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Pour la protection de l’IVG, un millier de manifestants devant la Maison Blanche

via Associated PressPlus d’un millier de manifestants devant la Maison Blanche pour la protection de l’IVG INTERNATIONAL – “Lève-toi, Joe Biden!” Un millier de personnes environ se sont rassemblées samedi devant la Maison Blanche pour demander au président de défendre plus vigoureusement le droit à l’avortement. Aux cris de “Mon corps, mon choix!”, cette manifestation très majoritairement féminine a fait un court parcours dans les rues de la capitale américaine, sous un crachin qui s’est transformé en franche averse, pour finir devant l’emblématique bâtiment à colonnades.  Où Joe Biden ne se trouvait pas: il passe le weekend dans sa maison de plage du Delaware, à plusieurs centaines de kilomètres de là. More than 1,000 people gathered in front of the White House, with hundreds risking arrest by sitting at the building’s gates, as they urged President Biden to take more federal action to protect abortion rights. https://t.co/cbpvC7AHgapic.twitter.com/ocUwmJh9IO — The New York Times (@nytimes) July 9, 2022 Cela n’a pas empêché Becca, 37 ans, qui a préféré ne donner que son prénom, de faire plus de deux heures de route pour venir scander “Lève-toi, Joe Biden”, en brandissant une pancarte qui réclame “l’avortement sur demande et sans excuse”. Ce qu’elle attend du démocrate de 79 ans? “Qu’il règle ça!”, s’exclame-t-elle, “Je ne veux pas du monde dans lequel vivait ma grand-mère.” “Le décret qu’il a sorti n’était pas assez”, juge-t-elle en référence à un texte signé vendredi par le président américain, contenant quelques mesures à portée limitée sur l’accès aux interruptions volontaires de grossesse. Derrière elle, des manifestantes accrochent aux grilles du 1600 Pennsylvania Avenue des foulards verts, rappelant le combat des femmes argentines pour le droit à l’avortement. “Il faut qu’il explore vraiment toute l’étendue du pouvoir exécutif pour assurer que les femmes gardent leurs droits”, demande pour sa part…

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La Russie omniprésente au dîner des correspondants à Washington

via Associated PressLe couple Biden arrivant au dîner des correspondants de presse à Washington, le 30 avril. ÉTATS-UNIS – “Je suis heureux d’être ici ce soir avec le seul groupe de personnes à la popularité plus faible que la mienne.” Voici comme le président des États-Unis Joe Biden a ouvert le dîner des correspondants à la Maison Blanche, événement presque centenaire, mais privé de sa substance depuis six ans entre le boycott de Donald Trump et la pandémie de Covid. Une soirée où la guerre en Ukraine et la Russie étaient sur toutes les lèvres.  Du chef de l’État américain à l’humoriste Trevor Noah, qui jouait le rôle du maître de cérémonie, les références à la liberté d’expression et à la répression menée par le Kremlin se sont effectivement multipliées. “Contrairement à ce qui se passe à Moscou, vous n’irez pas en prison” Au moment de passer la parole au présentateur du “Daily Show”, Joe Biden s’est ainsi permis une pique en direction de la Russie: “Trevor, la très bonne nouvelle, c’est que maintenant vous allez pouvoir charrier le président des Etats-Unis. Et contrairement à ce qui se passe à Moscou, vous n’irez pas en prison.”  Un peu plus tôt dans son discours, et sur un ton plus sérieux, le président américain s’était étendu sur l’importance du rôle des médias, rompant radicalement avec la défiance des années Trump. “Vous, la presse libre, êtes plus importants que vous ne l’avez jamais été pendant le dernier siècle”, a-t-il souligné, rendant hommage aux reporters couvrant le conflit ukrainien, parfois au péril de leur vie, et alertant sur “le poison qui se diffuse dans notre démocratie (…) avec la désinformation qui augmente fortement”. Un registre sur lequel il a d’ailleurs été rejoint par Trevor Noah. L’humoriste sud-africain a ainsi rappelé d’emblée que cette soirée de gala réunissant…

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Barack Obama et Joe Biden réunis à la Maison Blanche

