Sam Altman abaisse la barre pour l'AGI

INTELLIGENCE ARTIFICIELLE

Sam Altman abaisse la barre pour l’AGI

Il y a presque deux ans, OpenAI a vanté les potentiels de l’intelligence artificielle générale (AGI) pour améliorer l’humanité. Aujourd’hui, le PDG Sam Altman cherche à tempérer ces attentes. Lors d’une interview, il a affirmé que l’AGI pourrait arriver plus tôt que prévu, mais son impact serait moins significatif. Il a expliqué que la transition vers la superintelligence prendrait du temps, soulignant que les changements économiques seraient lents au début. Altman a également évoqué un changement de terminologie, la définition d’AGI étant moins ambitieuse qu’auparavant, et a mentionné que les développements pratiques pour OpenAI dépendraient de l’AGI plutôt que de la superintelligence.

MEDIA

Barnier sur le point d’être censuré : quelles sont les raisons pour lesquelles tant de personnes en veulent à...

Emmanuel Macron sera-t-il amené à démissionner ? À la suite de la tempête politique qui s’abat actuellement sur le gouvernement Barnier, l’exécutif n’a plus de recours, à part lui-même… Emmanuel Macron sera-t-il amené à démissionner ? À la suite de la tempête politique qui s’abat actuellement sur le gouvernement Barnier, l’exécutif n’a plus de recours, à part lui-même. Et les demandes de démission ou de destitution d’Emmanuel Macron se font de plus en plus pressantes dans tous les partis d’opposition, de LFI à LR, y compris chez des centristes. Michel Barnier se trouve en mauvaise posture, trois mois seulement après sa prise de fonction à Matignon. Ce bouleversement politique remet sur la table le débat sur la destitution, voire sur la démission du président de la République. Cette question précise de la destitution avait été mise en avant il y a quelques semaines par les Insoumis. On se souvient qu’une de leurs propositions de loi allant dans ce sens avait été débattue puis largement rejetée en commission des lois début octobre, avec 54 députés sur 69 ayant participé au vote contre. Alors, le départ d’Emmanuel Macron, serait-ce la conséquence logique de cette séquence parlementaire de fin d’année ? Sa popularité, quant à elle, est au plus bas. D’après un sondage réalisé par l’institut Elabe pour BFMTV, 63 % des Français se prononceraient en faveur d’une démission du président de la République Emmanuel Macron en cas de chute du gouvernement Barnier. Nous en discuterons dans un instant avec Beligh. Et dans la seconde partie de cet échange, nous aborderons l’actualité à Gaza, ainsi qu’une question troublante au regard du bilan humain des frappes israéliennes depuis un peu : pourquoi le déni du génocide persiste-t-il ? Éléments de réponse, comme toujours, dans cette chronique de Beligh Nabli.

Quel est l'intérêt d'obtenir une inscription au patrimoine culturel immatériel de l'Unesco ?

ACTUALITÉS

Quel est l’intérêt d’obtenir une inscription au patrimoine culturel immatériel de l’Unesco ?

Le saké, le henné, le savon d’Alep et l’expertise des couvreurs-zingueurs français seront-ils bientôt intégrés aux « biens ou écosystèmes à valeur exceptionnelle » déjà honorés par l’Unesco comme éléments du patrimoine culturel immatériel ?

C’est la décision que devra prendre le Comité intergouvernemental qui se réunit depuis le lundi 2 décembre jusqu’au jeudi 5 décembre 2024, à Asuncion (Paraguay), pour examiner l’inscription de 66 nouveaux éléments présentés sous le prisme des « traditions communautaires ».

Le Japon espère, par exemple, voir reconnue la pratique de la fabrication et de la consommation du saké, un alcool à base de riz ; seize pays arabes vont défendre les traditions liées au henné, une plante dont les feuilles sont utilisées pour faire des tatouages et colorer les cheveux ; la Côte d’Ivoire cherchera à faire valoir son « savoir-faire en matière de préparation de l’Attiéké », une semoule obtenue à partir de manioc, etc.

Un reflet de « la manière dont nous percevons le monde »

Mais concrètement, quel est l’intérêt pour un pays ou une région de faire reconnaître une tradition, une consommation ou des pratiques locales ?

Interrogée par l’AFP, la secrétaire de l’Unesco Fumiko Ohinata indique que cette reconnaissance aide à « sensibiliser sur l’importance du patrimoine culturel », qui illustre « la manière dont nous percevons le monde et comment nous interagissons avec autrui ».

Une explication dont la portée symbolique est évidente, mais dont l’intérêt « matériel » peut être moins clair. D’autant plus qu’une fois qu’une inscription est validée, l’Unesco n’a pas la capacité de contraindre les États à placer des mesures de protection ou de préservation sur ce bien, précise le journal L’Alsace.

