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Vaccins contre le Covid-19: plus de 5 milliards de doses pré-commandées

COVID-19 – Aucun vaccin expérimental n’a prouvé son efficacité contre le nouveau coronavirus dans des essais cliniques aboutis, mais au moins 5,7 milliards de doses ont déjà été pré-achetées dans le monde, les premières livraisons des groupes occidentaux ayant souvent été préemptées par les États-Unis de Donald Trump. Cinq vaccins (trois occidentaux et deux chinois) sont en phase 3 de tests auprès de milliers de personnes, et la Russie a affirmé ce mardi 11 août à la surprise générale que son candidat baptisé “Spoutnik V” (v comme vaccin) serait administré dès septembre au personnel médical, avant la conclusion des essais cliniques. Plusieurs développeurs de vaccins ont été subventionnés pour lancer la fabrication des doses en parallèle des essais, afin d’être prêts à livrer des millions de doses en 2021, voire dès octobre et la fin 2020. L’université Oxford, associée au groupe pharmaceutique suédo-britannique AstraZeneca, espère des résultats dès septembre, tandis que la biotech américaine Moderna, associée aux Instituts américains de santé (NIH), vise la fin de l’année, peut-être novembre. • États-Unis: 700 millions de doses Le gouvernement de Donald Trump fut le premier à accorder des subventions se chiffrant en centaines de millions de dollars aux développeurs de vaccins, avec près d’un demi-milliard accordé à Johnson & Johnson dès le 30 mars.  L’opération “Warp Speed” vise explicitement à obtenir de quoi vacciner tous les Américains dès janvier 2021. Washington a mis ses œufs dans le plus grand nombre de paniers par rapport aux autres pays, en pariant sur de multiples technologies dans l’espoir qu’au moins une d’entre elles procure une immunité. À ce jour, Washington a déboursé au moins 9,4 milliards de dollars auprès de sept développeurs de vaccins, et signé des contrats d’approvisionnement avec cinq d’entre eux pour au moins 700 millions de doses. Entreprises ou alliances financées par les…

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Coronavirus: la carte de France qui montre la hausse des cas de Covid-19

CARTE – La hausse se confirme et dépasse de nouveaux seuils. L’épidémie de coronavirus continue en France avec l’annonce mercredi 6 août de 1695 nouveaux cas de contaminations; c’est même un pic que l’on avait plus atteint depuis la fin du mois de mai sur le territoire. Dans un communiqué, le ministère de la Santé a aussi indiqué que neuf personnes étaient décédées du virus depuis la veille, et 19 nouveaux clusters épidémiques avaient été identifiés. Une augmentation nette depuis le début du mois de juillet qui pousse de nombreuses mairies à imposer le port du masque dans la rue et les lieux ouverts. Le risque d’une reprise voire d’une explosion quasiment exponentielle du nombre de cas, est bien présent. Pour y voir un peu plus clair sur la situation, Le HuffPost a mis au point une carte de France de la circulation du coronavirus, mise à jour automatiquement. Et celle-ci montre bien cette nouvelle situation. Lors de notre première publication, le 23 juillet, seulement quatre départements (en vert clair) avaient dépassé un seuil de vigilance en France métropolitaine. Il y en a aujourd’hui une vingtaine. Nous avons choisi, dans un premier temps, de nous baser sur deux éléments principaux: le taux d’incidence (combien de cas pour 100.000 habitants) et le taux de positivité des tests. Chaque département est coloré en fonction de l’évolution de ces indicateurs. La première carte (bouton indice global) donne une vision générale de l’état de la situation. La seconde (bouton tendances) permet de voir l’évolution des indicateurs dans le temps. Pour des raisons techniques, les territoires ultramarins ne sont pas visibles, mais sont accessibles dans le moteur de recherche en haut à gauche (retrouvez ci-dessous nos explications et notre méthodologie). Cette carte se met à jour automatiquement dès que Santé publique France actualise les données mises en ligne sur data.gouv.fr (de manière…

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En Australie, des centaines d’habitants infectés enfreignent l’ordre de confinement

