“Wicked” et “Gladiator II” offrent des affrontements nostalgiques et à moitié satisfaisants
Avec un retour musical à Oz et une épopée sanglante de la Rome antique, les studios hollywoodiens parient sur le spectacle à gros budget.
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De la tendance du “gaming confortable” à une nouvelle génération de compagnons IA, nos appareils essaient de nous envelopper dans un cocon numérique et physique.
Fitbit, la prestigieuse société spécialisée dans les dispositifs connectés, introduit un programme d’expérimentation prometteur. Nommé « Sleep Labs », son but est clair : vous aider à mieux appréhender et optimiser votre sommeil.
Sleep Labs propose une évaluation détaillée de vos cycles de repos. Cette fonctionnalité, actuellement à l’essai, n’est pas encore ouverte à tous. Fitbit a intégré un outil d’analyse baptisé « Sleep Insights and Tips », qui est facultatif pour les utilisateurs. En visitant l’onglet « Vous », les utilisateurs peuvent examiner les diverses options disponibles dans les Fitbit Labs. Une autre fonctionnalité, dénommée « Insights Explorer », devient également plus accessible.
Les Sleep Labs incluent un journal du sommeil quotidien. Ce journal nécessite de répondre à un questionnaire de deux minutes. Vous y trouverez des questions à choix multiples ainsi qu’une question ouverte. Cela permet de consigner tout élément susceptible d’affecter votre sommeil, tel que le stress, la dépression ou les habitudes alimentaires.
Après avoir complété l’enquête, une IA générative examine vos réponses. Elle utilise un modèle de langage sophistiqué pour générer un « résumé quotidien ». Ce dernier est consultable sur l’écran dédié aux statistiques du jour. Il révèle des tendances clés pour améliorer vos habitudes de sommeil. L’IA vous signale également les comportements à éviter pour garantir un sommeil de qualité.
Si vous tenez quatre journaux quotidiens, Fitbit vous fournira un récapitulatif hebdomadaire. Ce résumé met en évidence les tendances de votre sommeil sur une période de sept jours. Vous recevrez également des recommandations personnalisées pour perfectionner votre repos. En outre, Fitbit propose des missions spécifiques à réaliser. Ces conseils sont basés sur les données de votre journal, afin de favoriser de meilleures pratiques nocturnes.
Pour le moment, Sleep Labs demeure une fonctionnalité expérimentale. Fitbit n’a pas encore communiqué sur sa disponibilité à grande échelle. Toutefois, l’idée d’un suivi du sommeil assisté par l’IA suscite déjà un vif intérêt. Les montres intelligentes fournissent des informations précieuses, et l’analyse générée enrichit l’expérience utilisateur.
Des fonctionnalités de ce type soulignent l’importance cruciale du sommeil. Un sommeil de qualité affecte directement votre productivité et votre bien-être. Être en mesure d’identifier les facteurs qui altèrent le sommeil grâce à l’IA constitue une avancée significative.
Dans sa quête incessante d’économies, le gouvernement Barnier – suivant les traces de son prédécesseur – s’attaque aux arrêts maladie. En d’autres termes, à « l’absentéisme » au sein des entreprises et des administrations, pour reprendre le jargon des ministres.
Les sommes reversées par l’Etat au titre des indemnités journalières (IJ) perçues par les personnes absentes pour des motifs de santé ont atteint 15,8 milliards d’euros en 2023. Ce qui représente une hausse de 5,4 milliards d’euros par rapport à 2015.
C’est bien trop pour le gouvernement, qui refuse d’admettre les facteurs structurels derrière l’augmentation des arrêts maladie et le coût associé pour les finances publiques. La liste est cependant longue : le vieillissement de la population, la dégradation des conditions de travail et l’allongement de la durée de travail entraînent des arrêts, mais l’augmentation du Smic, qui sert de base au calcul des indemnités journalières, ainsi que l’intégration des travailleurs indépendants et des professions libérales au régime général contribuent également à alourdir la note.
