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Après la Ligue 1, Canal+ menace de se désengager du cinéma français

AFPMaxime Saada, président du directoire du groupe Canal+ lors de 46ème cérémonie des César à Paris, le 12 mars 2021. CINÉMA – Le cinéma pourrait-il reproduire ce qu’il s’est passé avec la Ligue 1 en janvier 2020? Canal+ veut pouvoir diffuser les films 3 à 4 mois après leur sortie, pour garder un avantage par rapport aux plateformes de streaming comme Netflix, plaide le patron du groupe Maxime Saada, dans un entretien au Figaro. Le dirigeant s’insurge contre le fait que les plateformes de streaming devraient être prochainement autorisées à diffuser les films en France 12 mois après leur sortie, alors qu’actuellement elles doivent attendre 36 mois. Cette réforme de la “chronologie des médias” (l’ordre de sortie des films sur les différents supports d’exploitation: cinémas, dvd, télévision, streaming etc.) est une contrepartie envisagée par le gouvernement à l’obligation imposées aux plateformes de streaming d’investir 20 à 25 % du chiffre d’affaires qu’ils réalisent en France dans la production française, en vertu d’une directive européenne. Un décret dit “SMAD”, qui doit être publié prochainement, précisera les modalités d’application de cette réforme. “Tout le monde sera perdant” “Le cinéma français court tout droit à la catastrophe”, s’insurge le dirigeant de Canal+. Selon lui, il serait inacceptable que Netflix se retrouve aligné sur le même calendrier de diffusion des films que Canal+ (12 mois après la sortie en salles), alors que sa contribution au financement du cinéma sera bien moindre que celle du groupe français. Qui lui, verra sa position se dégrader, alors qu’il est la source de financement numéro un du cinéma français. “Tout le monde sera perdant”, prévient M. Saada, qui ajoute que “si nos principaux avantages en matière de cinéma sont remis en question, il n’y aura plus de raison pour notre groupe d’investir autant dans ce domaine”. Le patron…

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Curon, le village immergé qui a inspiré Netflix, a refait surface

MIGUEL MEDINA via Getty ImagesLe clocher de Curon, photographié ici en juillet 2020, était la seule partie émergée pendant toutes ces années.  NETFLIX – Si vous êtes fan des séries Netflix, cette histoire est faite pour vous.  Le village italien de Curon, situé au nord du pays et immergé depuis 70 ans sous le lac de Resia, a refait surface selon les informations de BBC News ce mardi 18 mai. Réapparu depuis le mois d’avril dernier, il n’a été aperçu que récemment par la population après l’assouplissement des restrictions sanitaires rapporte de son côté Reuters. Et si ce nom vous dit quelque chose, c’est parce que son clocher, seule partie émergée de la bourgade pendant toutes ces années, a inspiré Netflix pour sa série horrifique “Curon”.  Englouti depuis 1950 pour mettre sur pied une centrale hydroélectrique, le village comptait environ 900 habitants répartis dans 160 maisons rapporte l’agence de presse. Des décennies passées sous l’eau donc, jusqu’à récemment, lorsqu’une fuite est repérée dans l’un des réservoirs de la centrale. Des travaux sont alors entrepris et le lac est progressivement drainé, puis totalement séché, révélant ainsi des briques, des gravats, des marches, soit le reste des vestiges de Curon.  Curon come non si era mai vista! Per motivi di manutenzione, hanno semi prosciugato il lago di Resia e sono riaffiorati i resti dell’antico paese ci Curon!❤️ Una strana sensazione camminare sulle macerie delle case…#curon#lagodiresia#reschensee#altoadige#südtirolpic.twitter.com/VtZGdSPHoU — Louise DM ?? ? (@AvventuraL) May 16, 2021 “C’était étrange pour moi de marcher parmi les décombres des maisons, j’ai ressenti de la curiosité et de la tristesse”, a expliqué Lucia Azzolini, une habitante des environs, à Reuters.  Malheureusement, la résurgence de Curon n’est que temporaire. Une fois les travaux terminés, le village retrouvera à nouveau les profondeurs du lac de Resia.  À voir également sur…