AFPDes policiers et des soldats patrouillant sur un chemin populaire à Melbourne en Australie, le 4 août 2020. AUSTRALIE – Des centaines de personnes atteintes du Covid-19 à Melbourne ont enfreint l’obligation de rester chez elles, ont annoncé ce mardi 4 août les autorités locales qui ont riposté en triplant le montant des amendes encourues. L’État du Victoria, dont Melbourne est la capitale, est l’épicentre de la deuxième vague épidémique qui sévit en Australie, et qui a notamment été imputée à des infractions aux règles dans des hôtels où des voyageurs de retour de l’étranger effectuaient leur quarantaine. Le Victoria recense depuis plusieurs semaines plusieurs centaines de nouveaux cas de coronavirus chaque jour. Les autorités de Melbourne ont graduellement durci ces derniers temps les restrictions et le confinement, allant jusqu’à imposer un couvre-feu nocturne, alors que tous les commerces non-essentiels fermeront à compter de jeudi. Mais le Premier ministre du Victoria Daniel Andrews a annoncé ce mardi que pas moins de 800 personnes contaminées, censées demeurer chez elles, ne se trouvaient pas à leurs domiciles quand les services d’inspection sont allés frapper à leur porte. Ces contrevenants représentent 25% des personnes que l’administration a contrôlées récemment. Daniel Andrews a dénoncé des fraudes “complètement inacceptables”, en indiquant que les récidivistes s’exposaient désormais à une amende de 5000 dollars australiens (3030 euros), contre 1652 AUD auparavant. Des amendes pouvant aller jusqu’à 12.000 euros La police peut aussi décider de judiciariser les cas les plus graves. Or les tribunaux peuvent infliger des amendes allant jusqu’à 20.000 AUD. Un demi-millier de militaires supplémentaires vont être déployés à Melbourne pour aider les autorités sanitaires à contrôler les personnes censées rester chez elles, selon Daniel Andrews. Des centaines de policiers sont également déployés dans les rues pour s’assurer du respect des mesures de confinement, du port…

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Coronavirus: les saisons ne semblent pas avoir d’impact avertit l’OMS

Andriy Onufriyenko via Getty ImagesLe coronavirus aime toutes les saisons, prévient l’OMS. CORONAVIRUS – Les saisons ne semblent pas avoir d’impact sur le développement de la pandémie de coronavirus, a indiqué ce mardi 28 juillet l’Organisation mondiale de la Santé (OMS), mettant en garde contre l’illusion d’être protégé en été. “La saison ne semble pas avoir de répercussion sur la transmission du virus”, qui a fait plus de 650.000 morts dans le monde et plus de 16 millions de cas, a déclaré une porte-parole de l’organisation, Margaret Harris, lors d’un briefing virtuel. Elle en veut pour preuve que parmi les pays les plus touchés du monde, l’un, les États-Unis, est en été, et l’autre, le Brésil, traverse l’hiver. “Il semble qu’il y a une idée persistante selon laquelle le virus est saisonnier (…) mais nous devons tous avoir en tête que c’est un nouveau virus, et même s’il s’agit d’un virus respiratoire, qui sont historiquement saisonniers, celui-ci se comporte de façon différente”, a-t-elle insisté. Évoquant la “croyance” selon laquelle le risque d’infection est moindre en été, elle a répété: “l’été est un problème. Ce virus aime toutes les saisons”. Elle a cependant reconnu que la conjonction du virus de la grippe -qui lui est saisonnier et frappe l’hiver- et du nouveau coronavirus était un sujet d’inquiétude et risquait d’augmenter la pression sur les systèmes de santé. “Donc nous encourageons chacun à se faire vacciner contre la grippe”, a-t-elle conseillé. À voir également sur Le HuffPost: Covid-19: Bolsonaro reprend les bains de foule et enlève encore son masque Source

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Covid-19: Bolsonaro se dit désormais négatif, le Brésil toujours très endeuillé

AFPJair Bolsonaro, ici s’adressant à des partisans dans le jardin du palais Alvorada à Brasilia, le 24 juillet 2020. BRÉSIL – Le président brésilien Jair Bolsonaro a annoncé ce samedi 25 juillet avoir été testé négatif au nouveau coronavirus, après avoir été diagnostiqué positif le 7 juillet, une guérison qu’il attribue à son traitement à l’hydroxychloroquine.  Jair Bolsonaro a fait cette annonce sur son compte Twitter après avoir subi un nouveau test: “RT-PCR pour SARS-CoV 2: négatif. Bonne journée à tous”, a-t-il écrit, accompagné d’une photo de lui souriant, levant le pouce et montrant une boîte d’hydroxychloroquine, au petit déjeuner. Le dirigeant d’extrême droite, âgé de 65 ans, ne précise pas quand a été réalisé le test, qui détecte la présence du virus par l’analyse des sécrétions nasales. Jair Bolsonaro avait affirmé à plusieurs reprises avoir vu son état de santé s’améliorer grâce à l’hydroxychloroquine, traitement jugé inefficace face au Covid-19 par une étude rendue publique il y a quelques jours au Brésil. 85.000 morts au Brésil Jair Bolsonaro, qui a souvent minimisé la gravité de la pandémie en la qualifiant de “grippette”, est resté durant près de 20 jours dans sa résidence officielle à Brasilia, le palais d’Alvorada. Durant cette période, il a subi trois autres tests qui se sont avérés positifs. Dans un message qu’il a publié jeudi sur Facebook, Jair Bolsonaro a déclaré qu’il se sentait “très bien” mais qu’il était “un peu stressé d’être enfermé”. Il a été vu le même jour se promenant à moto et s’entretenant sans masque avec des balayeurs près de sa résidence, selon des photos diffusées dans les médias. Le Brésil est le deuxième pays le plus touché au monde par le coronavirus, avec quelque 2,3 millions de personnes contaminées depuis le début de la pandémie et plus de 85.000 morts, selon…

