El Museo del Barrio propose une triennale opportune d’art latino
L’histoire unique de El Museo lui a permis d’être à l’avant-garde de ce qui est désormais plus largement accepté comme la raison d’être des musées.
L’histoire unique de El Museo lui a permis d’être à l’avant-garde de ce qui est désormais plus largement accepté comme la raison d’être des musées.
Les performances de Karla Sofía Gascón et Zoe Saldaña apportent énergie et émotion, mais le film ne va jamais au-delà de ses surfaces tape-à-l’œil.
« J’échangerai un Airbnb contre un voisin et une maison », « Medellín n’est pas à vendre – arrêtez la gentrification » ou encore « Digital nomads, colonisateurs temporaires ». Ces affiches ont envahi presque tous les murs du quartier animé de Provenza à Medellín, en Colombie. Cet affichage est l’œuvre d’Ana Maria Valle Villegas, habitante de l’un des quartiers de la ville les plus touchés par l’afflux massif de digital nomads. Elle a passé un vendredi après-midi d’avril à placarder des affiches dans tout le quartier. Son travail a ouvert le débat sur Medellín Twitter, et est arrivé jusqu’aux oreilles des expats du groupe Facebook Medellin Expats, qui se sont alors plaint du soutien public que les affiches ont reçu. Le sujet a même fait l’objet de quelques billets d’humeur dans des journaux locaux. Publicité « Je vis dans une zone où les loyers ont augmenté, et des locataires ont dû déménager parce que les propriétaires voulaient transformer leurs biens en Airbnb’s ou les louer à des étranger·es pour un prix exorbitant, explique-t-elle à VICE. Les potes, la famille et moi-même ; on en a tout·es fait l’expérience. » Ana Maria Valle Villegas (de face) et une amie placardent des affiches à Medellin, en Colombie. Avec l’aimable autorisation d’Ana Maria Valle Villegas. Et si on jouait à « repérer le digital nomad » ? C’est pas compliqué. Pensez à un backpacker, mais sans les galères : remplacez l’énorme sac à dos par un tote bag rempli d’une quantité ridicule de produits Apple qui seront soigneusement arrangés pour la dernière story Insta avant de clôturer la journée, juste à temps pour l’happy hour. Un dernier indice ? 76% des digital nomads sont blanc·hes. Avant la pandémie, l’expression « digital nomad » n’apparaissait que dans des groupes Facebook niches et des…
La veille de l’annonce de la pandémie par l’Organisation mondiale de la santé, M. MCuckold et sa femme Miau Miau – leurs pseudonymes dans le milieu de l’échangisme – ont demandé leur chambre habituelle au Motel V de Mexico, se préparant à une nuit de débauche. Mais le Covid-19 a complètement bouleversé leurs habitudes, puisque leur club échangiste préféré, le Coliseum, a dû fermer temporairement ses portes. « Au début, on ne faisait rien, on restait à la maison », raconte M. MCuckold. Mais après quelques mois, le couple a trouvé des solutions alternatives. Ils fréquentent désormais les love hotels de la ville avec « trois amis de confiance », les seules personnes avec lesquelles ils ont des relations sexuelles actuellement, afin de réaliser leurs fantasmes de la manière la plus sûre possible. Selon Antonio, directeur de la chaîne de love hotels Motel Picasso, « les love hotels sont apparus dans le pays il y a dix ans », coïncidant avec le boom des « hôtels de charme au service du secteur touristique ». Auparavant, il existait bien des lieux de rencontre pour les couples, mais ils correspondaient davantage aux établissements de pacotille que l’on a tendance à associer aux love hotels. Aujourd’hui, « quiconque veut posséder un love hotel doit investir dans l’architecture et la décoration du bâtiment », dit Aidee Iribe, fondatrice de la plateforme érotique Let’s Kinky. Comme elle l’explique, les love hotels sous leur forme moderne sont nés à Osaka, au Japon, dans les années 1960. Ils sont devenus si populaires que même Hiroshi Yamauchi, alors président de Nintendo, en a ouvert un. Cependant, Iribe affirme que les love hotels japonais « n’arrivent pas à la cheville de ceux du Mexique », car ils sont généralement minuscules et n’ont « ni piscine ni glamour ». «…
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