La France, une dictature sanitaire? Macron répond à ses opposants
FRANCOIS NASCIMBENI via AFPMacron répond à ceux qui l’accusent de faire de la France une dictature POLITIQUE – C’est une petite musique qui remonte, au moins, à la crise des gilets jaunes. Pour certains manifestants ou opposants au pouvoir en place, la France devient une dictature sous la présidence d’Emmanuel Macron. Une critique qui redouble depuis les récentes mobilisations anti-pass sanitaire et l’annonce de l’extension de ce sésame aux activités du quotidien par le chef de l’État, le 12 juillet dernier. Plusieurs milliers de personnes se rassemblent, chaque samedi, “pour la liberté” et “contre la dictature sanitaire”, des mots d’ordre que l’on retrouve également sur les pancartes ou dans la bouche des intervenants qui s’expriment dans les micros. “Enfin, soyons sérieux!” “Des citoyens en perte de sens”, selon Emmanuel Macron. Interrogé par Paris Match le 24 juillet dernier, alors qu’il venait d’atterrir en Polynésie, le président de la République s’est montré très critique à l’endroit de “ces quelques dizaines de milliers de citoyens en perte de sens telle qu’ils peuvent dire qu’on vit en dictature.” “Je ne céderai en rien à leur violence radicale”, a-t-il déclaré dans des propos publiés ce jeudi 5 août dans les colonnes de l’hebdomadaire, considérant “qu’il y va de l’existence même des démocraties”. “Leur attitude est une menace pour la démocratie. Ils confondent tout. Je les invite à regarder les mêmes manifestations dans des pays qui ne sont plus des États de droit”, poursuit le chef de l’État. “Nous n’avons jamais suspendu la vie parlementaire, et toutes les mesures restrictives ont été votées par la loi. Nous sommes le seul pays qui a eu autant de contrôles parlementaires pendant la crise. Nous sommes le seul pays d’Europe dont les ministres sont convoqués devant le juge en temps de crise”, tente même de convaincre Emmanuel Macron,…
9 raisons pour lesquelles la Pride est toujours nécessaire
Ce samedi 22 mai, on aurait dû célébrer la Belgian Pride dans les rues de Bruxelles. Mais comme en 2020, elle a été annulée, ce qui nous donne l’occasion de nous pencher sur sa signification. Au fil des ans, la Pride est devenue de plus en plus commerciale, avec ses chars brandés et les partis politiques qui profitent de l’événement pour gagner en visibilité – coucou le pinkwashing. Chaque année aussi, se pose la question de savoir si elle est encore nécessaire en Belgique aujourd’hui. « Bah, vous avez tous les droits maintenant, non ? » VICE a énuméré 9 raisons qui expliquent la nécessité de la Pride et pourquoi elle ne doit pas perdre son côté protestataire. 1. Les contestations, c’est la base de la PrideRetour sur les racines. En juin 1969, des émeutes éclataient à New York. Pendant plusieurs jours, la communauté LGBTQ+ s’est mobilisée en masse contre les violences policières et cet événement, qui a été baptisé « les émeutes de Stonewall », a conduit à la création d’organisations LGBTQ+ telles que le « Gay Liberation Front » et « Lavender Menace ». La première Pride a eu lieu un an après. Beaucoup de gens considèrent les émeutes de Stonewall comme le point de départ de la libération LGBTQ+. Il est important de noter que les femmes trans noires et les femmes trans de couleur en général étaient à la tête de ce mouvement de libération. Près d’un demi-siècle plus tard, en 2020, au moins 350 personnes trans ont été assassinées dans le monde – chiffre qui n’englobe que les cas qui ont été un minimum médiatisés. 98% étaient des femmes trans, et aux États-Unis, 79% du temps, il s’agissait d’une femme trans de couleur. Pourtant, ces faits déclenchent généralement peu d’indignation. 2. C’est l’occasion de lutter contre…
À Nice, un restaurant défie l’interdiction d’ouvrir aux cris de “liberté”
