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Duel : y a-t-il trop de renards en France ?

“Il y a un réel acharnement sur cette espèce” “Quasiment dans toute la France, le renard peut être chassé pendant 10 mois, il peut aussi piégé et déterré toute l’année. Il y a un réel acharnement sur cette espèce” explique Ariane Ambrosini, juriste, association pour la protection des animaux sauvages. Selon elle, “on partage nos territoires avec d’autres espèces, il faut prendre conscience que le risque zéro n’existe pas et c’est à nous de nous adapter en protégeant le mieux possible les activités sensibles”. Pour Jean-Michel Dapvril, directeur délégué chargé des affaires juridiques : “C’est un super prédateur opportuniste” dont il faut se débarrasser. Voilà comment le réchauffement climatique menace la chasse des renards polaires “Il peut également transmettre certaines maladies à l’homme comme la maladie de Lyme” ajoute Jean-Michel Dapvril. A contrario, pour Ariane Ambrosini, “abattre un renard porteur d’une maladie est totalement inutile et même contreproductif. Une étude a montré qu’après un abattage intensif pendant 4 ans, la densité n’avait pas changé et en plus la prévalence de la maladie avait augmenté”*. Les deux experts ne s’accordent pas non plus sur l’intérêt de la chasse. Pour Jean-Michel Dapvril, la chasse est essentielle : *“Les chasseurs ne menacent pas la pérennité de la population de renards, ils ne font que limiter l’accroissement annuel des populations”*. Selon Ariane Ambrosini, *“la chasse ne règle pas le problème des renards car tant que le territoire est accueillant, il y aura toujours un renard qui viendra.”*. Découvrez le duel qui oppose deux experts sur l’utilité des zoos en France Source

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Le parking abandonné d’une cité transformé en ferme urbaine

“Sur un mètre carré, on produit 126 fois plus qu’un agriculteur classique” Antoine et ses frères ont transformé un parking de Sartrouville abandonné depuis 9 ans en ferme au cœur de la cité. Aujourd’hui, ils sont capables de produire jusqu’à 30 tonnes de fruits, légumes, aromates et fleurs comestibles par mois. “Le sous-sol fait énormément sens pour l’agriculture verticale, il y a un climat stable”. Dans cette espace de trois mille mètres carrés, Antoine et ses frères font uniquement de la “bioponie”. “C’est un mélange entre la culture hors-sol et la culture biologique. Au lieu de mettre des engrais chimiques, on met des engrais organiques”, explique Antoine. “La différence avec les agriculteurs classiques, c’est qu’on a un impact sur notre environnement. On est capable de dire ‘là on veut qu’il fasse moins chaud’, ou de mettre plus de lumière. Alors que quand on est en plein champ, on va subir.” Après la récolte, les produits sont vendus aux restaurateurs et grandes surfaces dans un rayon de 20 kilomètres autour de la ferme. L’ancien parking réhabilité prépare également des “paniers solidaires” pour les habitants du quartier. “On fait un panier beaucoup moins cher que ce qu’on propose ailleurs, car les gens de la cité n’ont pas les mêmes moyens.” A Paris, un parc connu pour son trafic de drogue transformé en ferme. Source

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C’est quoi la vie d’une vache aujourd’hui en France ?

“Il faut repenser nos systèmes d’élevage devenus hyper productivistes” Sur les 14 millions de vaches françaises, 46% d’entre elles sont des vaches laitières. En 2022, “une vache laitière produit quatre fois plus de lait qu’en 1945, soit quatre fois plus de lait que les besoins d’un veau” explique Laetitia Dinault, responsable communication à CIWF France. Cette ultra productivité, “c’est le résultat d’une longue sélection génétique qui crée des problèmes de santé, tels que des boiteries” précise Laetitia Dinault. “Pourtant, l’utilisation de races plus robustes peut se révéler plus avantageuse d’un point de vue économique. Cela permet de réduire les problèmes de santé et aussi les coûts de l’alimentation parce que les races s’adaptent très bien à une conduite au pâturage uniquement” ajoute la jeune femme. Au Portugal, des vaches retournent à l’état sauvage Enfin “après 3 vêlages, c’est-à-dire 3 accouchements, les vaches laitières sont conduites à l’abattoir et remplacées. Cela est justifié par une baisse de fertilité mais aussi des problèmes de santé, boiteries chroniques, etc. Elles ont en moyenne 5 ans à ce moment-là alors qu’une vache peut vivre jusqu’à 20 ans. Pour réduire l’impact de notre alimentation sur l’environnement, il faut réduire notre surproduction de viande et de produits laitiers. Donc il faut repenser nos systèmes d’élevage devenus hyper productivistes, spécialisés et dépendants.” Découvrez le quotidien de Tanguy, jeune éleveur de vaches français Source

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La vie d’une vache en France

