Mercredi, 19 heures en direct : Harris ou Trump ? Le jugement d'une élection mémorable

INVESTIGATIONS

Mercredi, 19 heures en direct : Harris ou Trump ? Le jugement d’une élection mémorable

Qui deviendra le 47e président ou la 47e présidente des États-Unis ?

Après notre nuit électorale en direct sur Mediapart, nous vous donnons rendez-vous mercredi 6 novembre à 19 heures pour analyser les premières tendances d’un vote à la fois historique et déterminant pour les États-Unis, tout en étant observé par le monde entier.

Donald Trump, dont la campagne a été marquée par une approche littéralement fascisante, annonce son intention de s’en prendre aux « ennemis de l’intérieur » en mobilisant l’armée ou la Garde nationale, ainsi que de « déporter » des millions d’individus sans papiers ?

Ou bien la vice-présidente Kamala Harris, centriste démocrate qui est entrée tardivement dans la course, offrant une alternative à Trump mais éprouvant des difficultés à toucher les classes populaires, les jeunes et tous ceux qui sont outrés par le soutien militaire des États-Unis à Israël dans le cadre de sa guerre à Gaza ?

Nous aurons des premiers éléments de réponse.

Une émission conçue et présentée par Mathieu Magnaudeix.

Avec :

  • Sylvie Laurent, historienne et spécialiste des États-Unis ;
  • Joseph Confavreux, envoyé spécial de Mediapart en Pennsylvanie ;
  • François Bougon, envoyé spécial de Mediapart (avec Bérénice Gabriel) en Floride ;
  • Patricia Neves, correspondante spéciale de Mediapart en Géorgie et en Caroline du Nord.

Retrouvez l’ensemble de nos émissions ici.

«L'Affaire Nevenka», une lutte novatrice contre les agressions sexuelles

INVESTIGATIONS

«L’Affaire Nevenka», une lutte novatrice contre les agressions sexuelles

Lorsque Nevenka Fernández dévoile sa plainte en mars 2001, depuis la petite localité de Ponferrada, située dans le nord-ouest de l’Espagne, Icíar Bollaín prête à peine attention au discours de cette conseillère municipale âgée de 26 ans, qui est relayé par quelques médias : « Je venais d’accoucher et je n’y avais pas vraiment prêté attention. Un an plus tard, au moment du procès, mon intérêt s’est accru. Cependant, l’image que j’avais d’elle à ce moment-là n’était pas très favorable. Ce n’était pas une victime. Elle était jeune, pleine d’ambition, et avait entretenu une relation avec lui, qui semblait un peu suspecte. La véritable victime, c’était presque lui. »

La coopération Nord-Sud, thème central de la COP 29

ECONOMIE

La coopération Nord-Sud, thème central de la COP 29

De plus en plus communs, de plus en plus intenses, de plus en plus onéreux. Les inondations tragiques dans la région de Valence, en Espagne, ayant causé au moins 217 morts, surviennent après les tempêtes Kirk et Boris en Europe du Nord et Centrale, et après les ouragans Hélène et Milton aux États-Unis (plus de 250 décès).

Les perturbations variées concernant les précipitations et les températures qui se succèdent confirment à quel point un monde s’apprêtant à atteindre 1,5 °C de réchauffement climatique moyen depuis le début de la révolution industrielle – un niveau enregistré en septembre 2024 – est déjà devenu, entre destructions matérielles et pertes agricoles, instable et menaçant.

C’est face à cette réalité que se tiendra, du 11 au 22 novembre à Bakou, en Azerbaïdjan, la 29e conférence annuelle des États parties à la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques (CCNUCC), plus connue sous le nom de COP 29.

L’équation que les 197 États parties peinent à résoudre a été signalée dans le rapport publié, à la veille de chaque COP, par le Programme des Nations unies pour l’environnement (PNUE). Ce rapport évalue l’écart entre les émissions projetées de gaz à effet de serre et ce qui devrait être réalisé à court terme selon la communauté scientifique pour respecter l’objectif à long terme de l’Accord de Paris : rester « nettement » en dessous de 2 °C de réchauffement d’ici la fin du siècle, et idéalement, stabiliser le climat à + 1,5 °C.