CORONAVIRUS – Ils sont venus nombreux. Ce mercredi 27 janvier, le restaurant “Poppies” à Nice a ouvert ses portes et servi une cinquantaine de clients, et ce malgré l’interdiction décidée par le gouvernement le 29 octobre dernier et toujours en place depuis. Interrogé par nos confrères de Nice-Matin, un client a expliqué qu’il s’agissait d’un “acte de désobéissance civile”. “Les gens s’entassent dans les supermarchés et les transports en commun, les restaurants (…) peuvent rouvrir en respectant les gestes barrières”. Un autre a parlé de “résistance citoyenne contre la dictature sanitaire”. “Je n’ai pas eu l’autorisation, mais je la prends” Comme l’expliquent Nice Matin et 20 minutes, les policiers sont intervenus rapidement. Ils ont procédé à des contrôles à l’intérieur de l’établissement et verbalisé plusieurs personnes pour non-port du masque, notamment du personnel. La préfecture a annoncé en fin de journée que “le restaurateur qui a ouvert son établissement à midi à Nice est ce soir en garde à vue. Son cuisinier, un étranger en situation irrégulière y travaillant a été est lui placé en rétention”. #NICE#COVID191/2 Le restaurateur qui a ouvert son établissement à midi à Nice est ce soir en garde à vue. Son cuisinier, un étranger en situation irrégulière y travaillant a été est lui placé en rétention. — PréfetAlpesMaritimes (@prefet06) January 27, 2021 Le patron, Christophe Wilson, avait servi l’apéritif -une sangria- sur la terrasse couverte de son restaurant. “Je n’ai pas eu l’autorisation, mais je la prends”, a-t-il confié à 20 minutes. Le propriétaire du Poppies, Christophe Wilson, fait son service. « Je n’ai pas eu l’autorisation, mais je la prends ». Gnocchis daube ou dhal de lentilles au menu. #Nicepic.twitter.com/nAsKoI2qrW — Elise Martin (@Elise0Martin) January 27, 2021 “Liberté, liberté”, ont alors scandé des clients en applaudissant, la plupart sans masque, selon plusieurs vidéos publiées sur les réseaux sociaux. Ils ont…
État d’urgence sanitaire: la Défenseure des droits alerte contre “une atteinte disproportionnée aux...
LUDOVIC MARIN / AFPLa Défenseure des droits Claire Hédon (ici le 17 octobre 2017) alerte contre “une atteinte disproportionnée aux libertés” POLITIQUE – La fronde ne vient pas que de Marseille. La Défenseure des droits Claire Hédon a mis en garde les députés contre le risque d’“atteinte disproportionnée” aux droits et libertés que présente le projet de loi prolongeant de six mois les restrictions de rassemblement et de déplacement imposées par l’épidémie de coronavirus. Ce texte, bientôt examiné à l’Assemblée nationale, prévoit une prorogation jusqu’au 1er avril 2021 du “régime transitoire” institué à la sortie de l’état d’urgence sanitaire le 9 juillet pour limiter la propagation du Covid-19. Il “se différencie peu de l’état d’urgence sanitaire décrété en mars 2020” et sa prorogation “présente le risque de banaliser et de pérenniser le recours à un régime d’exception” censé être temporaire, avertit la Défenseure dans un courrier au président de l’Assemblée nationale Richard Ferrand et à deux autres députés consulté par l’AFP. Prévisibilité, la nécessité et la proportionnalité Les mesures sanitaires “viennent considérablement limiter l’exercice des droits et libertés tels que la liberté d’aller et venir, la liberté de réunion, le droit au respect de la vie privée et familiale”, avec des conséquences encore plus lourdes pour les personnes âgées en Ehpad, les détenus ou les plus précaires, rappelle la Défenseure des droits. “Si elles peuvent être légitimes au regard de la crise sanitaire actuelle”, ces restrictions doivent toutefois répondre à “un certain nombre d’exigences fondamentales” comme “la prévisibilité, la nécessité et la proportionnalité”, ajoute Claire Hédon. La loi doit être “claire et précise” pour éviter d’éventuels “abus” ou encore “atteintes au principe d’égalité de traitement”, selon la Défenseure, qui appelle les députés à “renforcer le contrôle parlementaire”. Et Claire Hédon de faire un parallèle avec l’état d’urgence sécuritaire: “Cette situation…
Please active sidebar widget or disable it from theme option.