Quel est le plan du cabinet de Donald Trump pour l’Amérique
Matt Gaetz a “été à Washington pour tout brûler”, déclare l’écrivain de la rédaction Dexter Filkins. “Et il a été remarquablement réussi.”
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À l’occasion de ses nouvelles mémoires, l’acteur de “Dune” réfléchit à certaines de ses expériences de lecture formatrices.
De la tendance du “gaming confortable” à une nouvelle génération de compagnons IA, nos appareils essaient de nous envelopper dans un cocon numérique et physique.
Les poèmes créés par l’intelligence artificielle (IA) sont généralement plus appréciés que ceux composés par des humains.
Une étude récente menée par l’Université de Pittsburgh met en lumière une découverte étonnante. Les lecteurs non experts, qui ont pris part à l’étude, trouvent les poèmes d’IA plus accessibles et simples, une caractéristique qui semble faire toute la différence.
Les chercheurs ont présenté des poèmes de 10 poètes emblématiques, tels que Emily Dickinson et Shakespeare. Ils ont également inclus des poèmes imitant leurs styles, générés par ChatGPT 3.5. Les participants ont fréquemment cru que les poèmes d’IA étaient rédigés par des humains. Étonnamment, ils ont même jugé les poèmes humains comme étant moins authentiques. Cette tendance démontre la compétence de l’IA à reproduire des styles complexes tout en demeurant accessible.
La « complexité et l’opacité » des poèmes humains attirent les amateurs éclairés. Cependant, ces attributs peuvent décourager les lecteurs occasionnels. À l’opposé, les poèmes d’IA transmettent émotions et thèmes de manière plus immédiate. Grâce à cette clarté, l’IA capte l’attention des lecteurs qui désirent une lecture rapide et limpide. Ces derniers n’ont souvent ni le temps ni l’envie d’explorer un texte en détail.
Les participants ont aussi jugé les poèmes d’IA comme étant d’une meilleure qualité globale. Ce constat remet en question les idées reçues sur la poésie. Cela amène à se demander : que recherchent les lecteurs dans un poème ? La réponse varie selon leurs attentes et leur expérience littéraire.
La poétesse Joelle Taylor, récipiendaire du prix TS Eliot, a réagi à cette étude. Un poème ne consiste pas seulement en une série d’algorithmes sophistiqués. « La poésie va au-delà d’une simple logique », déclare-t-elle. Elle définit cet art comme un mélange d’émotions, de contestation et de surprises inattendues. Joelle Taylor critique également les bases de données utilisées pour former l’IA. À ses yeux, ces modèles reflètent des traditions anciennes et peu diversifiées, éloignées de la richesse de la poésie humaine contemporaine.
Les chercheurs de l’étude incitent à réfléchir sur la régulation de l’IA. Ils préconisent d’assurer une transparence concernant l’origine des textes générés. Les lecteurs doivent savoir si un écrit émane d’une machine ou d’un auteur humain. L’IA doit-elle devenir une norme en matière artistique ? Cette question complexe pousse à redéfinir la place des émotions humaines dans la création.
Je trouve cette demande des chercheurs plutôt utopique. Comment pourrait-on réellement restreindre les machines à rédiger des poèmes en toute liberté ? Si l’intention est d’attirer plus de lecteurs plutôt que de s’investir dans des récits élaborés, ils devraient plutôt standardiser leur méthode et adhérer à la simplicité des IA.
Spotify Wrapped 2024 est presque là. Voici tout ce que vous devez savoir sur le plus grand événement musical de l’année.
Des responsables « incroyablement préoccupés » alors que Moscou promet une réponse à l’utilisation par Kyiv de missiles fabriqués aux États-Unis sur des cibles en RussieAtacms : quels sont les missiles que l’Ukraine a tirés en Russie pour la première fois ?Le département d’État américain a déclaré qu’il était « incroyablement » préoccupé par la campagne de guerre hybride de la Russie contre l’Occident, au milieu des craintes qu’elle ne s’intensifie après la première utilisation par l’Ukraine de missiles à longue portée fabriqués aux États-Unis sur des cibles en Russie, après que l’administration Biden a levé les restrictions sur leur utilisation.La Russie a promis une réponse « appropriée » à la nouvelle politique, et s’est engagée dans des menaces nucléaires en modifiant sa doctrine nucléaire ces derniers jours. Cependant, les responsables occidentaux pensent que l’essence de la réponse russe pourrait ne pas se faire sur le champ de bataille en Ukraine, mais ailleurs dans le monde. Continuer la lecture…
L’artiste Samantha Nye essaie de rassembler des modèles pour une séance photo d’une “fête du plaisir” réservée aux femmes au Belvedere Guest House, le complexe gay entièrement masculin.