D’après le dernier Emissions Gap Report, pour respecter l’objectif de 1,5 °C, il faudrait réduire les émissions mondiales de 57 gigatonnes (Gt) d’équivalent CO2 en 2023 à 33 Gt en 2030. Près d’une réduction de moitié en sept ans ! Ce n’est pas techniquement et économiquement impossible, souligne le rapport, mais cela nécessiterait une mobilisation énorme.

Cependant, si les États respectent leurs engagements nationaux « non conditionnels » en matière de réduction des émissions, pris depuis 2015 dans le cadre de l’Accord de Paris (appelés Nationally Determined Contributions, ou NDCs), les émissions mondiales seraient réduites à seulement 55 Gt. Et au mieux, à 51 Gt si les pays en développement et émergents mettent également en œuvre leurs engagements « conditionnels ».

La condition essentielle est, en grande partie, que les pays du Nord augmentent leurs transferts financiers vers les pays du Sud pour leur permettre d’améliorer leur ambition climatique.

Des engagements à renforcer

<pAinsi, dans le scénario le plus optimiste aujourd'hui, la diminution des émissions par rapport au niveau actuel serait de 6 Gt, face à un effort requis de 24 Gt d'ici 2030 pour atteindre l'objectif de 1,5 °C (et encore 16 Gt pour un objectif de 2 °C).

En ce qui concerne les températures, le rapport du PNUE souligne que la tendance actuelle des émissions mondiales entraînerait un réchauffement de + 3,1 °C d’ici la fin du siècle. La mise en œuvre des NDCs inconditionnels et conditionnels mènerait à + 2,6 °C. Un scénario qui reste désastreux.

Il convient de noter, selon le PNUE, que 107 pays représentant 82 % des émissions mondiales ont déjà pris l’engagement d’atteindre le « zéro émission nette » d’ici le milieu du siècle, ce qui conduirait à un réchauffement global de + 1,9 °C. Toutefois, cette promesse à long terme n’a aucun poids sans un engagement crédible à court terme. C’est le maillon manquant des NDCs.

En ce qui concerne la limitation du réchauffement global « nettement » en dessous de 2 °C – ce que l’on appelle l’atténuation, et qui nécessitera également d’importants efforts d’adaptation – le défi des futures négociations climatiques est donc double. D’une part, il faut que les États renforcent leurs engagements à court terme, et d’autre part, qu’ils les mettent vraiment en œuvre, ce qui n’est pas garanti.

La conférence de Paris en 2015 avait déjà reconnu la faiblesse des NDCs en vigueur et inscrit le principe d’une révision quinquennale pour réduire l’écart entre les engagements à court et à long terme. L’an dernier, la COP 28 de Dubaï a précisé que les États parties doivent soumettre leur NDC révisée pour la période 2030-2035 avant le 10 février prochain. L’objectif est qu’à la COP 30 de Belém (Brésil), en novembre 2025, la somme des engagements nationaux soit « compatible avec moins de 2 °C ».

Quels transferts financiers du Nord vers le Sud ?

Une condition absolument nécessaire (et aussi insuffisante) pour relever l’ambition mondiale l’année prochaine est d’atteindre un accord entre pays développés et en développement concernant l’aide que les premiers doivent apporter aux seconds pour qu’ils mettent en œuvre des politiques climatiques adéquates. C’est l’enjeu central de la conférence qui débutera la semaine prochaine à Bakou.

Le « Sud global » représente de plus en plus les émissions mondiales (30 % pour la Chine et 8 % pour l’Inde en 2023 contre 11 % pour les États-Unis et 6 % pour l’UE, selon l’Emissions Gap Report), mais la responsabilité historique du Nord reste écrasante : la Chine et l’Inde correspondent respectivement à 12 % et 3 % des émissions de CO2 cumulées depuis 1850, comparativement à 20 % et 12 % pour les États-Unis et l’UE.

Pour les pays en développement, incluant la Chine et d’autres nations avancées, il n’est pas question d’accroître leurs efforts pour réduire leurs émissions tant que le Nord n’augmentera pas ses transferts financiers. C’est également une condition pour restaurer la confiance sérieusement compromise et retrouver une coopération internationale face à la menace climatique universelle.