Leah Millis via ReutersJoe Biden, Kamala Harris et Barack Obama, ici à la Maison Blanche à Washington, le 5 avril 2022. ÉTATS-UNIS – On prend les mêmes et on recommence… ou presque. Barack Obama est revenu ce mardi 5 avril à la Maison Blanche, pour la première fois depuis 2017, invité par Joe Biden à parler d’un sujet qui leur est cher à tous les deux, l’accès à la santé aux États-Unis. Comme c’était à prévoir, l’ancien président et l’actuel ont rivalisé de blagues et de complicité, faisant revivre, de manière presque troublante parfois, l’époque où Barack Obama était président et Joe Biden son second. Le premier a ainsi commencé son discours par un “vice-président Biden” sonore, déclenchant l’hilarité de l’assistance par ce faux lapsus.  Et le second a entamé ses propres déclarations par un “Je m’appelle Joe Biden et je suis le vice-président de Barack Obama”, avant d’assurer, nostalgique, que la présence de ce dernier lui rappelait “le bon vieux temps.” Les deux hommes ont déjeuné ensemble ce mardi  – comme ils le faisaient quand Barack Obama était président, une fois par semaine, et comme Joe Biden le fait désormais avec la vice-présidente Kamala Harris. “Nous ne savions plus qui devait s’asseoir où”, a plaisanté l’actuel chef de l’État. “C’est bon d’être de retour à la Maison Blanche”, a dit pour sa part Barack Obama, qui n’y avait plus mis les pieds après en avoir laissé les clefs à Donald Trump. L’ancien président avait été invité à célébrer la réforme sans doute la plus emblématique de ses deux mandats: le “Affordable Care Act”, plus connu sous le nom de “Obamacare”, en vigueur depuis mars 2010. Photo de famille des démocrates avec Barack Obama, Joe Biden et Nancy Pelosi, alors que Biden a signé une expansion de l’Affordable Care Act pour couvrir 1 million d’Américains…

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Les troupes russes ont reçu l’ordre d’envahir l’Ukraine, selon les renseignements américains

Handout . via ReutersJoe Biden, ici lors d’une réunion du Conseil de sécurité nationale à Washington, aux États-Unis, le 20 février 2022. UKRAINE – Les États-Unis disposeraient d’informations selon lesquelles l’ordre a été envoyé aux commandements russes de procéder à une invasion de l’Ukraine, affirmaient ce dimanche 20 février plusieurs médias américains, citant des sources anonymes dans le domaine du renseignement. Ce sont ces informations qui auraient poussé le président Biden vendredi à se dire “convaincu” que Poutine avait décidé d’attaquer l’Ukraine, assure le Washington Post, attribuant ces informations à des sources anonymes sans citation directe. Sollicités par l’AFP, la Maison Blanche, le Pentagone et le département d’État n’ont confirmé ou infirmé ces informations, également relayées par d’autres médias américains. Vendredi, un responsable du Pentagone avait assuré que plus de 40% des forces russes massées aux frontières de l’Ukraine étaient désormais en position d’attaque, notant que la phase de déstabilisation du pays menée par la Russie avait “commencé”. Des mouvements de troupes russes vers la frontière ukrainienne ont été observés depuis mercredi, avait indiqué ce responsable. Washington prévient depuis des semaines que la Russie va provoquer un incident à la frontière ukrainienne pour justifier une invasion de l’Ukraine. Ce dimanche, le chef de la diplomatie Antony Blinken a de nouveau assuré que “tout” indiquait que la Russie était “sur le point” d’envahir l’Ukraine. La Russie nie tout projet d’invasion mais réclame des garanties pour sa sécurité comme le retrait de l’Otan d’Europe de l’Est, autant d’exigences rejetées par les Occidentaux. L’ambassade US divulgue un message sur un risque d’attentats en Russie Par ailleurs, l’ambassade des États-Unis à Moscou a divulgué ce dimanche soir une mise en garde contre le risque d’attentats dans des lieux publics à Moscou, Saint-Pétersbourg et à la frontière ukrainienne dans le contexte des tensions actuelles. “Selon…

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Joe Biden insulté à demi-mot lors d’un appel téléphonique pour Noël