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La Belgique impose le masque à certains endroits, même en extérieur

AFPUn employé à vélo dans une rue de Bruxelles en Belgique, le 15 juillet 2020. BELGIQUE – La Première ministre belge Sophie Wilmès a annoncé ce jeudi 23 juillet un renforcement, dès samedi, des mesures face à la hausse des cas de coronavirus, avec le port obligatoire du masque dans “tout endroit à forte fréquentation”: marchés, brocantes, rues commerçantes, hôtels, restaurants et cafés. Ces zones de “forte fréquentation” devront être définies par les autorités locales. En ce qui concerne les hôtels et les restaurants, le port du masque ne sera pas obligatoire pour les clients assis à table. En revanche, les clients devront communiquer une adresse mail ou un numéro de téléphone pour permettre un suivi en cas de contamination Plus globalement, “nous devons être capables d’énumérer les personnes que nous avons vues pendant la semaine”, a affirmé Sophie Wilmès lors d’une conférence de presse. Les Belges sont actuellement autorisés à voir 15 personnes par semaine, mais “cette bulle de 15 n’est certainement pas définitive et son maintien à l’avenir dépendra du comportement de chacun”, a expliqué la Première ministre. “L’annonce d’un durcissement des règles est un coup dur à notre moral, mais nous préférons prendre des mesures aujourd’hui plutôt que de le regretter demain”, a-t-elle souligné. 85 décès pour 100.000 habitants Outre le port du masque, Sophie Wilmès a annoncé que “les foires et les salons ne pourront pas encore reprendre”. “Nous envisageons un retour des activités dès le 1er septembre, sous réserve d’un suivi très strict et du port du masque obligatoire”, a-t-elle précisé. En Belgique, le nombre de nouvelles infections au cours de la période du 12 au 18 juillet a augmenté de 89% avec en moyenne 184 cas diagnostiqués par jour, contre 98 la semaine précédente. Le pays comptait jeudi 64.627 cas recensés depuis le début…

Coronavirus: Trump fanfaronnait sur la baisse de la mortalité, la réalité le rattrape

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Coronavirus: Trump fanfaronnait sur la baisse de la mortalité, la réalité le rattrape

SCIENCE – “Les morts du coronavirus sont en baisse, notre taux de mortalité est un des plus faibles au monde”. C’est ce qu’affirmait Donald Trump le 26 juin, alors que le nombre de cas de Covid-19 explosait aux États-Unis. Une résurgence simplement due à des “braises” du coronavirus qui allaient être éteintes rapidement, affirmait-il. Et il est vrai qu’à l’époque, la courbe des décès ne semblait pas suivre celle des personnes infectées. Mais les chiffres quotidiens dessinent aujourd’hui un tableau bien différent. Alors que le nombre de cas n’en finit plus de grimper, la mortalité augmente doucement aux États-Unis depuis une dizaine de jours. Jeudi 16 juillet, 977 morts ont été enregistrés par le Covid Tracking Project, un recensement des statistiques du Covid-19 tenu par The Atlantic. Il faut remonter au 3 juin pour retrouver un chiffre aussi élevé. Les décomptes réalisés par Reuters et le New York Times sont similaires. Comment expliquer ce mois de décalage entre la reprise de l’épidémie et l’augmentation du nombre de morts? Celle-ci sera-t-elle durable? Pour comprendre, il faut regarder en détail 4 points. Covid Tracking ProjectL’évolution quotidienne de l’épidémie de coronavirus aux Etats-Unis (violet: nombre de test, rouge: nombre de cas, bleu: hospitalisations, gris: décès) Une réalité différente en fonction des États Il faut rappeler d’abord que le territoire américain n’est pas touché uniformément par le coronavirus. La “seconde vague” (qui n’est que la suite de la première) a surtout touché des États du Sud et de l’Ouest dans un premier temps, avant de se répandre plus globalement, sauf dans les zones qui ont été fortement touchées en mars. Ce sont justement celles qui ont pris des mesures sanitaires tôt et les ont levées tard. Quand on regarde en détail les statistiques, on voit ainsi que le nombre de morts augmente surtout ces…