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Netflix va adapter le jeu “League of Legends” en série animée

JOHANNA GERON via REUTERSLa finale du championnat du monde de League of Legends World, à Paris, le 10 novembre 2019 ECRANS – Netflix et l’éditeur de jeux vidéos Riot Games ont dévoilé ce lundi 3 mai un projet de série animée se déroulant dans l’univers de “League of Legends”, jeu extrêmement populaire et qui sert de base à de nombreuses compétitions d’esport. Ce dessin animé, baptisé “Arcane”, sera lancé dans le monde entier à l’automne 2021, ont précisé les deux partenaires dans un communiqué. Il s’agira de la première incursion de Riot Games dans le monde de l’audiovisuel. La série animée sera conçue et produite par Riot Games, en collaboration avec le studio français Fortiche Productions, qui a déjà travaillé avec Riot et d’autres éditeurs de jeux, et a aussi développé une série animée pour les studios Marvel. Pour l’instant, peu de détails ont été fournis sur le scénario de la série. Selon le communiqué, elle suivra “les origines de deux champions iconiques de League, et le pouvoir qui les sépare”. Une série qui devrait a priori emballer jusqu’à l’Elysée puisque même Emmanuel Macron a félicité sur Twitter, ce lundi, la Karmine Corp qui a récemment remporté les Masters Européens de Leaogue of Legends. “Vous ne serez pas surpris si je vous dis que ne suis pas un expert en League of Legends (…) En tant que Champions d’Europe vous mettez notre drapeau à l’honneur”, a-t-il écrit.  “League of Legends”, ou LoL, est un jeu vidéo lancé en 2009 qui se joue en équipe à cinq contre cinq et où l’objectif est de détruire la forteresse de son adversaire. Le jeu d’arène de bataille multijoueur sert de terrain à des tournois d’esport très disputés, dont certains sont suivis par des dizaines de millions de fans dans le monde. Riot rappelle qu’il…

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L’effet Covid-19 s’estompe pour Netflix malgré les cartons des Bridgerton et de Lupin

GettyMalgré les succès des séries “Lupin” et “Les chroniques de Bridgerton”, Netflix a cumulé moins d’abonnés qu’espéré sur le premier trimestre. NETFLIX – Les Bridgerton et les Lupin n’ont pas sauvé la mise à Netflix, qui a vu la croissance de sa base d’abonnés payants ralentir au premier trimestre, un signe que la période propice de la pandémie s’achève peut-être pour certaines plateformes numériques. Netflix a fini le premier trimestre 2021 avec près de 208 millions d’abonnés payants dans le monde (+14%), soit 2 millions de moins que ce que le géant du streaming vidéo avait promis aux investisseurs. La sanction a été immédiate: son titre perdait plus de 10% lors des échanges électroniques après la clôture de la Bourse. “Nous pensons que la croissance de notre base d’abonnés payants a ralenti à cause de la percée de 2020 liée au Covid-19 et aussi à cause d’une offre de contenus plus réduite au premier semestre de cette année, en raison des délais de production dus à la pandémie”, a expliqué le groupe californien dans un communiqué. L’élan s’est essoufflé “Nous avons fini 2020 avec plus d’abonnés et de revenus que nous n’en aurions eus” sans la crise sanitaire, a-t-il rappelé. En début d’année, la croissance affichait un bon rythme, notamment grâce au succès des adaptations modernes de fiction comme “La Chronique des Bridgerton” ou la série française “Lupin”. En janvier, Netflix avait annoncé que l’intrigue sentimentale britannique “La Chronique des Bridgerton” avait été vue par 82 millions de foyers en quatre semaines, un record. Mais l’élan s’est ensuite essoufflé et la plateforme ne table que sur 1 million d’abonnés supplémentaires pour le trimestre en cours, contre 10 millions l’année dernière à la même période. “C’est une source d’inquiétude parce que Disney+, Hulu, HBO Max et d’autres sont en train de les rattraper…

