Un an après les émeutes, des policiers racontent leur désaccord sur le maintien de l’ordre
Les cinq crises françaises, ou la Ve République dans l’impasse
Les rebondissements politiques consécutifs à la décision d’Emmanuel Macron de dissoudre l’Assemblée nationale, qui se prolongent encore concernant le destin du gouvernement de Michel Barnier, ont longtemps détourné l’attention d’une question centrale : comment est-on arrivé à une telle impas
« C’était comme si on me kidnappait » : des personnes sans-papiers expulsées illégalement
Guerre en Ukraine: pour Zelensky, Jérusalem est “le bon endroit pour trouver la paix”
Anadolu Agency via Getty ImagesLe président ukrainien Volodymyr Zelensky, ici en mars 2022, aimerait signer un accord de paix à Jerusalem. UKRAINE – Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a estimé dans la nuit de dimanche 20 à ce lundi 21 mars que Jérusalem serait “le bon endroit pour trouver la paix” en évoquant les négociations avec la Russie qu’il appelle de ses vœux. “Le Premier ministre israélien, Naftali Bennett, essaie de trouver un chemin pour la négociation avec la Russie et nous lui en sommes reconnaissants. Pour tous ses efforts, afin que tôt ou tard, nous puissions commencer la discussion avec la Russie. Peut-être à Jérusalem. C’est le bon endroit pour trouver la paix. Si c’est possible”, a dit le chef d’État dans une vidéo publiée sur Telegram. Naftali Bennett a tenté de lancer une médiation entre l’Ukraine et la Russie, se rendant à Moscou pour rencontrer Vladimir Poutine, peu après le début de l’invasion, et multipliant les entretiens téléphoniques avec Volodymyr Zelensky. Ce dernier a aussi ironisé sur les “propagandistes russes” qui ont “la tâche difficile”, “parce que pour la première fois dans l’histoire, un président d’une nation étrangère s’est exprimé via un enregistrement vidéo à la Knesset et devant toute la nation d’Israël. Le président de l’Ukraine, qui est accusé de nazisme en Russie, a parlé à la Knesset, devant la nation d’Israël”. Israël veut trouver un équilibre Le président russe Vladimir Poutine a traité les dirigeants ukrainiens de “néonazis” et a mis la “dénazification” de l’Ukraine parmi les objectifs de son offensive militaire lancée le 24 février. Volodymyr Zelensky, lui-même d’origine juive, avait demandé dimanche à Israël de “faire un choix” en soutenant concrètement l’Ukraine face à la Russie, lors d’une allocution en visioconférence devant les députés du Parlement israélien. Selon les médias israéliens, Naftali Bennett a rejeté à…
Ingrid Betancourt pour la première fois face à ses ravisseurs des Farc
JUAN BARRETO via AFPLa Franco-colombienne Ingrid Betancourt le 23 juin 2021 à Bogota. CONFRONTATION – La Franco-Colombienne Ingrid Betancourt, otage des Farc pendant six ans dans la jungle colombienne, a été confrontée ce mercredi 24 juin pour la première fois à d’anciens membres de la guérilla marxiste devant la Commission de la vérité mise en place à l’issue des accords de paix de 2016. “Nous sommes là, nous qui portons nos blessures et nos morts avec la difficulté de nous regarder en face. Avec la douleur de nous écouter et avec la pudeur de nos émotions, mais avec la décision partagée de briser le cercle vicieux de la violence”, a déclaré, émue, l’ancienne candidate à la présidence, symbole international du fléau des enlèvements en Colombie. Ingrid Betancourt, 59 ans et qui ne vit plus en Colombie, avait été libérée en 2008 lors d’une opération militaire après six ans d’une éprouvante détention aux mains des Forces armées révolutionnaires de Colombie (Farc). L’accord de paix de 2016, qui a mis fin à plus de cinq décennies de conflit armé entre les Farc et le gouvernement, a prévu la mise en place d’une juridiction spéciale pour la paix (JEP), mais aussi une Commission de la vérité, entité non judiciaire. “Tant que notre cauchemar n’appartient qu’à nous (…) nous serons toujours éloignés” L’ex-candidate, enlevée alors qu’elle était en campagne électorale, a critiqué devant la Commission les déclarations faites par d’anciens guérilleros qui n’ont pas parlé “avec leur cœur” mais pour “la politique”. “J’ai entendu avec émotion les histoires de mes frères de douleur (…) mais je dois vous avouer que je suis surprise que de ce côté de la scène nous pleurions tous et que de l’autre côté il n’y ait pas eu une seule larme”, a-t-elle déclaré. “Tant que notre cauchemar n’appartient qu’à…
Juifs et Arabes israéliens s’unissent à Haïfa: “Nous sommes amis”
@haifamuni“Nous n’avons pas d’autre Haïfa”, lequel/laquelle est juif(ve), lequel/laquelle est arabe ? CONFLIT ISRAÉLO-PALESTINIEN – Quand les missiles du Hamas pleuvent et que l’armée israélienne réplique, quand le conflit s’importe dans plusieurs pays, comment garder la tête froide et se rappeler que Juifs et Arabes sont frères? En suivant le compte Facebook de la mairie de Haïfa, une ville du nord d’Israël. La collectivité a publié dimanche 16 mai une série de photos avec le slogan : “Nous n’avons pas d’autre Haïfa.” Les photos mettent en scène deux habitants de la ville, l’un est arabe, l’autre est juif. Mais lequel? De cette impossibilité de définir une personne par son origine, la municipalité affirme sa volonté de ne pas voir son pays sombrer dans le rejet de l’autre. Cette initiative intervient trois jours après de violents affrontements au coeur même de Haïfa entre émeutiers juifs et arabes. La maire de la ville, Einat Kalish Rotem, social-démocrate, membre du Labour (gauche israélienne), a fait projeter ces photos sur la sculpture “I love Haïfa”, inaugurée en août 2020 sur l’une des places centrales. “Nous sommes amis et le resterons” Dimanche 16 mai au soir, le personnel hospitalier du principal établissement de santé de la ville, a manifesté devant l’hôpital avec des pancartes écrites en arabe et en hébreu. Dans la vidéo réalisée par France 2, l’un des porte-paroles clame: “Juifs et Arabes ne veulent pas être ennemis.” “Les extrémistes qui sont en train d’allumer tout le pays n’y arriveront pas”, dit-il encore. “Rester ensemble” Le 13 mai fut une journée marquante pour les partisans de la paix, puisque le pays a vu des dizaines de rassemblements pacifistes se mettre en place à Tel-Aviv, à Jérusalem, Haïfa et bien d’autres. Une trentaine de regroupements ont été dénombrés. Le mouvement “Standing Together” (“Rester ensemble”) est à…