le gouvernement veut une importante relance de l’économie. Dans ses priorités, les jeunes et l’écologie. Mais la jeunesse attend-elle encore après l’État pour réaliser ses rêves? Castex saura-t-il motiver une jeunesse en déroute? À voir également sur Le HuffPost: Au Medef, cette jeune militante écolo ne s’est pas laissée démonter face aux ricanements Source