Une étude de la Dares met d’ailleurs en avant l’un de ces éléments. Elle souligne le lien entre une exposition accrue aux risques physiques et psychosociaux (RPS) et les absences pour maladie. Entre 2013 et 2016, le nombre de jours d’arrêt maladie pour une personne soumise à toujours plus de RPS a par exemple triplé.
Mais pour l’exécutif, l’augmentation des arrêts maladie est forcément due à des abus. Du moins en grande partie.
C’est pourquoi pour mettre un terme à cette « dérive », exprimée par Guillaume Kasbarian, le ministre de la Fonction publique, plusieurs options sont envisagées dans le cadre du projet de loi de financement de la Sécurité sociale (PLFSS), débattu cette semaine au Parlement. Et il n’est pas question de faire de jaloux, les propositions de l’exécutif concernent aussi bien les agents du secteur public que les employés du privé.
La première mesure défendue par le gouvernement consiste à étendre le délai de carence en cas d’arrêt maladie des fonctionnaires à trois jours, contre un seul jour actuellement. Comme nous l’évoquions déjà dans cet article, cet allongement repose sur une comparaison entre le public et le privé qui ne prend pas en compte les spécificités des fonctionnaires, qui comptent plus de femmes et de seniors et qui sont davantage exposés aux métiers difficiles. A caractéristiques équivalentes, cet écart entre le taux d’absentéisme du privé et celui du public se réduit quasiment à néant.
Malheureusement pour le gouvernement, le rapport sur la fonction publique, publié la semaine dernière, révèle que le nombre d’absences pour raison de santé en 2023 chez les agents… est en baisse (12 jours en moyenne en 2023, contre 14,5 en 2022).
Cependant, ces résultats ne ralentissent pas l’exécutif, qui souhaite mener son projet à terme. Même si cette mesure pourrait se révéler contre-productive et coûter plus cher à la Sécurité sociale. Les recherches menées par divers experts (comme nous l’expliquions ici) montrent que l’ajout de jours de carence peut certes réduire le nombre d’arrêts de courte durée, mais accroître ceux de longue durée. Ces derniers étant les plus coûteux pour l’assurance maladie.
« De plus, une telle mesure pourrait encourager le présentéisme, soit le fait de travailler tout en étant malade, met en garde Thomas Coutrot, économiste du travail. Cela aurait des effets négatifs sur la santé à long terme. »
Du côté du secteur public, le gouvernement ne prévoit pas de s’arrêter là. Guillaume Kasbarian a également annoncé son intention de diminuer la rémunération versée aux agents en cas d’arrêt de travail : « Aujourd’hui, dans le public, cela est pris en charge à 100 %. Cela passera à 90 %. »
Comme pour le délai de carence, établi à trois jours dans le secteur privé, le ministre justifie son assertion en comparant les règles du secteur public à celles du secteur privé, plaidant pour un alignement. Toutefois, il omet certains détails : près de 70 % des salariés du privé ont accès à un accord de branche ou d’entreprise qui maintient leur salaire à 100 % dès le premier jour d’arrêt maladie.
Ces deux mesures entraîneraient également une perte de pouvoir d’achat significative pour les agents publics. En tenant compte de l’augmentation du nombre de jours de carence et de la réduction à 90 % du taux de remplacement, le think tank Sens public a calculé qu’un arrêt maladie de 5 jours, par exemple pour une grippe, engendrerait une perte de 215 euros (pour un agent de catégorie C) et de 320 euros (pour un agent de catégorie A).
Ces deux changements affecteraient en particulier les femmes, qui représentent 63 % des effectifs de la fonction publique, ainsi que les seniors, 36 % étant âgés de plus de 50 ans. De plus, cela réduirait l’attractivité de la fonction publique, déjà compromise ces dernières années.
Pourtant, le gouvernement espère économiser 1,2 milliard d’euros (289 millions d’euros pour les jours de carence et 900 millions pour la diminution de la prise en charge). Cette décision est inacceptable pour les syndicats (CGT, CFDT, Unsa, FSU, Solidaires, CFE-CGC, FA-FP), qui ont appelé à une grève le 5 décembre.