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Netflix contraint de retirer une séquence d’un film au Mexique

NETFLIXLe film “Se busca papa” met en scène une adolescente qui cherche un acteur pour jouer son père. NETFLIX – Une chambre du Tribunal fédéral électoral du Mexique a ordonné à Netflix d’enlever une séquence du film mexicain “Se busca papa” dans laquelle apparaît une candidate au poste de député, estimant qu’elle violait les règles d’équité électorale. Maria Teresa Jimenez Esquivel, candidate du Parti d’action nationale (PAN, conservateur) pour les élections de juin, apparaît dans une scène du film en train de couper un ruban lors d’une inauguration. Le tribunal ordonne au géant du streaming Netflix et aux producteurs de “modifier, remplacer ou supprimer les huit secondes” incriminées, parce que cela “viole le principe d’équité dans la course électorale”. Une loi électorale très stricte au Mexique Mme Esquivel, qui peut faire appel de la décision, apparaît dans “Se busca papa” (en anglais, “Dad Wanted”) en tant que maire de la ville d’Aguascalientes (nord), poste qu’elle a quitté pour briguer un mandat de député. Le Mexique organise des élections fédérales le 2 juin pour renouveler les 500 sièges de la Chambre des députés. La loi électorale mexicaine est très stricte en matière de publicité électorale. Felix Salgado, candidat controversé au poste de gouverneur de Guerrero (sud) du parti au pouvoir, Morena, se bat devant le tribunal après l’annulation de sa candidature par l’Institut national électoral pour ne pas avoir déclaré des dépenses de pré-campagne d’environ 1.000 dollars. À voir également sur Le HuffPost: “Le Serpent”: Tahar Rahim intimidant dans la nouvelle série Netflix Source

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Netflix: ce qu’on voit et ce qu’on ne voit pas dans les films et séries de la plateforme

NETFLIX – Quand vous passez des heures de confinement et des soirées de couvre-feu à regarder des films et sériesNetflix, quelle image de la société vous faites-vous? Est-ce que les héros auxquels vous vous attachez ressemblent, par leur genre, leur couleur de peau ou leur orientation sexuelle, au monde dans lequel on vit? Pour l’évaluer scientifiquement, l’USC Annenberg Inclusion Initiative – think tank référence en matière de recherche sur les questions des représentations – a passé au crible 172 séries et 126 films originaux américains produits par Netflix entre janvier 2018 et décembre 2019. Ces contenus ont été scrutés à l’aune de 22 indicateurs d’inclusion parmi lesquels la composition du casting à l’écran (en fonction du sexe, de l’origine ethnique, de l’orientation sexuelle, etc), mais aussi derrière l’écran aux postes de producteurs, réalisateurs ou scénaristes. Les résultats ont à chaque fois été comparés aux 100 plus gros succès du box-office “traditionnel” sur la même année, et également comparés aux données du Bureau de recensement des États-Unis qui passe la population américaine au peigne fin. En ressort cette étude sur “l’évolution de la diversité et de l’inclusion dans les contenus originaux” de la plateforme de streaming aux 200 millions d’abonnés, rendue publique le 26 février et disponible en intégralité par ici. Des femmes devant et derrière la caméra Devant la caméra, 52% de ses films et séries originales contiennent des personnages féminins de premier plan comme dans “Les Nouvelles Aventures de Sabrina” avec Kiernan Shipka, “Umbrella Academy” avec Emmy Raver-Lampman ou le film “The Landromat” porté par Meryl Streep. La plateforme de streaming atteint donc la parité sur ce point-là tandis que la moyenne est encore à 41% pour les grandes productions américaines. Et derrière la caméra, la place des femmes est là aussi globalement plus importante que dans les circuits traditionnels de production. A…

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Aux Golden Globes 2021, la nomination d'”Emily in Paris” cache une combine