Grâce au Qi2, il existe beaucoup plus de super chargeurs pour votre téléphone MagSafe que jamais auparavant. La charge sans fil est moins efficace que de brancher un câble, mais elle est certainement pratique — surtout quand vous ajoutez des aimants. La plupart des personnes ayant un iPhone 12 ou ultérieur et voulant un chargeur magnétique devraient opter pour un chargeur Qi2. Tout chargeur certifié Qi2 chargera un iPhone MagSafe à une puissance allant jusqu’à 15W — aussi rapidement que MagSafe sur n’importe quel téléphone sauf l’iPhone 16. Les chargeurs Qi2 sont également moins chers que ceux certifiés MagSafe, et il existe beaucoup plus d’options. Et contrairement à MagSafe, le Qi2 est une norme ouverte. Actuellement, il n’y a qu’un seul téléphone Android compatible Qi2 — le HMD Skyline — mais nous nous attendons à ce que Google, et peut-être Samsung, ajoutent le Qi2 aux téléphones en 2025. Le Qi2 apporte une simplicité tant attendue à l’écosystème de la charge magnétique. Les options qui consistaient autrefois en chargeurs certifiés MagSafe (fabriqués ou sous licence par Apple, capables de charger à 15W sur les iPhones) et des chargeurs “compatibles MagSafe” (fabriqués par des tiers, capables de charger à 7.5W sur les iPhones) sont maintenant remplacées par le Qi2. À moins que vous ne puissiez obtenir une bonne affaire ou que vous ayez un iPhone 16, le seul chargeur certifié MagSafe qui vaut encore la peine d’être considéré est le nouveau puck d’Apple. Les iPhones de la série 16 peuvent charger à une puissance allant jusqu’à 25W avec le nouveau chargeur, et uniquement avec ce nouveau chargeur. Le nouveau chargeur est également certifié Qi2, donc cela vaut la peine d’être considéré cette fois-ci. Il y a peu de raisons d’obtenir un chargeur “compatible MagSafe” à moins que vous ne soyez un utilisateur…
Transparency International écrit à l’UE pour demander une enquête sur un éventuel manquement à déclarer des frais de déplacement et de billetsUne ONG a appelé à une enquête sur cinq membres d’extrême droite du parlement européen, avertissant d’un éventuel manquement à déclarer les frais d’un voyage pour assister à un dîner de gala à New York animé par Donald Trump.Le bureau de Transparency International à l’UE a écrit à l’organisme de surveillance du parlement sur la conduite des députés européens pour demander une enquête sur cinq politiciens concernant un éventuel manquement à déclarer les frais de déplacement et les billets pour le gala en cravate noire organisé par le New York Young Republican Club (NYYRC) en décembre 2023. Continuer la lecture…
Chaque samedi, Alternatives Economiques met en avant des livres qui méritent votre attention. Cette semaine, nous vous suggérons : La droitisation française, par Vincent Tiberj ; Le jardin et la jungle, par Edwy Plenel ; Quand les travailleurs sabotaient, par Dominique Pinsolle ; Critique de la raison décoloniale. Sur une contre-révolution intellectuelle, par un collectif de chercheurs.
A l’époque où Cnews triomphe, le Rassemblement national (RN) affiche des résultats historiques et Bruno Retailleau devient ministre de l’Intérieur, il est difficile de penser que la France ne s’oriente pas vers la droite. Pourtant ! Dans son dernier livre, Vincent Tiberj démontre, en utilisant un indicateur statistique inédit – les indices longitudinaux de préférence –, que les citoyens sont de plus en plus culturellement ouverts, de moins en moins xenophobes, et qu’ils ne deviennent pas plus libéraux.
Comment peut-on alors expliquer les résultats électoraux, clairement en faveur de la droite ? En s’appuyant sur ses études sur l’abstention électorale, le sociologue met en évidence les faiblesses de la démocratie française. Il décrit une « grande démission » des citoyens qui, loin d’être apolitiques, rejettent le système institutionnel et partisan. Une bonne nouvelle pour la gauche, ces citoyens de plus en plus progressistes sont bien présents.