La promesse faite en 2009 d’atteindre 100 milliards de dollars par an en transferts pour la période 2020-2025 a été tenue avec deux ans de retard. De plus, ce montant n’avait pas été initialement fixé en fonction d’une évaluation des besoins. Il s’agissait plutôt d’un chiffre symbolique pour convaincre les pays du Sud de participer à l’Accord de Paris et à l’établissement d’engagements climatiques par tous, indépendamment de leur niveau de richesse, selon un principe de responsabilité partagée mais différenciée.

C’est pourquoi la COP de 2015 avait stipulé que, « avant 2025 », les États parties devraient établir « un nouvel objectif chiffré collectif à partir d’un niveau de base de 100 milliards de dollars par an, tenant compte des besoins et des priorités des pays en développement ».

En dix ans, ce sujet n’a toujours pas trouvé de solution et Bakou est le dernier round avant le verdict. Comme l’indique Mark Tuddenham, responsable veille et information climat international au Centre interprofessionnel technique d’études de la pollution atmosphérique (Citepa), l’instauration d’un nouvel objectif de financement climatique (NCQG selon l’acronyme anglais) est un « sujet de blocage probable ».

Contexte peu favorable

Les pays développés et en développement continuent en effet de s’opposer sur presque tous les aspects du dossier, en commençant par le « combien ? »

Selon le rapport de l’économiste britannique Nicholas Stern présenté en 2022, l’objectif de neutralité climatique exigera environ 1 000 milliards de dollars par an des pays développés vers les pays en développement et émergents, excluant la Chine. C’est cet ordre de grandeur que réclament les pays du Sud, soit dix fois plus que ce que les pays riches ont jusqu’à présent timidement accepté.

Les divergences entre le Nord et le Sud demeurent également totales sur les questions « qui paie ? » (inclure ou non les pays émergents dans le financement et considérer ou non les fonds privés), « qui reçoit ? » (limiter ou non le financement aux seuls pays en développement vulnérables), « pour quels objectifs ? » (financer exclusivement les actions d’atténuation et d’adaptation ? Inclure des compensations pour les pertes et dommages liés à des chocs climatiques ?), sans oublier les détails concernant la part de dons et de prêts parmi ces flux financiers ainsi que les règles de transparence.

En dehors des discussions interminables sur le financement entre le Nord et le Sud, Bakou est censé permettre des avancées sur d’autres thématiques, y compris celle des crédits carbone, qui est complètement bloquée. Cependant, le contexte général est très compliqué.

Mark Tuddenham souligne donc l’absence de progrès significatif dans les négociations préparatoires de la COP 29, qui se sont tenues à Bonn en juin dernier, ainsi que les tensions géopolitiques résultant des conflits en Ukraine et à Gaza, l’influence croissante de l’extrême droite, la polarisation du débat politique sur les questions migratoires et des sujets régaliens, sans oublier le retour à des politiques d’austérité budgétaire.

Sans oublier, bien sûr, la probabilité d’une éventuelle victoire de Donald Trump et les conséquences néfastes sur le climat lors de l’élection présidentielle américaine du 5 novembre.

GM dit qu'il est devenu le n° 2 des vendeurs de véhicules électriques aux États-Unis.

TECHNOLOGIES

GM dit qu’il est devenu le n° 2 des vendeurs de véhicules électriques aux États-Unis.