Écho amplifié

En revanche, une inscription au patrimoine culturel immatériel agit comme une « caisse de résonance »: une tradition ou pratique très locale sera ainsi « couverte » – au moins temporairement – par les médias internationaux qui, en lui consacrant des reportages, l’exposeront au reste du monde.

Certaines candidatures en tireront de réels avantages, notamment en matière de tourisme, tandis que d’autres n’y verront qu’une confirmation d’une renommée déjà existante.

Parmi les biens ou écosystèmes à valeur exceptionnelle reconnus par l’Unesco figurent, par exemple, les traditions autour de la célèbre pizza napolitaine (2017), de la capoeira brésilienne (2014) ou du flamenco espagnol (2010).

Trois propositions françaises

La France, qui compte déjà 24 « classés » (parmi lesquels la culture de la baguette, le compagnonnage, les fest-noz ou les chants corses), se classe au troisième rang des nations les plus « distinguées » (derrière la Chine, avec 35 éléments, et la Turquie, qui en totalise 27).

Elle propose cette année trois traditions au Patrimoine immatériel de l’Unesco : l’art de la construction en pierres sèches, le savoir-faire des couvreurs-zingueurs restaurateurs et décorateurs des toits en zinc de Paris et, avec la Belgique, la culture foraine qui engendre les événements éponymes dans les villes et villages de ces deux nations.

Notre dossier « Patrimoine mondial de l’Unesco »

Adoptée en 2003 et entrée en vigueur en 2006 après ratification par trente États membres, la convention sur le patrimoine culturel immatériel, après un début hésitant, est aujourd’hui un succès diplomatique, avec 183 signataires, représentant presque l’ensemble de la communauté internationale. Environ 145 États ont vu un ou plusieurs de leurs éléments culturels validés.

Le projet d'une mégabassine de 11,5 hectares, équivalent à 16 terrains de football, suscite des inquiétudes parmi les résidents au nord de Béziers.

HERAULT NEWS

Le projet d’une mégabassine de 11,5 hectares, équivalent à 16 terrains de football, suscite des inquiétudes...

