Les cinq crises françaises, ou la Ve République dans l'impasse

ECONOMIE

Les cinq crises françaises, ou la Ve République dans l’impasse

Les rebondissements politiques consécutifs à la décision d’Emmanuel Macron de dissoudre l’Assemblée nationale, qui se prolongent encore concernant le destin du gouvernement de Michel Barnier, ont longtemps détourné l’attention d’une question centrale : comment est-on arrivé à une telle impas

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Macron s’oppose au déboulonnage des statues, “On ne choisit pas une part de France”

RÉPUBLIQUE – “On ne choisit pas une part de France”. Ce vendredi 4 septembre, Emmanuel Macron célébrait les 150 ans de la République par une cérémonie au Panthéon. L’occasion pour le chef de l’État de faire le point sur les valeurs de la Nation et de s’opposer à tout séparatisme, mais aussi une occasion de rappeler son opposition au déboulonnage des statues. Un acte incompatible avec l’unité selon Emmanuel Macron. “On ne choisit jamais une part de France, on choisit la France, c’est pour cela qu’on ne déboulonne pas de statue”, a déclaré le président alors que depuis plusieurs mois des édifices dressés en l’honneur de personnalités historiques font débat en raison de leurs liens avec l’esclavage ou l’époque coloniale. La République est “toujours à protéger” car elle est “fragile et “précaire”, et qu’elle “n’admet aucune aventure séparatiste”, “parce qu’elle est indivisible”, a-t-il abondé, confirmant qu’un projet de loi contre les séparatismes sera présenté à l’automne: “Il n’y aura jamais de place en France pour ceux qui, souvent au nom d’un Dieu, parfois avec l’aide de puissances étrangères, entendent imposer la loi d’un groupe”. De la même façon, le chef de l’État a mis en garde ceux qui souhaiteraient s’en prendre aux forces de l’ordre et aux élus. “Les policiers, les gendarmes, les magistrats, les maires, toutes celles et ceux qui luttent contre la violence, contre le racisme et l’antisémitisme, jouent un rôle déterminant et, par symétrie, ceux qui s’en prennent à eux, doivent être lourdement condamnés”, a déclaré le chef de l’État alors que l’actualité récente a été rythmée par une série d’agressions violentes. Au cours de son discours, le président, qui annoncé la tenue prochaine d’un hommage national à l’avocate et figure féministe Gisèle Halimi, décédée le 28 juillet, a également promis de faire plus ces prochaines semaines pour atteindre l’idéal…