Les employés du privé peuvent se « rassurer », le gouvernement Barnier ne les oublie pas. Dans sa lutte contre les arrêts maladie, l’exécutif a annoncé vouloir réduire le plafond des indemnités journalières. Ce dernier devrait passer de 1,8 Smic (3 180 euros bruts mensuels) à 1,4 Smic (2 473 euros bruts mensuels) en 2025.
Pour rappel, actuellement, la Sécu couvre 50 % de la rémunération d’un individu arrêté pour des raisons de santé, dans la limite de 1,8 fois le Smic mensuel. Son employeur complète alors pour un maintien de salaire d’au moins 90 %. Souvent, la prise en charge est même plus élevée, grâce à des accords internes ou des conventions collectives.
Cependant, réduire le plafond des IJ versées par la Sécu pénalisera ceux qui ne bénéficient pas de cette couverture.
« Cette mesure pourrait donc exacerber les inégalités, reprend Thomas Coutrot. Les personnes avec une santé plus fragile et celles travaillant dans des conditions plus difficiles seraient les plus affectées. »
Ce point est également dénoncé par la CGT, qui détaille dans un communiqué :
« Une telle réforme affectera de manière significative les salarié·es des TPE-PME qui ne sont que très rarement protégés par des accords, de même que les salarié·es de particuliers employeurs tels que les aides à domicile et les assistantes maternelles, certains intérimaires, les intermittents ou encore les demandeurs d’emploi. »
Cependant, cette proposition ferait principalement économiser 600 millions d’euros à la branche maladie. Mais ce qui est le plus choquant, selon Thomas Coutrot :
« C’est que toutes ces initiatives sont une façon de refuser d’aborder les conditions de travail et de s’attaquer aux véritables causes des arrêts maladie. On impose aux individus ce qui relève de la responsabilité des dirigeants tout en restant à la surface des choses. C’est un peu comme administrer de l’aspirine à un patient atteint d’un cancer. »
L’Exposition de Madrid a l’intention de sauver la technique – la peinture colorée appliquée aux statues – des siècles d’indifférenceDans un coin sombre du Prado, non loin d’une crucifixion surdimensionnée et d’une sculpture d’un Christ mort, couché avec des yeux de verre, des dents d’ivoire et des ongles en corne, se trouve une autre représentation de Jésus qui est remarquable par sa poignance, son humanité et son histoire.La petite scène en terre cuite peinte, intitulée Los primeros pasos de Jesús (Les Premiers Pas de Jésus), est domestique plutôt que divine et montre un nourrisson joufflu et rayonnant se dirigeant vers son père tout aussi rayonnant. Son créateur était l’artiste baroque espagnole Luisa Roldán qui, bien qu’elle soit devenue la première femme sculptrice de la cour royale en 1692, fait seulement maintenant ses débuts dans le musée sacré de Madrid. Continue reading…
Gisèle Pelicot a renoncé à son anonymat pour mettre le viol facilité par des drogues sous les projecteurs, et ses expériences de violence sexuelle ont choqué le monde. Que savons-nous d’autre sur ce crime des plus cachés ?Magistrate et cadre des ressources humaines dans la cinquantaine avancée, stable, célibataire, sans fréquentations ni activité sexuelle, Jo sentait que son risque de devenir victime de viol était passé, ou était certainement faible – et que le viol facilité par des drogues, en particulier, était quelque chose qui arrivait aux jeunes, dans les clubs, lors de fêtes, « sur les applis ». Lorsqu’il lui est arrivé il y a deux ans, c’est son fils adulte qui a dû en faire le sens, et expliquer pourquoi elle s’était réveillée nue à côté d’un homme pour lequel elle n’avait aucun sentiment, du sang sur le lit, une douleur entre les jambes, sa mémoire de cette nuit étant un espace vide.Son violeur était quelqu’un qu’elle connaissait depuis le secondaire, un ancien camarade de classe qu’elle n’avait pas vu depuis leur dernier A-level, jusqu’à cette semaine de novembre 2022. À un moment donné, il avait émigré et s’était ensuite reconnecté avec Jo (ce n’est pas son vrai nom) via Friends Reunited. Ils échangeaient des messages une fois par an autour de leurs anniversaires, qui sont proches l’un de l’autre. C’était le seul contact qu’ils avaient jusqu’à ce qu’il prenne contact pour dire qu’il était de retour pour rendre visite à sa famille, et que dirait-elle d’un café ? Continue reading…
Les syndicats exigent des « salaires dignes » alors que la reprise inégale de la crise de la dette laisse de nombreuses personnes en difficulté face à des coûts plus élevésUne grève nationale des employés du secteur public et privé semble prête à paralyser la Grèce mercredi alors que le gouvernement pro-entreprise du Premier ministre, Kyriakos Mitsotakis, est soumis à une pression croissante pour faire face à une crise du coût de la vie qui s’aggrave.Les syndicats demandant des « salaires dignes » face à l’augmentation des coûts pour les consommateurs et à l’élargissement des inégalités de richesse ont promis que la grève de 24 heures mettrait le pays à l’arrêt, avec des manifestations prévues dans des villes à l’échelle nationale.
