Pourrait le Steampunk nous sauver ?
Un sous-genre de science-fiction qui semble bizarre offre des leçons utiles sur la gestion de la technologie dans une époque d’accélération.
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Les téléspectateurs peuvent profiter des événements enregistrés avec Rachel Maddow, Atul Gawande, Liz Cheney, Sara Bareilles, et d’autres.
Notre podcast culturel débat de «La Petite Bonne» de Bérénice Pichat, d’«Amiante», premier roman du québécois Sébastien Dulude et de la nouvelle plongée dans le quartier de Harlem du double prix Pulitzer Colson Whitehead, «La règle du crime».
Kamala Harris ou Donald Trump : l’issue du scrutin sera déterminante pour l’Europe et l’Asie, en particulier pour l’Ukraine et la Chine. Mais la politique étrangère américaine au Moyen-Orient est peu susceptible d’évoluer.
Le romancier Howard Jacobson a soutenu qu’une trop grande couverture médiatique des enfants palestiniens morts est une nouvelle forme de “calomnie du sang” contre les Juifs.
Amélie Nothomb, l’autrice belge aux 20 millions de livres vendus, est l’invitée de Mouloud Achour dans Clique. À l’occasion de la sortie de son nouveau roman “L’impossible retour”, elle revient sur l’affection de ses fans, son attachement au Japon et son amour pour Mylène Farmer. Sa proximité avec ses lecteurs Le 21 août dernier, Amélie Nothomb publiait “L’impossible retour” aux Éditions Albin Michel. L’autrice écrit un ouvrage par an depuis 1991, ce qui fait de ce roman son 33ème. Malgré cette cadence effrénée, elle ne se repose jamais sur ses lauriers : “À chaque fois que je publie un livre, j’ai l’impression de remettre mon titre en jeu.” Repartir de zéro à chaque fois permet à Amélie Nothomb de garder les pieds sur terre, tout en abordant des sujets différents de roman en roman : “Mes livres sont de plus en plus graves.” Si l’autrice a toujours du succès aujourd’hui, c’est grâce à ses fidèles lecteurs. Pour elle, ils ne sont pas forcément acquis à sa cause. “J’ai de la gratitude envers mes lecteurs qui veulent bien de moi.” Grâce à la qualité de ses écrits, Amélie Nothomb a réussi à créer un véritable lien avec ceux qui lisent ses livres : “Mes lecteurs me connaissent très intimement.” Amélie Nothomb, seule dans son monde Durant toute sa carrière, l’autrice belge est toujours apparue comme quelqu’un d’à part dans les médias. Cette image lui colle à la peau, sans pour autant la déranger. Elle en est consciente et n’a aucun problème à assumer sa solitude : “Je ne suis pas très dîner en ville, donc je trouve toujours des excuses pour ne pas y aller.” Si elle accepte aussi facilement d’être seule, c’est aussi pour faire face à ses sentiments négatifs : “Je pense que je ne pourrais pas me délivrer de mes démons.” Le fait d’être seule dans son monde, elle le partage avec une autre artiste qu’elle apprécie grandement : Mylène Farmer. Amélie Nothomb a eu la chance de la rencontrer il y a presque 30 ans : “En 1995, le magazine Vogue Allemand m’avait dit ‘vous avez le droit de faire venir la personne que vous voulez rencontrer et on vous arrange une interview croisée.’ J’ai choisi Mylène Farmer et elle a accepté.” Les deux femmes finissent par passer la soirée ensemble. “C’était génial.” Sa passion débordante pour la Japon Amélie Nothomb a vécu une partie de son enfance au Japon. Elle était alors élevée par une nounou japonaise qu’elle a pu revoir lors d’un voyage il y a 12 ans. Cette anecdote touchante s’arrête là, puisque lorsqu’on lui demande des nouvelles de cette dame, elle répond : “J’en suis à un stade où je ne sais même si elle est en vie.” Grâce à sa vie au Japon, Nothomb a pu analyser la culture nippone et ses différences avec l’Europe. “Les Japonais ne disent pas ‘non’, ils refusent en utilisant des subterfuges verbaux.” Une société qui lui correspond parfois plus qu’en France ou en Belgique, notamment sur la notion du temps : “Les Japonais ont compris le temps. Le temps n’est jamais révolu, ce n’est ni le passé, ni le futur, c’est tout à la fois. Ce sont des gens qui vivent le temps dans sa véritable dimension.” Quand on aborde son avenir, Amélie Nothomb se voit continuer de publier des romans régulièrement. Pour elle, il n’est pas question de se faire concurrencer par les intelligences artificielles : “Historiquement, on sait que ce qui consomme moins perdure et je consomme beaucoup moins que l’intelligence artificielle.” L’interview d’Amélie Nothomb est à retrouver en replay sur myCANAL et sur la chaîne YouTube de Clique.
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