Les malheurs d’Aurore Bergé, la grosse déprime de Macron
Nouvel épisode de l’émission “Les Indiscrets” de Nils Wilcke, une plongée dans les coulisses de la politique française telle qu’on la raconte peu, c’est-à-dire sans fards ni éléments de langage. Au sommaire : Aurore Bergé est dans la sauce. La figure emblématique du macronisme volontiers agressif des “belles années” connait des déconvenues qui feraient passer ceux de Marlène Schiappa dans l’affaire du fonds Marianne pour une promenade de santé. Nils Wilcke nous explique tout sur les dessous de la décision du bureau de l’Assemblée nationale de faire appel au Parquet pour l’éclairer sur un éventuel “parjure dans l’affaire des crèches privées. Dans son malheur, Aurore Bergé a de la chance : elle bénéficie de la solidarité pour l’instant totale du groupe Renaissance à l’Assemblée nationale. Pourvu que ça dure… Emmanuel Macron, le petit prince de la startup nation, est-il désormais le roi de la lose ? En tout cas, il est en pleine traversée du désert après son idée lumineuse de dissolution de l’Assemblée nationale et la superbe passe qu’il a faite aux Républicains, avec la nomination à Matignon de Michel Barnier. “Il n’imprime pas”, se plaignent ses conseillers. Qui constatent que toutes ses annonces font “plouf”, y compris celles qui concernent la diplomatie, domaine réservé du chef de l’État dans le cadre de la Vème République, et refuge “traditionnel” de ce dernier dans les périodes de cohabitation. Source
Macron à paris avec ses “bons dictateurs” africains : francophonie, le sommet de l’hypocrisie
Ce vendredi 4 octobre, Emmanuel Macron a ouvert le 19ème sommet international de la Francophonie, en compagnie de ses homologues chefs d’État. La veille, le chef de l’État français, fidèle à son narratif sur la “startup nation”, avait inauguré le salon Francotech à Station F, l’incubateur géant de jeunes pousses de Paris. Parmi les faits que l’on retiendra de ce sommet, il y a la présence remarquée de la Guinée de Mamadi Doumbouya et du Gabon de Brice Oligui Nguema, qui lui a fait le déplacement. Et la non-invitation des pays de l’Alliance des États du Sahel : Mali, Burkina Faso et Niger. Faut-il se dire que décidément en 2024, vu de Paris, il y a des bons et des mauvais putschistes dans l’ancien pré carré ? On peut noter que la Guinée de Doumbouya est loin d’être exemplaire en matière de libertés publiques avec la disparition d’activistes comme Foninké Mengué et la censure de nombreux médias privés… Peut-on dire que l’ère de la règle de la mise au ban des régimes putschistes est terminée, alors que les relations internationales se durcissent et que l’Afrique est d’ores et déjà le théâtre d’une guerre froide qui ne dit pas son nom ? Source
Un scandale étouffé : comment la macronie a intimidé et séquestré des journalistes
Nouvel épisode des “Indiscrets” de Nils Wilcke, une plongée dans les coulisses de la politique française telle qu’on la raconte peu, c’est-à-dire sans fards ni éléments de langage. Au sommaire : C’est un scandale sur lequel les médias dominants ont posé un voile pudique. Et pourtant, lors de son voyage récent au Canada, les services de l’Élysée, c’est-à-dire d’Emmanuel Macron, sont allés au bout du logiciel liberticide qu’ils expérimentent depuis des années face aux médias qui leur résistent : intimidations, menaces, séquestration… Comment ne pas trop s’aliéner François Bayrou dans ces temps qui tanguent ? Emmanuel Macron a trouvé la solution : un poste en or pour faire taire ses éventuelles critiques… Un poste en or directement relié à Emmanuel Macron lui-même, ce qui va faire du bien à l’ego souvent contrarié du faiseur de roi de 2017. Et pendant que certains macronistes surjouent leurs différences avec la droite dure qui est en pole position au gouvernement en ré-endossant le costume des “progressistes”, ça magouille toujours très fort entre leur camp et le Rassemblement national pour des postes à l’Assemblée. Nils Wilcke nous raconte les détails de ces marchandages qui jurent avec toutes les promesses au sujet du “front républicain”. Source
Il orchestre les conflits au sein du gouvernement : Macron le pervers, épisode 3927
Qui est “le méchant” du nouvel exécutif Macron-Barnier ? Certains pourraient répondre à cette question en pointant du doigt Bruno Retailleau, ou Michel Barnier lui-même… Les choses sont-elles aussi simples que cela ? Dans cette “carte blanche”, notre journaliste Théophile Kouamouo conteste cette narration, en dépit du pedigree d’un certain nombre de membres de ce gouvernement de droite dure voire de droite extrême. Une narration qui est en train de s’imposer avec la complaisance voire la complicité d’un grand nombre de nos confrères, et qui met en scène une “résistance” s’organisant contre les grands méchants désignés. Cette “résistance” étant bien entendu menée par les hérauts du camp du Bien, et ces hérauts sont grosso modo macronistes. À qui profitent ces guéguerres des “progressistes” contre les “réactionnaires” ? Emmanuel