“Il faut repenser nos systèmes d’élevage devenus hyper productivistes” Sur les 14 millions de vaches françaises, 46% d’entre elles sont des vaches laitières. En 2022, “une vache laitière produit quatre fois plus de lait qu’en 1945, soit quatre fois plus de lait que les besoins d’un veau” explique Laetitia Dinault, responsable communication à CIWF France. Cette ultra productivité, “c’est le résultat d’une longue sélection génétique qui crée des problèmes de santé, tels que des boiteries” précise Laetitia Dinault. “Pourtant, l’utilisation de races plus robustes peut se révéler plus avantageuse d’un point de vue économique. Cela permet de réduire les problèmes de santé et aussi les coûts de l’alimentation parce que les races s’adaptent très bien à une conduite au pâturage uniquement” ajoute la jeune femme. Au Portugal, des vaches retournent à l’état sauvage Enfin “après 3 vêlages, c’est-à-dire 3 accouchements, les vaches laitières sont conduites à l’abattoir et remplacées. Cela est justifié par une baisse de fertilité mais aussi des problèmes de santé, boiteries chroniques, etc. Elles ont en moyenne 5 ans à ce moment-là alors qu’une vache peut vivre jusqu’à 20 ans. Pour réduire l’impact de notre alimentation sur l’environnement, il faut réduire notre surproduction de viande et de produits laitiers. Donc il faut repenser nos systèmes d’élevage devenus hyper productivistes, spécialisés et dépendants.” Découvrez le quotidien de Tanguy, jeune éleveur de vaches français Source

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Orque morte dans la Seine : ce que l’on sait

Le 16 mai, près d’Honfleur, à l’embouchure de la Seine, une orque est repérée. L’eau de la Seine “est une eau douce et extrêmement polluée. Chaque jour de plus passé dans la Seine amenuisait ses chances de survie” explique Lamya Essemlali, présidente de Sea Shepherd France. L’orque poursuit son avancée dans les terres. Le 27 mai, après avoir consulté un groupe d’experts et de scientifiques, la préfecture décide d’agir. Ils vont tenter de le repousser vers l’océan avec une méthode dite “douce”. Les eaux usées de Lafarge ont été déversées dans la Seine “On a été avec le vétérinaire qui a été clair en nous disant : il y a une mucormycose, une pathologie qui atteint à ce stade les poumons, voire le cerveau. L’animal était voué à une mort certaine dans 100% des cas” explique Charlotte Curé, chercheuse en bioacoustique au CEREMA et porte-parole du groupe d’experts. Ce diagnostic conduit la préfecture à décider l’euthanasie de l’animal pour luié viter des souffrances. Le 30 mai, l’animal est découvert inerte. “Aujourd’hui on ne sait pas si l’orque était en bonne santé ou pas quand elle est entrée dans la Seine. C’est important d’identifier les causes pour en limiter les effets” précise la présidente de Sea Shepherd France. L’animal a été remorqué. Une autopsie est en cours. Après des décennies d’effort, 3 espèces de poisson viennent repeupler les eaux de la Seine Source

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Action devant l’assemblée générale de Total : les raisons de la colère

“Total s’en fout de vous !” Plus d’une centaine de militants d’ONG environnementales en colère ont empêché les actionnaires de TotalEnergies d’accéder à l’assemblée générale du groupe pétrolier français. Brut y était. Voici ce qu’il s’est passé. Source

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Le festival “Les Nuits des Forêts”

Raymond fait partie de ces femmes et ces hommes qui s’occupent et protègent les forêts. Sa forêt à lui, c’est celle de Tiragoutte, dans les Vosges, et comme 150 autres en France elle accueille le festival “Les Nuits des Forêts”. L’occasion de partager son savoir-faire au public et renforcer les liens avec la nature. Source

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Les chenilles processionnaires reconnues comme “nuisibles à la santé humaine”

“Une chenille processionnaire, c’est une chenille qui est poilue et qui se balade à la queu leu leu en procession avec d’autres chenilles”. Depuis le 27 avril 2022, elles sont considérées comme “nuisibles à la santé humaine” selon le code de la santé publique. “Les chenilles processionnaires ont des poils urticants, des soies, qui peuvent avoir un impact quand elles arrivent sur notre peau, sur nos yeux, ou dans notre système respiratoire également”, explique Marilou Motter, Coordinatrice de l’Observatoire des chenilles processionnaires. “Si on voit ça, attention danger, ne pas s’en approcher ! Pas besoin de toucher directement la chenille pour avoir des symptômes”, confie l’experte. Mais Marilou Motter tient cependant à rappeler que “toutes les chenilles ne sont pas dangereuses pour les humains”. “Ce n’est pas parce qu’elles ont des poils sur elles qu’elles sont dangereuses et urticantes. En aucun cas il ne faut commencer à les détruire, parce qu’il peut toujours y avoir un doute sur l’espèce et on peut, sans faire exprès, détruire une espèce protégée.” Retrouvez 5 espèces d’animaux extrêmement nuisibles. Source

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Le retour de la consigne pour réduire la pollution

“Le système de consigne, c’est un vieux principe qu’on a un peu oublié.” Servir des plats dans des bocaux qui sont ensuite rendus et réutilisés, c’est le système de consigne d’Uzaje mis à l’honneur par ChangeNow – The world’s largest event for the planet. Une méthode à l’ancienne, une solution d’avenir… #ChangeNOW2022 Source