Elizabeth Frantz via ReutersJill et Joe Biden, ici à la Maison Blanche à Washington, le 24 décembre 2021. ÉTATS-UNIS – Le président américain Joe Biden a été insulté à demi-mot ce vendredi 24 décembre lors d’un appel téléphonique dans le cadre des célébrations de Noël, lorsqu’un père de famille a utilisé une expression codée populaire chez les partisans de l’ancien président Donald Trump. Le président et son épouse Jill se sont pliés à la tradition de discuter avec quelques personnes appelant une ligne spéciale pour suivre la tournée du Père Noël, gérée depuis 1955 par le Commandement de la défense aérospatiale de l’Amérique du Nord (NORAD). En vidéoconférence depuis la Maison Blanche, ils ont été mis en relation avec un homme disant s’appeler “Jared”, père de quatre enfants. Après avoir discuté brièvement avec les enfants au sujet des cadeaux commandés et les avoir incités à se coucher avant minuit, Joe Biden a parlé avec le père de famille soulignant notamment qu’ils avaient tous deux un fils prénommé Hunter. Mettant fin à la conversation, le président américain a souhaité “un merveilleux Noël” à son interlocuteur, qui lui a répliqué “je vous souhaite également d’avoir un merveilleux Noël, joyeux Noël” avant d’achever ses propos par “Let’s go Brandon”. ″‘Let’s go Brandon’, je suis d’accord”, a répondu Joe Biden, sans autre réaction à cette formule codée qui signifie en réalité “Fuck Joe Biden” (“Biden, va te faire f…”). BREAKING: Joe Biden was taking calls from the NORAD Santa tracking program and a dad ended the call with “Merry Christmas, and Let’s Go Brandon.” Biden replied with: “Let’s Go Brandon, I agree” pic.twitter.com/Hc0pLWGRx1 — Benny (@bennyjohnson) December 24, 2021 L’histoire de la victoire de Brandon Brown, pilote de Nascar S’il n’a pas été possible de déterminer dans l’immédiat si le président avait saisi la…

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États-Unis: La décision de ce sénateur démocrate pourrait couter très cher à Joe Biden

Associated PressLe sénateur Joe Manchin, ici au Capitole à Washington, le 17 décembre 2021. ÉTATS-UNIS – Le gigantesque plan de réformes sociales de Joe Biden pourrait avoir reçu ce dimanche 19 décembre un coup fatal avec l’annonce par le sénateur démocrate Joe Manchin qu’il n’approuverait pas ce programme crucial pour le mandat du président américain, le jugeant trop dispendieux en période d’inflation. Visiblement prise de court, la Maison Blanche a aussitôt critiqué ce “revirement inexplicable et soudain”, tout en affirmant qu’elle continuerait à tenter de le convaincre de voter en faveur du projet. L’élu de Virginie-Occidentale a choisi la chaîne Fox News, très critique du président Biden, pour faire son annonce. “Je ne peux pas aller plus loin”, a lancé Joe Manchin, qui est depuis des semaines l’un des principaux obstacles à ce programme de réformes sociales et écologiques qui ambitionne de transformer l’Amérique. “Je ne peux pas voter pour ça”, a ajouté Joe Manchin, invoquant notamment la hausse des prix et l’ampleur de la dette. “Je ne peux tout simplement pas. J’ai essayé tout ce qui était humainement possible, je ne peux pas”, a-t-il répété. “C’est non”. Baptisé “Build Back Better” (Reconstruire en mieux), le plan de 1750 milliards de dollars prévoit notamment de faire baisser le coût de la garde d’enfants et des médicaments, des crédits d’impôts pour les foyers américains et des investissements conséquents pour réduire les émissions de gaz à effet de serre. Des déclarations contradictoires selon la Maison Blanche Après un premier vote en novembre à la Chambre des représentants, où les démocrates avaient surmonté leurs différends internes entre centristes, inquiets de l’effet sur la dette, et l’aile gauche, qui voulait aller plus loin dans les dépenses, son adoption au Sénat a été repoussée. Le Sénat étant divisé (50 élus pour chaque camp), tout démocrate…