Carole Bethuel/NetflixEmily dans “Emily in Paris” sur Netflix. GOLDEN GLOBES – Si les clichés d’“Emily in Paris” sur la capitale française avaient fait parler, cela n’a pas empêché sa double nomination à la 77e édition des Golden Globes qui auront lieu ce dimanche 28 février. Plus surprenant encore, la série HBO “I May Destroy You” pourtant élue “meilleure émission de télé de 2020″ par plusieurs grands titres, comme le Guardian et le Time, n’a pas figuré dans la liste des nominés.  C’est probablement ce qui a poussé les journalistes du Los Angeles Times à enquêter sur les pratiques des studios de production avec l’organisation Hollywood Foreign Press Association (HFPA). Le dimanche 21 février, le quotidien américain a révélé une “culture de la corruption” des membres du HFPA. Composée de 87 journalistes venus du monde entier, l’organisation est notamment en charge des votes pour les Golden Globes. Dans son enquête, le journal raconte ainsi que la Paramount Network, production originale de la série Netflix “Emily in Paris”, aurait invité une trentaine de membres de l’HFPA, à un voyage de luxe à Paris. Cette révélation remet en cause la validité des nominations de la série à la cérémonie de cette année. Un voyage “all inclusive” Selon le LA Times, le studio de production d’“Emily in Paris” a convié trente membres de la HFPA en 2019  pour “deux nuits à l’hôtel cinq étoiles Peninsula Paris dont les prix peuvent atteindre 1400 euros la nuit”. Ces derniers se sont également fait offrir “un déjeuner au musée des Arts forains” et ont eu le privilège de bénéficier d’“une visite privée du musée rempli de manèges datant de 1850” rapporte le LA Times.  “Ils nous ont traités comme des rois et reines”, a confié l’un des membres du comité de la HFPA à propos de ce voyage à Paris. Comme le témoigne…

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La partie 2 de “Lupin” sur Netflix sortira “à la fin de l’année 2021”

Emmanuel Guimier/NetflixOmar Sy dans “Lupin” la nouvelle série Netlfix de George Kay. SÉRIE – On en sait un peu plus sur la date de diffusion de la seconde partie de la série “Lupin” sur Netflix, carton de ce début d’année 2021. Son créateur George Kay a révélé quelques précieuses informations à ce sujet le 8 janvier dernier à un média espagnol. “Pour le moment, nous avons une première partie de cinq épisodes et une deuxième partie de cinq autres qui sortira à la fin de cette année 2021. Nous avons déjà tourné ces épisodes, donc c’est très excitant”, a-t-il déclaré au site spécialisé SensaCine.  “Lupin” qui s’inspire de l’univers du célèbre gentleman cambrioleur Arsène Lupin, met en scène Assane Diop (Omar Sy) qui, bouleversé par la mort de son père faussement accusé d’un crime, décide 25 ans plus tard de se venger de la famille responsable selon lui de sa disparition. “Lupin” cartonne en France, mais aussi à l’étranger Les déclarations de George Kay devraient donc réjouir les fans de la série, la partie 1 de cette première saison ayant rencontré un énorme succès sur Netflix. En effet, cette dernière s’est hissée au premier rang des programmes les plus visionnés de la plateforme de streaming aussi bien en France qu’à l’étranger. La Belgique, les États-Unis, l’Allemagne, l’Italie, le Brésil, ou encore la Suède, nombreux sont les pays attentifs aux aventures d’Assane Diop. Des péripéties à présent plus suivies que celles d’Elisabeth Harmon dans le “Jeu de la Dame” et celles de Daphne Bridgerton dans “La Chronique des Bridgerton”.  Un succès mondial qui pousse George Kay à voir plus loin, “Nous espérons poursuivre la série pour de nombreuses autres parties. J’aime l’idée de voir le personnage du jeune Assane grandir en même temps que l’acteur. Ce serait formidable. Nous espérons que nous ferons…

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Le fils de Pablo Escobar s’en prend à Netflix et aux séries qui “glorifient” son père