Macron avait prévenu : il a bien l’intention de “jouer à la cohabitation”. Et ces petits jeux auxquels on assiste, ces tiraillements réels, mais orchestrés et surjoués, lui profitent d’une certaine manière. Grâce à la fabrication de l’amnésie par une partie des médias, on finira par avoir l’impression qu’il a été contraint à une cohabitation avec la droite et que ses historiques et lui font tout pour maintenir un certain équilibre dans le pays. Alors que c’est lui qui a choisi de dissoudre, qui a rêvé de cohabiter avec Jordan Bardella, qui a littéralement jeté les minorités sous le bus. Ces petits sketchs “recentrent” politiquement Emmanuel Macron : par contraste, il apparaît moins à droite. Et on ne sait jamais, peut-être qu’à ce rythme, il pourra se construire un plan B et se créer une majorité alternative centre gauche/centre droit contre les méchants droitards dont il a lui-même fait la promo. Il se recentre et il se recentralise : le désordre apparent au sein de l’attelage de Michel Barnier peut conduire une partie de l’opinion à réclamer ses…
Michel Barnier : le vrai visage du macrolepénisme
Coup de griffe “Coup de griffe” C’est le nouveau programme du Média. Un contenu un peu spécial puisqu’il s’agit d’une collaboration avec …. Nos camarades du média indépendant Frustration ! Régulièrement, l’équipe du Média (au montage et au graphisme) et les auteurs de Frustration (à l’écriture) feront le portrait d’un.e personnalité politique, médiatique ou économique qui nous agace, qu’on souhaite piquer, railler, égratiner. Source
Destitution : 1ère victoire insoumise, la pression monte contre Macron
La rentrée du Média est bientôt là, mais en attendant, les flashs “version été” continuent. Au programme : On ouvre ce flash avec la motion de destitution déposée par la France insoumise contre Emmanuel Macron et son coup de force démocratique. Celle-ci a été acceptée par le Bureau de l’Assemblée Nationale. Elle devrait désormais passer en Commission des Lois avant de pouvoir être discutée en séance. Entre la pression qui monte contre le Président Macron et les dissensions entre LFI, dépositaire de la motion et le PS, qui annonce qu’il ne la votera pas, il y a matière à dire. On parlera aussi du budget, qui se fait attendre. Alors que le Premier ministre Michel Barnier a annoncé que le délai du 1er octobre – pour déposer le projet de loi de finance – serait dépassé, les députés Eric Coquerel et Charles de Courson sont aller à Matignon pour demander au Premier ministre les lettres-plafonds, destinés à donner les crédits alloués aux ministères. Aurore Bergé épinglée dans le livre “Les Ogres”, de Vincent Castanet, où il aborde le cas houleux des crèches privées. Il y révèle que la Ministre de l’égalité entre les hommes et les femmes entretiendrait quelques collusions avec le lobby des crèches privées. Du côté de l’Union européenne, la Ursula von der Leyen a dessiné le nouveau visage de la Commission européenne. Entre Séjourné qui remplace Thierry Breton pour représenter la France, un ministre d’extrême-droite italienne qui chope une vice-présidence et le commissariat à l’emploi et aux affaires sociales qui semble être abandonné, les choix de la Présidente de la Commission questionnent. Enfin on reviendra sur l’audience du mardi 17 septembre dans le procès des viols de Mazan, durant laquelle Dominique Pélicot est passé aux aveux. Source
« Promis, juré, je ferme ma gueule » : comment Macron fait semblant de s’effacer
Bienvenue dans “Les Indiscrets” de Nils Wilcke sur Le Média, votre rendez-vous avec la politique française sans filtres ni éléments de langage. Cette semaine, on plonge au cœur des manœuvres du président Emmanuel Macron, qui, malgré sa défaite aux législatives, tente de faire croire qu’il laissera carte blanche à son Premier ministre Michel Barnier. Nils revient sur les raisons pour lesquelles il est difficile de croire à cette promesse de discrétion. Barnier, Premier ministre affaibli, doit naviguer entre les caprices des députés macronistes et le soutien ambigu du Rassemblement National. Pourra-t-il tenir sa promesse de diversité politique au sein de son gouvernement ? Enfin, nous jetons un œil à la gauche, où la France insoumise a été secouée par des tensions internes et des accusations de purge après les législatives. Les dissensions sont-elles apaisées ? Analyse, révélations et coulisses politiques au programme de cette nouvelle édition des “Indiscrets”. Source
“Ça va être encore pire…” : Thomas Porcher dénonce le binôme Macron-Barnier
L’instant Porcher Thomas Porcher, économiste, signataire du manifeste des Économistes atterrés, et auteur de nombreux essais dont « Les Délaissés » et « Traité d’économie hérétique » débunke chaque semaine, sur le plateau du Média, les fausses évidences des gardiens du temple néolibéral. À l’occasion, d’autres économistes et praticiens de l’économie viennent répondre aux questions du Média dans le cadre de ce module. Source
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