Des voix se font entendre à Coulobres, dans le nord de Béziers, pour s’opposer à un plan du Conseil départemental de l’Hérault visant à remédier à la crise de l’eau affectant l’agriculture. Ce projet concerne une retenue hivernale de 11,5 hectares, capable de contenir 600.000 m3 d’eau. Que l’on soit pour ou contre ces grands réservoirs, la perception et les termes utilisés pour qualifier ces infrastructures divergent selon les opinions. “On dirait une mégabassine” dénoncent certains habitants. “Il ne faut pas provoquer la peur, ce terme est inapproprié, nous n’envisageons pas d’extraire les eaux souterraines” leur répond Yvon Pellet, vice-président du Conseil départemental, responsable de l’économie agricole. Pourtant, la taille de cette retenue se compare à celle de Sainte-Soline (16 hectares) dans les Deux-Sèvres. Pour donner un aperçu, la superficie du projet héraultais est équivalente à 16 terrains de football ou encore 150 piscines olympiques. loading “C’est une catastrophe pour l’environnement” – association Terre de Lène Une pétition a été lancée fin octobre sur Change.org pour contester ce projet, qui selon l’association Terre de Lène, met en danger la qualité de vie des résidents et celle des générations futures. L’association souligne le manque de transparence et l’absence de communication de la part de la mairie et du porteur de projet. “Nous n’avons pas de réponses aux interrogations soulevées, comme le nombre de paysans concernés” explique Sophie et Eric, vice-présidente et secrétaire de l’association. “Ce bassin de rétention constitue un risque pour la santé, favorisant la prolifération de moustiques et de bactéries.” “Nous sommes perdus, c’est un projet monumental pour une petite commune de 370 habitants. C’est véritablement une catastrophe pour l’environnement. Tous les agriculteurs ne soutiennent pas ce projet. Ce n’est pas exact. Nous en connaissons, mais ils craignent de se manifester par peur de répercussions.” loading L’association exige l’arrêt immédiat du projet Les riverains redoutent également une dévalorisation immobilière. Le projet initial était situé à moins de cinq mètres des premières maisons. Il a été déplacé à 220 mètres de plus. L’école du village, située allées des Condamines, est la plus proche du projet. “En plus d’un problème de sécurité, cela pose souci pour le bien-être des enfants” déplore l’association. loading Les résidents de Coulobres ont déjà été sondés par l’association. 65,5 % d’entre eux se positionnent contre le projet, d’après l’association. Plus de 220 signatures ont été collectées. En lançant cette fois-ci une pétition en ligne, les riverains visent à toucher les communes voisines. Plusieurs projets de retenue hivernale en cours d’étude Cette retenue hivernale est actuellement au stade de planification. Sa réalisation n’est pas prévue avant 2030. D’autres sites sont prioritaires, comme Florensac, Pouzolles, et Magalas. Le comité stratégique de l’assemblée départementale devait se prononcer sur ces projets le 5 décembre prochain. Cependant, cette réunion a été reportée à la fin janvier 2025 pour des questions techniques. “Je ne comprends pas cette inquiétude” – Yvon Pellet du Conseil départemental Selon le Conseil départemental, l’eau ne sera pas extraite des nappes souterraines. Le futur bassin sera alimenté par les excédents d’eau du Rhône via le réseau BRL. “Il faut arrêter d’inquiéter, ce n’est pas une mégabassine” dit Yvon Pellet, vice-président du Conseil départemental de l’Hérault. “Ce terme est utilisé par les opposants pour alerter et inquiéter les citoyens. Ces individus sont arrivés il y a quelques années à Coulobres et ont été accueillis sur des terrains bon marché. Aujourd’hui, ils ne s’opposent pas à une retenue hivernale, mais pas chez eux, seulement chez le voisin.” “Les inquiétudes étaient similaires dans les années 60 autour du lac du Salagou”, rappelle Yvon Pellet. La petite rivière a été obstruée par un barrage pour faciliter l’irrigation des cultures. loading Permettre l’irrigation de 500 hectares de vignes “Nous ne dévions pas de cours d’eau. Chaque année, le Rhône évacue vers la mer 55 milliards de mètres cubes d’eau, que nous pouvons utiliser pour l’irrigation. Notre objectif est de stocker cette eau en utilisant les canalisations de BRL en hiver. L’eau serait ensuite distribuée aux agriculteurs qui en ont besoin et qui souffrent de la sécheresse estivale.” Durant cette période de crise, les projets ne seront pas tous mis en œuvre simultanément. Les créations seront étalées pour des raisons budgétaires. Un projet départemental soutenu par la mairie Ce bassin sera construit à l’emplacement d’un ancien étang asséché par les moines de l’abbaye de Cassan à Roujan. En effet, le projet initial était plus près des habitations, ce que confirme la mairie. Il a été déplacé depuis. “Je ne suis pas à l’origine de ce projet, mais il m’importe” dit Gérard Boyer, le maire de Coulobres. “Les agriculteurs traversent une crise sans précédent. Le manque d’eau est crucial. Je ne veux pas que, demain, nous nous retrouvions avec des terres en friche, laissées à l’abandon par les professionnels à cause de la pénurie d’eau.” L’aménagement des digues ne devrait pas se voir au fil du temps en raison de la végétalisation de l’espace, explique la mairie. La photo présentée par l’association sur le site de la pétition ne reflète pas la réalité du projet. loading “Nous préservons les nappes phréatiques” – maire de Coulobres “S’il y a un rejet total de la population, nous ne mettrons pas en place cette retenue hivernale”, conclut le vice-président du conseil départemental de l’Hérault, “mais il ne faudra pas, dans quelques années, dire, ‘ah, si nous avions su, nous l’aurions fait’, il ne faudra pas se plaindre.” En attendant le vote du dossier au Conseil Départemental, la mobilisation continue. Et contrairement à ce que prétend la mairie, les tensions autour de ce projet sont bel et bien réelles dans le village, comme nous avons pu l’observer. Témoin d’un événement dans l’ouest héraultais ou l’arrière-pays héraultais, une information à transmettre, appelez le 04.67.06.65.42 Gérard Boyer, maire de Coulobres © Radio France – Stéfane Pocher Projet de bassin de rétention Coulobres (34) © Radio France – Stéfane Pocher

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Photo by Armand Valendez on <a href="https://www.pexels.com/photo/apple-logo-544295/" rel="nofollow">Pexels.com</a>

TECHNOLOGIES

Apple Music’s 2024 Replay est déployé pour tous les utilisateurs.

Alors que les utilisateurs du monde entier attendent leurs statistiques Spotify Wrapped, la réponse d’Apple Music à cette fonction populaire est désormais disponible pour tous. La fonction similaire à Spotify Wrapped, appelée Apple Music Replay, offre aux utilisateurs un retour sur leur année musicale en mettant en avant leurs meilleures chansons, artistes et albums.

Le Replay de cette année comprend des moments forts supplémentaires, notamment des “séquences d’écoute” qui montrent aux utilisateurs le plus grand nombre consécutif de jours pendant lesquels ils ont écouté de la musique sur le service de streaming.

De plus, le Replay vous indiquera la date à laquelle vous avez écouté pour la première fois votre chanson, artiste et album préférés de l’année.

Le Replay permet également aux utilisateurs de revenir sur leur année mois par mois, en affichant leurs meilleures chansons, artistes et albums tout au long de l’année. De plus, le Replay affiche…