ESCOBAR – “Netflix encourage les gens à croire que le trafic de drogue et la vie de criminel valent la peine d’être vécus”. À l’occasion de la sortie de son livre Ce que mon père ne m’a jamais dit et de la diffusion des derniers épisodes de la série documentaire “Escobar: l’héritage maudit” ce vendredi 15 janvier sur RMC Story, Juan Pablo Escobar pointe du doigt ces fictions qui “glorifient son père” et le trafic de drogue en général. Bon gré mal gré, la vie et le règne du plus célèbre trafiquant de drogue de Colombie, Pablo Escobar, ont inspiré de nombreux écrivains, scénaristes ou réalisateurs. Son fils, qui se dit “pour que l’on raconte son histoire”, se montre très critique envers les œuvres qui le placent en héros, comme vous pouvez l’entendre dans l’interview en tête de cet article. C’est, selon lui, le cas de la série à succès “Narcos”, sortie en 2015 sur Netflix.En plus d’être approximatif dans les faits qu’il relate, ce programme ferait l’apologie du trafic de drogue, en divinisant son père et en relativisant le mal qu’il a pu faire: “Netflix encourage les gens à croire que le trafic de drogue et la vie de criminel valent la peine d’être vécus. Personne ne prend la responsabilité des effets néfastes de telles séries”.  Pablo Escobar, l’icône qui ne devrait pas être Et ces effets, il en est le témoin quotidiennement. Juan Pablo Escobar explique recevoir entre 3000 et 4000 messages par jour, provenant de jeunes du monde entier, lui affirmant fièrement vouloir devenir comme son père, après avoir visionné “Narcos”. Certains adolescents vouent un véritable culte à Pablo Escobar, jusqu’à “tatouer son visage sur leur corps”, ignorant complètement la sombre réalité derrière celui qui est devenu, malgré lui, une icône de la pop culture.  Entre toutes ces…

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“La chronique des Bridgerton” et la Régence anglaise, l’avis d’une historienne

LIAM DANIEL/NETFLIXPhoebe Dynevor qui joue le rôle de Daphné Bridgerton et Regé-Jean Page incarnant Simon Basset dans “La chronique des Bridgerton” sur Netflix. SÉRIE – La Régence anglaise est une période de l’histoire britannique qui a inspiré de nombreux auteurs de fictions en livre, au cinéma ou au théâtre. La dernière en date c’est “La chronique des Bridgerton”, une série Netflix de Shonda Rhimes, connue notamment pour avoir réalisé “Grey’s Anatomy”. Le HuffPost a interrogé une spécialiste de la littérature britannique ancienne Lise Guilhamon, pour connaitre son avis. Un peu d’Histoire britannique d’abord. Au sens strict, la Régence est une période très courte, elle dure de 1811 à 1820.  À ce moment, le Roi George III souffre d’une maladie mentale lui donnant des accès de folie, il n’est donc plus apte à assurer ses fonctions. C’est alors, son fils ainé, le Prince de Galles autrement dit le Prince Régent qui le remplace pendant pendant neuf jusqu’à sa mort. Cette décennie est caractérisée par l’excès de l’aristocratie. Dans le domaine de la culture, la période est parfois plus longue débutant dès la fin du 18e siècle et le début du 19e siècle parfois. Si William Tackeray est officiellement le premier à trouver son inspiration dans la période de la Régence avec son roman Vanity Fair publié en 1846, Georgette Heyer, quant à elle, confirme le genre littéraire de la “Regency romance” à part entière dans les années 1940. En effet, cette dernière est connue pour ses romans Regency Buck ou An Infamous army aux détails minutieux sur la vie sous la “Regency”. Elle a elle-même servi de modèle aux futurs auteurs de fictions. “Un aboutissement d’idées du passé” La Régence britannique, même si elle a été une “période de flottement” entre deux règnes, n’est pas une période de transition soudaine selon l’historienne. C’est plutôt “un…