GM revendique la deuxième place en termes de ventes de véhicules électriques aux États-Unis pour le troisième trimestre de cette année, avec 32 000 véhicules électriques vendus. Le constructeur automobile produit des véhicules électriques à travers plusieurs marques fonctionnant sur la même plate-forme, comme les Silverado, Blazer et Equinox EV de Chevy, ainsi que le Hummer EV de GMC et le Lyriq de Cadillac. GM déclare avoir vendu un total de 370 000 véhicules électriques en Amérique du Nord depuis 2016, dont 300 000 spécifiquement aux États-Unis. Tesla reste le leader incontesté, avec plus de 5 millions de véhicules vendus depuis 2008. Dans un courriel envoyé à The Verge, le directeur exécutif des finances et des communications de ventes de GM, James Cain, a écrit que les ventes ont accéléré depuis que la société a construit une plate-forme dédiée aux véhicules électriques (autrefois connue sous le nom d’Ultium) et a commencé à produire des cellules de batterie grâce à ses coentreprises avec LG et Samsung SDI. Les ventes de véhicules électriques de GM au troisième trimestre ont dépassé celles de Ford d’environ 8 600 unités, selon Kelley Blue Book, comme l’a rapporté le New York Times. Entre-temps, le porte-parole de Ford, Dan Barbossa, affirme que le Blue Oval reste “la deuxième marque de véhicules électriques la plus vendue en Amérique après Tesla.” Dans un courriel adressé à The Verge, Barbossa a écrit : Nous restons la deuxième marque. GM additionne chaque marque de véhicules électriques (Chevy, GMC, Cadillac, etc.) qu’ils vendent et fait une affirmation différente. Quoi qu’il en soit, GM a encore du chemin à parcourir avant d’atteindre son objectif de produire 1 million de véhicules électriques, qu’elle avait précédemment prévu d’atteindre d’ici 2025. L’entreprise s’est ensuite distanciée de cet objectif lorsque les problèmes de production, les difficultés de…

HP introduit des ordinateurs améliorés par l'IA et des solutions pour optimiser sa productivité.

INTELLIGENCE ARTIFICIELLE

HP introduit des ordinateurs améliorés par l’IA et des solutions pour optimiser sa productivité.

HP s’adapte aux exigences croissantes des employés en matière d’efficacité et d’intégration de l’IA. L’entreprise a présenté des innovations destinées à alléger les responsabilités administratives. Parmi ces nouveautés figurent le programme Amplify AI et le PC OmniBook Ultra 14 Flip.

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De récentes études révèlent que de nombreux employés britanniques abandonnent leur pause déjeuner pour rattraper leur charge de travail. Environ 40 % des travailleurs éliminent régulièrement cette pause. Pour répondre à cette situation, HP introduit le programme Amplify AI. Ce programme est doté d’outils, de formations et de certifications. Son objectif est de fournir aux entreprises des ressources afin d’optimiser l’utilisation de l’IA.

Une étude antérieure a montré que seulement 42 % des employés estiment que l’IA peut alléger les tâches répétitives. Cependant, HP souhaite faire évoluer cette vision. Neil Sawyer, directeur général pour l’Europe du Nord-Ouest chez HP, souligne la signification de l’IA pour l’avenir du travail. Selon lui, l’IA permettrait aux travailleurs de se concentrer sur des tâches plus essentielles et de mieux profiter de leur journée.

En complément du programme Amplify AI, HP lance son PC IA de nouvelle génération : le HP OmniBook Ultra 14 Flip. Cet ordinateur portable 2-en-1 dispose d’un assistant IA intégré. Il est capable d’analyser des documents, de répondre aux questions et de collecter des données. Ce modèle a été conçu pour diminuer les charges de travail et accroître la productivité. Proposé au tarif de 2019,66 euros, il se présente comme un outil novateur pour les professionnels.

L’influence de l’IA sur le quotidien des employés

Les recherches indiquent également que seulement 25 % des travailleurs utilisent l’IA au quotidien dans leur métier. Cette confusion concernant l’implémentation de l’IA représente un blocage pour beaucoup. HP souhaite surmonter ces barrières grâce à des outils plus accessibles. L’IA est perçue comme un moyen de faciliter les tâches simples et récurrentes. Cela permettrait aux employés de se concentrer sur l’essentiel et de récupérer du temps libre.

HP n’est pas seul sur ce marché en expansion. D’autres entreprises telles que Lenovo ont également intégré des solutions IA. Leurs ventes de PC compatibles IA ont augmenté de 228 % au second trimestre 2024. Cette tendance démontre un intérêt croissant pour des outils qui optimisent le travail. HP espère stimuler l’adoption de l’IA et maximiser la productivité des compagnies.

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À travers ces nouvelles initiatives, HP désire transformer la façon dont l’IA est perçue et appliquée. Le programme Amplify AI et le HP OmniBook Ultra 14 Flip offrent des solutions en phase avec les besoins contemporains. HP vise à simplifier le quotidien des travailleurs et à renforcer leur productivité grâce à l’intelligence artificielle.

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