Cependant, des réformes institutionnelles et politiques profondes seront nécessaires pour persuader ces électeurs de retourner aux urnes par choix, et non par obligation quand la situation l’exige.
Vincent Grimault
La droitisation française. Mythe et réalités, par Vincent Tiberj, PUF, 2024, 310 p., 15 €.
Le haut représentant de l’Union européenne pour les Affaires étrangères, Josep Borrell, a comparé l’Europe à un jardin et le reste du monde à une jungle, ce qui a choqué Edwy Plenel, journaliste et cofondateur de Mediapart. En rappelant à quel point la violence est une composante essentielle de l’histoire européenne, à travers la colonisation, les guerres mondiales, les génocides perpetrés sur le continent ou encore la répression des étrangers, l’auteur remet en question l’idée que le Vieux Continent serait un espace de sérénité.
Face à l’humanité sélective des dirigeants européens, Edwy Plenel propose le droit international comme guide. On ne peut pas défendre le peuple ukrainien tout en ignorant les droits du peuple palestinien, car ce sont les mêmes principes en jeu. En négligeant les droits des Palestiniens, on renforce l’extrême droite et les fascistes, qui sont les principaux opposants à l’égalité des droits.
Le livre, qui aborde en profondeur la question du colonialisme et fait quelques allusions à la Nouvelle-Calédonie, propose une analyse très pertinente des relations entre l’Europe et le reste du monde.
Eva Moysan
Le jardin et la jungle. Adresse à l’Europe sur l’idée qu’elle se fait du monde, par Edwy Plenel, La Découverte, 2024, 216 p., 18 €.
Il fut un temps où la CGT avait envisagé d’intégrer la pratique du sabotage dans ses méthodes d’action. Ici, le sabotage est à entendre comme un mauvais travail intentionnel : une lenteur excessive, laisser tomber ses outils dans la machine, etc., tout ce que la classe ouvrière pouvait imaginer comme « ruses de guerre » contre les capitalistes pour améliorer leurs conditions. Bien que ce phénomène ait été observé en Écosse dès 1889, il a été théorisé en France par l’anarchiste Emile Pouget. Cette pratique a traversé l’Atlantique pour se retrouver dans l’IWW, un syndicat révolutionnaire américain.
Le livre présente de nombreuses théories, mais la pratique est demeurée limitée, même si les adversaires des syndicats ont souvent exagéré cette question pour l’assimiler à la violence, la destruction et le crime. Les réflexions de Taylor sur l’organisation scientifique du travail ont émergé de cette problématique : comment éviter tout ce qui pourrait ralentir la production. Dès la fin des années 1910, l’idée même tombe en désuétude. Une partie méconnue de l’histoire économique.
Christian Chavagneux
Quand les travailleurs sabotaient. France, Etats-Unis (1897-1918), par Dominique Pinsolle, Agone, 2024, 455 p., 25 €.
S’il existe un domaine à l’interface de la sociologie et de l’histoire qui a connu un essor considérable récemment et où le débat est particulièrement vif, c’est celui des études décoloniales. Ce néologisme un peu particulier a établi une doxa selon laquelle il serait nécessaire de décoloniser tous les domaines (l’art, la connaissance, le droit…) au motif que les imaginaires et la culture occidentale sont fondamentalement coloniaux et donc porteurs de logiques racistes.
Comme le souligne Mikaël Faujour dans la préface de ce précieux livre collectif (écrit par des contributeurs d’Amérique latine) : « Bien que la théorie décoloniale se soit développée à partir de la spécificité de l’Amérique, considérant 1492 comme un tournant dans l’histoire, elle a dès son origine vocation à être transposée dans d’autres contextes géographiques et culturels, offrant ainsi un cadre d’analyse plus large du monde contemporain […]. »
De nos jours, il est évident que les thèses décoloniales sont de plus en plus acceptées par les jeunes et les étudiants militants. Ce livre, grâce à ses multiples éclairages puisant aux racines de ces théories, facilite la compréhension de leurs linéaments, de leurs complexités et des raisons de leur popularité dans presque toutes les régions du monde.
Christophe Fourel
Critique de la raison décoloniale. Sur une contre-révolution intellectuelle, par Collectif, Coll. Versus, L’échappée, 2024, 255 p., 19 €.
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