Taika Waititi rejoint le casting de ‘Interior Chinatown’ pour mettre en lumière ce que c’est que d’appartenir à un groupe marginalisé, comme les Américains d’origine asiatique, en Amérique et à Hollywood.
La technologie transforme de manière spectaculaire le discours politique, récompensant la quantité et la variété au détriment des messages clairs du passé.
Le rythme d’innovation dans le domaine de l’intelligence artificielle ne cesse d’accélérer, chaque progrès technologique captivant les esprits et déclenchant des discussions. Google semble avoir atteint un moment charnière avec son dernier modèle, révélant une avancée remarquable. Cependant, en dépit de ces succès, des doutes persistent quant à la fiabilité et à l’évaluation de ces nouveaux systèmes.
Google a étonné avec son modèle Gemini-Exp-1114. En effet, celui-ci dépasse les références traditionnelles d’OpenAI. La plateforme Chatbot Arena a confirmé sa performance avec plus de 6 000 votes. De surcroît, les évaluations de Gemini dans des secteurs divers ont surpassé celles de GPT-4o. Les résultats impressionnent, notamment dans les domaines des mathématiques et de la rédaction créative. Néanmoins, un souci émerge. Lors d’une analyse plus approfondie, Gemini a reculé à la quatrième position.
Ainsi, les biais présents dans l’évaluation sont visibles. L’évaluation omet parfois de considérer des éléments cruciaux. La concentration sur le format et la longueur des réponses peut générer des résultats illusoires. Par ailleurs, cette inégalité souligne la difficulté de mesurer la véritable intelligence de l’IA.
Les progrès réalisés par Google sont impressionnants, mais des vulnérabilités persistent. Récemment, Gemini a produit des réponses problématiques. Ces réponses ont ébranlé de nombreux utilisateurs. Ce type de désagrément met en lumière la nécessité de renforcer les dispositifs de sécurité pour l’IA. Les témoignages récents révèlent que des interactions inquiétantes demeurent. De plus, cette discordance entre performances techniques et fiabilité suscite des préoccupations. Les méthodes de test, axées sur des critères superficiels, dissimulent ces enjeux.
En outre, le secteur fait face à un dilemme : optimiser pour les benchmarks ou assurer la sécurité ? Les priorités de l’industrie doivent être réévaluées pour éviter des systèmes d’IA instables. Google doit encore prouver la fiabilité globale de ses innovations.
Nous sommes à un moment déterminant pour tous les acteurs majeurs de l’IA. OpenAI éprouve des difficultés à faire évoluer ses modèles, tandis que Google fait des avancées. Cependant, le véritable défi réside dans l’évaluation juste de l’IA. Les outils disponibles semblent obsolètes. Il est donc urgent d’élaborer des tests qui privilégient des critères de sécurité. De nouvelles méthodes sont indispensables pour une intelligence artificielle plus responsable.
Parallèlement, l’industrie pourrait être à un tournant. Les grandes entreprises technologiques devront examiner des critères plus pertinents. Sans ces ajustements, le développement risque d’être superficiel. Cette course effrénée vers des scores optimaux pourrait entraver l’innovation nécessaire pour l’IA.
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